Burns a marqué l'histoire du Canadien
Hockey lundi, 29 nov. 2010. 19:38 dimanche, 15 déc. 2024. 10:30
MONTRÉAL - Même si ce n'est qu'une fois avec les Devils du New Jersey qu'il a remporté la coupe Stanley, Pat Burns a marqué la petite histoire du Canadien, le club avec qui il a gravi les échelons dans les rangs professionnels, dans la Ligue américaine puis dans la LNH.
Geoff Molson, qui a grandi dans l'entourage du club avant d'en devenir l'actuel propriétaire, a tenu à "rendre hommage à un homme qui a beaucoup contribué au hockey et à l'histoire du Canadien", lundi, avant de se diriger à l'intérieur de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, où les funérailles de l'ancien pilote du CH, des Maple Leafs de Toronto, des Bruins de Boston et des Devils ont été célébrées.
"Quand je pense à lui, je pense à l'entraîneur debout sur le banc qui avait sa façon particulière d'animer le spectacle, a commenté M. Molson. On voyait qu'il voulait gagner à tous les matchs."
Kirk Muller, qui a joué pour Burns chez le Canadien avant de devenir entraîneur adjoint à Montréal, s'est dit reconnaissant d'avoir eu la chance de connaître l'homme derrière l'entraîneur.
"Il était bien plus qu'un ancien entraîneur, il est devenu un ami, a-t-il souligné. Il adorait ses motos Harley-Davidson. C'était un entraîneur qui, une fois le match fini, était un des gars de la 'gang'. Tu pouvais t'asseoir avec lui et discuter. Il adorait le hockey, il adorait être entouré de gens de hockey. J'ai eu de merveilleuses conversations avec lui à l'extérieur du vestiaire.
"Il était exigeant, mais comme joueur tu savais à quoi t'en tenir avec lui. Il te poussait jour après jour, a par ailleurs dit Muller. S'il était si bon dans les marchés comme ceux de Montréal et Toronto, c'était parce qu'il ne se laissait pas influencer par les gens de l'extérieur. Et les joueurs le savaient. Ce sont ces choses-là qui amenaient les joueurs à le respecter."
Guy Carbonneau et Brian Gionta, ancien et actuel capitaine du Canadien, ont eux aussi parlé de la chance qu'ils ont eue de connaître Burns plus intimement.
"Notre relation a beaucoup changé quand il a cessé d'être l'entraîneur (des Devils), a noté Gionta, qui a amorcé sa carrière au New Jersey sous les ordres de Burns. On a pu discuter beaucoup après ça."
"J'ai eu la chance de voir Pat derrière des portes closes et il était beaucoup plus 'le fun' que les gens ne voyaient quand il était en entrevue à la télé ou à la radio", a dit Carbonneau.
"Ce n'était pas nécessairement un gars facile à connaître, mais une fois que tu le connaissais, tu t'apercevais qu'il était un boute-en-train, a indiqué l'ancien défenseur du Canadien Sylvain Lefebvre, qui a aussi joué pour Burns avec les Leafs. Il était très dur comme entraîneur, mais une fois que tu comprenais qu'il faisait ça parce qu'il voulait que tu performes, ça allait beaucoup mieux."
Dans le cas de Lefebvre, c'est seulement lors de son passage à Toronto, dans le cadre d'une transaction, qu'il a réalisé ce que Burns pensait vraiment de lui.
"Il a eu son mot à dire dans l'échange, a indiqué Lefebvre. Quand j'étais à Montréal, je pensais qu'il ne m'aimait pas à cause de son attitude comme entraîneur. Mais en venant me chercher, il m'a dit, écoute, 'Je veux que tu viennes jouer pour moi et je crois en toi'. Pour moi, ç'a eu un grand impact dans ma carrière."
Muller reconnaît que la façon de faire de Burns l'a inspiré à plusieurs niveaux quand il est devenu entraîneur à son tour.
"Il a été l'un des meilleurs entraîneurs que j'aie jamais eu pour te faire croire que tu avais des chances de gagner à chaque soir, a ajouté Muller. Il réussissait à te convaincre que peu importe le contexte, l'endroit ou le classement de l'équipe adverse, que tu étais capable de gagner ce soir-là, à la condition de jouer en équipe.
"Ça m'a montré à quel point un entraîneur peut influencer ses joueurs, à quel point une équipe peut aller loin si les joueurs adhèrent au système."
"Il avait toujours le don de faire sentir aux joueurs qu'ils étaient importants pour l'équipe, a affirmé Patrick Roy, qui a aidé Burns à se rendre en finale de la Coupe Stanley en 1989. Parfois, pendant l'entraînement matinal, il venait me voir pour me dire, 'Casseau, j'ai besoin de toi ce soir. Je n'ai pas l'impression que les joueurs vont sortir en force'."
"Je l'ai eu comme entraîneur au début de ma carrière et d'avoir quelqu'un qui a une telle présence et autant d'expérience, ça m'a vraiment appris à adopter un comportement d'athlète professionnel, a dit Gionta. Il s'assurait que tout le monde soit conscient de ses responsabilités."
Geoff Molson, qui a grandi dans l'entourage du club avant d'en devenir l'actuel propriétaire, a tenu à "rendre hommage à un homme qui a beaucoup contribué au hockey et à l'histoire du Canadien", lundi, avant de se diriger à l'intérieur de la cathédrale Marie-Reine-du-Monde, où les funérailles de l'ancien pilote du CH, des Maple Leafs de Toronto, des Bruins de Boston et des Devils ont été célébrées.
"Quand je pense à lui, je pense à l'entraîneur debout sur le banc qui avait sa façon particulière d'animer le spectacle, a commenté M. Molson. On voyait qu'il voulait gagner à tous les matchs."
Kirk Muller, qui a joué pour Burns chez le Canadien avant de devenir entraîneur adjoint à Montréal, s'est dit reconnaissant d'avoir eu la chance de connaître l'homme derrière l'entraîneur.
"Il était bien plus qu'un ancien entraîneur, il est devenu un ami, a-t-il souligné. Il adorait ses motos Harley-Davidson. C'était un entraîneur qui, une fois le match fini, était un des gars de la 'gang'. Tu pouvais t'asseoir avec lui et discuter. Il adorait le hockey, il adorait être entouré de gens de hockey. J'ai eu de merveilleuses conversations avec lui à l'extérieur du vestiaire.
"Il était exigeant, mais comme joueur tu savais à quoi t'en tenir avec lui. Il te poussait jour après jour, a par ailleurs dit Muller. S'il était si bon dans les marchés comme ceux de Montréal et Toronto, c'était parce qu'il ne se laissait pas influencer par les gens de l'extérieur. Et les joueurs le savaient. Ce sont ces choses-là qui amenaient les joueurs à le respecter."
Guy Carbonneau et Brian Gionta, ancien et actuel capitaine du Canadien, ont eux aussi parlé de la chance qu'ils ont eue de connaître Burns plus intimement.
"Notre relation a beaucoup changé quand il a cessé d'être l'entraîneur (des Devils), a noté Gionta, qui a amorcé sa carrière au New Jersey sous les ordres de Burns. On a pu discuter beaucoup après ça."
"J'ai eu la chance de voir Pat derrière des portes closes et il était beaucoup plus 'le fun' que les gens ne voyaient quand il était en entrevue à la télé ou à la radio", a dit Carbonneau.
"Ce n'était pas nécessairement un gars facile à connaître, mais une fois que tu le connaissais, tu t'apercevais qu'il était un boute-en-train, a indiqué l'ancien défenseur du Canadien Sylvain Lefebvre, qui a aussi joué pour Burns avec les Leafs. Il était très dur comme entraîneur, mais une fois que tu comprenais qu'il faisait ça parce qu'il voulait que tu performes, ça allait beaucoup mieux."
Dans le cas de Lefebvre, c'est seulement lors de son passage à Toronto, dans le cadre d'une transaction, qu'il a réalisé ce que Burns pensait vraiment de lui.
"Il a eu son mot à dire dans l'échange, a indiqué Lefebvre. Quand j'étais à Montréal, je pensais qu'il ne m'aimait pas à cause de son attitude comme entraîneur. Mais en venant me chercher, il m'a dit, écoute, 'Je veux que tu viennes jouer pour moi et je crois en toi'. Pour moi, ç'a eu un grand impact dans ma carrière."
Muller reconnaît que la façon de faire de Burns l'a inspiré à plusieurs niveaux quand il est devenu entraîneur à son tour.
"Il a été l'un des meilleurs entraîneurs que j'aie jamais eu pour te faire croire que tu avais des chances de gagner à chaque soir, a ajouté Muller. Il réussissait à te convaincre que peu importe le contexte, l'endroit ou le classement de l'équipe adverse, que tu étais capable de gagner ce soir-là, à la condition de jouer en équipe.
"Ça m'a montré à quel point un entraîneur peut influencer ses joueurs, à quel point une équipe peut aller loin si les joueurs adhèrent au système."
"Il avait toujours le don de faire sentir aux joueurs qu'ils étaient importants pour l'équipe, a affirmé Patrick Roy, qui a aidé Burns à se rendre en finale de la Coupe Stanley en 1989. Parfois, pendant l'entraînement matinal, il venait me voir pour me dire, 'Casseau, j'ai besoin de toi ce soir. Je n'ai pas l'impression que les joueurs vont sortir en force'."
"Je l'ai eu comme entraîneur au début de ma carrière et d'avoir quelqu'un qui a une telle présence et autant d'expérience, ça m'a vraiment appris à adopter un comportement d'athlète professionnel, a dit Gionta. Il s'assurait que tout le monde soit conscient de ses responsabilités."