Burns: Lecavalier est le meilleur
Hockey mercredi, 4 avr. 2007. 17:25 vendredi, 13 déc. 2024. 06:37
Sidney Crosby le sera peut-être bientôt, mais Vincent Lecavalier est actuellement le meilleur joueur de hockey selon Pat Burns.
"Il est le meilleur joueur de la LNH et de loin", a déclaré l'ancien entraîneur de passage à Montréal pour faire la promotion de la lutte contre le cancer de la prostate.
"J'ai vu un match à Tampa au cours duquel il était opposé à Crosby et il a fait tout le spectacle. On pouvait deviner que Crosby se disait: 'Je vais être bon comme ça un jour'. Il est gros, il est fort, il peut patiner, il peut marquer des buts et je dirais qu'il est probablement le meilleur, et que lui et Martin St.Louis forment le meilleur duo dans la LNH."
Burns, qui vit en Floride, a souvent l'occasion de voir à l'oeuvre ses deux compatriotes québécois.
Même s'il travaille pour l'organisation des Devils du New Jersey, Burns a dit ne rien savoir de la situation concernant le congédiement de l'entraîneur Claude Julien par son patron Lou Lamoriello.
"Mais je sais que Lou n'a pas pris une décision semblable sans raison", a-t-il ajouté.
Finalement, Burns prédit une victoire du Canadien sur les Maple Leafs à Toronto samedi si ce match devait décider laquelle de ses deux anciennes équipes canadiennes allait se classer pour les séries.
"À cause de leur gardien, dit-il. J'ai été impressionné par ce jeune homme (Jaroslav Halak) venu de nulle part. Mais il sera à l'étranger, et c'est un facteur important."
Contre le cancer
Par ailleurs, Pat Burns accorde son appui à la première Marche du courage, qui se tiendra sur le Mont-Royal le 16 juin.
La marche est organisée par l'organisme Procure, dont la mission est de sensibiliser les hommes au cancer de la prostate.
Pat Burns a été frappé par le cancer à deux reprises, soit un cancer du côlon, qui l'a forcé à quitter ses fonctions d'entraîneur des Devils du New Jersey en 2004, puis un cancer du foie.
"On l'a tous dit et je l'ai dit moi-même: 'ces choses-là, ça n'arrive pas à moi, ça n'arrive pas à Pat Burns. Impossible'. Et on a vu ce qui est arrivé", a déclaré mercredi, lors d'une conférence de presse, celui qui fut également entraîneur des Maple Leafs de Toronto et des Bruins de Boston.
"Et je peux vous dire que quand tu te fais annoncer ça dans un bureau de médecin, que t'as le cancer, c'est comme prendre une grosse masse et de donner (un coup) dans le front. A partir de ce moment, j'ai mieux apprécié les bonnes choses de la vie", a ajouté Pat Burns.
Le coprésident de l'événement, le commentateur sportif Jean Pagé, a expliqué pour sa part qu'il avait lui-même survécu à un cancer de la prostate diagnostiqué il y a 11 ans.
Ce cancer touchera un homme sur sept au cours de sa vie et un homme atteint sur 26 en mourra. Beaucoup d'hommes négligent néanmoins le dépistage.
M. Pagé a souligné que la maladie, en raison de sa proximité des fonctions sexuelles, est entourée de tabous et que les hommes hésitent à en parler. Il a noté qu'il y a encore beaucoup d'éducation et de sensibilisation à faire auprès des hommes.
"On m'a opéré en janvier 1996. Et avant l'opération mon médecin m'a dit: 'si je ne t'opère pas, ton cancer va te tuer dans les 10 prochaines années'. Ca fait ce matin 11 ans et deux mois que je suis en rémission de ce cancer. Ca m'a pris quelques années avant de sortir du placard et d'en parler, parce qu'il y a toujours une connotation avec la sexualité qui est très rapprochée", a dit M. Pagé.
"On n'a pas les moyens de perdre des forces vives, de perdre des amis, de perdre des pères, simplement parce qu'on a été négligents", a-t-il ajouté.
"Il est le meilleur joueur de la LNH et de loin", a déclaré l'ancien entraîneur de passage à Montréal pour faire la promotion de la lutte contre le cancer de la prostate.
"J'ai vu un match à Tampa au cours duquel il était opposé à Crosby et il a fait tout le spectacle. On pouvait deviner que Crosby se disait: 'Je vais être bon comme ça un jour'. Il est gros, il est fort, il peut patiner, il peut marquer des buts et je dirais qu'il est probablement le meilleur, et que lui et Martin St.Louis forment le meilleur duo dans la LNH."
Burns, qui vit en Floride, a souvent l'occasion de voir à l'oeuvre ses deux compatriotes québécois.
Même s'il travaille pour l'organisation des Devils du New Jersey, Burns a dit ne rien savoir de la situation concernant le congédiement de l'entraîneur Claude Julien par son patron Lou Lamoriello.
"Mais je sais que Lou n'a pas pris une décision semblable sans raison", a-t-il ajouté.
Finalement, Burns prédit une victoire du Canadien sur les Maple Leafs à Toronto samedi si ce match devait décider laquelle de ses deux anciennes équipes canadiennes allait se classer pour les séries.
"À cause de leur gardien, dit-il. J'ai été impressionné par ce jeune homme (Jaroslav Halak) venu de nulle part. Mais il sera à l'étranger, et c'est un facteur important."
Contre le cancer
Par ailleurs, Pat Burns accorde son appui à la première Marche du courage, qui se tiendra sur le Mont-Royal le 16 juin.
La marche est organisée par l'organisme Procure, dont la mission est de sensibiliser les hommes au cancer de la prostate.
Pat Burns a été frappé par le cancer à deux reprises, soit un cancer du côlon, qui l'a forcé à quitter ses fonctions d'entraîneur des Devils du New Jersey en 2004, puis un cancer du foie.
"On l'a tous dit et je l'ai dit moi-même: 'ces choses-là, ça n'arrive pas à moi, ça n'arrive pas à Pat Burns. Impossible'. Et on a vu ce qui est arrivé", a déclaré mercredi, lors d'une conférence de presse, celui qui fut également entraîneur des Maple Leafs de Toronto et des Bruins de Boston.
"Et je peux vous dire que quand tu te fais annoncer ça dans un bureau de médecin, que t'as le cancer, c'est comme prendre une grosse masse et de donner (un coup) dans le front. A partir de ce moment, j'ai mieux apprécié les bonnes choses de la vie", a ajouté Pat Burns.
Le coprésident de l'événement, le commentateur sportif Jean Pagé, a expliqué pour sa part qu'il avait lui-même survécu à un cancer de la prostate diagnostiqué il y a 11 ans.
Ce cancer touchera un homme sur sept au cours de sa vie et un homme atteint sur 26 en mourra. Beaucoup d'hommes négligent néanmoins le dépistage.
M. Pagé a souligné que la maladie, en raison de sa proximité des fonctions sexuelles, est entourée de tabous et que les hommes hésitent à en parler. Il a noté qu'il y a encore beaucoup d'éducation et de sensibilisation à faire auprès des hommes.
"On m'a opéré en janvier 1996. Et avant l'opération mon médecin m'a dit: 'si je ne t'opère pas, ton cancer va te tuer dans les 10 prochaines années'. Ca fait ce matin 11 ans et deux mois que je suis en rémission de ce cancer. Ca m'a pris quelques années avant de sortir du placard et d'en parler, parce qu'il y a toujours une connotation avec la sexualité qui est très rapprochée", a dit M. Pagé.
"On n'a pas les moyens de perdre des forces vives, de perdre des amis, de perdre des pères, simplement parce qu'on a été négligents", a-t-il ajouté.