"C'est lui le champion compteur"
Hockey vendredi, 20 août 2004. 18:24 jeudi, 12 déc. 2024. 15:41
OTTAWA (PC) - Martin St-Louis et Brad Richards se sont retrouvés aux côtés de Mario Lemieux au premier jour du camp d'entraînement de l'équipe canadienne en vue de la Coupe du monde, vendredi à Ottawa, et les deux jeunes n'ont pas caché avoir été impressionnés.
"C'en était presque intimidant", a reconnu St-Louis.
"C'est tout un feeling, mais je ne dois pas me laisser impressionner. Je connais bien Brad, et Mario peut s'adapter à tout le monde. Mais il faudra faire attention à ne pas toujours chercher à lui remettre la rondelle. Il y avait plein de vedettes au match des étoiles aussi, et j'avais tendance à vouloir trop leur passer la rondelle."
Même prévenu, St-Louis a avoué être encore tombé dans le panneau à ses premières présences avec Lemieux .
De toute façon, a-t-il prévenu, rien ne dit qu'il va être dans le même trio une fois le tournoi en branle. L'entraîneur Pat Quinn a d'ailleurs parlé dans le même sens.
"Je lui ai dit qu'il n'avait pas à être nerveux, c'est lui le champion compteur", a dit Lemieux, en parlant de St-Louis.
"C'est tout un joueur qui a beaucoup de vitesse et surtout un gros coeur, c'est ça qui compte", a ajouté Lemieux au sujet de son compatriote québécois, avec qui il forme un duo à l'image de Mutt et Jeff!
"Je ne suis pas surpris qu'il ait gagné le championnat des compteurs, a-t-il ajouté. Richards, lui, est un fabricant de jeux."
"C'est sûr que c'est excitant et on espère que ça va marcher", a dit Richards, qui se dit favorisé d'avoir vécu l'expérience de gagner la coupe Stanley avec St-Louis à Tampa.
"Ca me rend la tâche plus facile. Normalement j'aurais été plus nerveux."
Lemieux a lui aussi relevé l'avantage d'avoir comme ailiers deux jeunes qui viennent d'apprendre à gagner.
Le leader
Eux se fient sur celui qui a été officiellement désigné capitaine pour "apprendre".
"Je suis passé par là en 1987 avec Wayne Gretzky et tous les autres et j'ai profité de l'aide des vétérans. Maintenant c'est à mon tour", a dit Lemieux de son statut de vétéran leader au sein d'une équipe qui compte une dizaine de joueurs de 25 ans et moins.
"Ce sont trois joueurs qui ont une grande vision du jeu, a noté Quinn en expliquant pourquoi il a réuni ce trio. Il y aussi de la vitesse sur les ailes et une conscience défensive, même de la part de Mario, qui avait brillé défensivement aux Jeux olympiques."
Quinn, qui a qualifié St-Louis de "meilleur joueur de la saison", s'est dit impressionné par la forme physique de Lemieux, qu'il juge nettement supérieure à celle de Salt Lake City.
"Il avait l'air d'un jeune homme! Il était visiblement heureux, comme tous les autres, d'être de retour sur la patinoire, là où il aime être. Il m'est apparu agile, à l'aise et rapide."
Lemieux a perdu une douzaine de livres et ça paraît. Il se dit en pleine forme et il a tenté de convaincre que sa hanche ne le fait plus souffrir même s'il a déclaré le contraire la semaine dernière à Pittsburgh.
"Il va prendre part aux deux premiers matchs préparatoires et au troisième si tout va bien", a déclaré Wayne Gretzky, qui agit comme directeur administratif et qui a beaucoup insisté sur l'importance du leadership de son capitaine dans le vestiaire et partout à l'extérieur de la patinoire.
"J'aimerais jouer les trois matchs", a dit Lemieux, un homme de peu de paroles.
"C'en était presque intimidant", a reconnu St-Louis.
"C'est tout un feeling, mais je ne dois pas me laisser impressionner. Je connais bien Brad, et Mario peut s'adapter à tout le monde. Mais il faudra faire attention à ne pas toujours chercher à lui remettre la rondelle. Il y avait plein de vedettes au match des étoiles aussi, et j'avais tendance à vouloir trop leur passer la rondelle."
Même prévenu, St-Louis a avoué être encore tombé dans le panneau à ses premières présences avec Lemieux .
De toute façon, a-t-il prévenu, rien ne dit qu'il va être dans le même trio une fois le tournoi en branle. L'entraîneur Pat Quinn a d'ailleurs parlé dans le même sens.
"Je lui ai dit qu'il n'avait pas à être nerveux, c'est lui le champion compteur", a dit Lemieux, en parlant de St-Louis.
"C'est tout un joueur qui a beaucoup de vitesse et surtout un gros coeur, c'est ça qui compte", a ajouté Lemieux au sujet de son compatriote québécois, avec qui il forme un duo à l'image de Mutt et Jeff!
"Je ne suis pas surpris qu'il ait gagné le championnat des compteurs, a-t-il ajouté. Richards, lui, est un fabricant de jeux."
"C'est sûr que c'est excitant et on espère que ça va marcher", a dit Richards, qui se dit favorisé d'avoir vécu l'expérience de gagner la coupe Stanley avec St-Louis à Tampa.
"Ca me rend la tâche plus facile. Normalement j'aurais été plus nerveux."
Lemieux a lui aussi relevé l'avantage d'avoir comme ailiers deux jeunes qui viennent d'apprendre à gagner.
Le leader
Eux se fient sur celui qui a été officiellement désigné capitaine pour "apprendre".
"Je suis passé par là en 1987 avec Wayne Gretzky et tous les autres et j'ai profité de l'aide des vétérans. Maintenant c'est à mon tour", a dit Lemieux de son statut de vétéran leader au sein d'une équipe qui compte une dizaine de joueurs de 25 ans et moins.
"Ce sont trois joueurs qui ont une grande vision du jeu, a noté Quinn en expliquant pourquoi il a réuni ce trio. Il y aussi de la vitesse sur les ailes et une conscience défensive, même de la part de Mario, qui avait brillé défensivement aux Jeux olympiques."
Quinn, qui a qualifié St-Louis de "meilleur joueur de la saison", s'est dit impressionné par la forme physique de Lemieux, qu'il juge nettement supérieure à celle de Salt Lake City.
"Il avait l'air d'un jeune homme! Il était visiblement heureux, comme tous les autres, d'être de retour sur la patinoire, là où il aime être. Il m'est apparu agile, à l'aise et rapide."
Lemieux a perdu une douzaine de livres et ça paraît. Il se dit en pleine forme et il a tenté de convaincre que sa hanche ne le fait plus souffrir même s'il a déclaré le contraire la semaine dernière à Pittsburgh.
"Il va prendre part aux deux premiers matchs préparatoires et au troisième si tout va bien", a déclaré Wayne Gretzky, qui agit comme directeur administratif et qui a beaucoup insisté sur l'importance du leadership de son capitaine dans le vestiaire et partout à l'extérieur de la patinoire.
"J'aimerais jouer les trois matchs", a dit Lemieux, un homme de peu de paroles.