Ça augure bien pour le Canada
Hockey dimanche, 26 avr. 2009. 17:40 mercredi, 11 déc. 2024. 19:46
Le Canada a amorcé de belle façon le Championnat mondial de hockey avec un gain de 6 à 1 face au Bélarus et c'était évident qu'il allait vaincre la Hongrie lors de son deuxième match de la compétition.
La question était plutôt de savoir de quelle façon le Canada l'emporterait et par quel pointage. Le résultat de 9 à 0 démontre que le Canada a excellé contre les Hongrois et Martin St-Louis s'est démarqué avec une récolte de quatre points (trois buts, une aide).
J'ai particulièrement apprécié le fait que le Canada a continué à travailler en équipe durant cette rencontre au lieu de tomber dans le piège de l'individualisme. Parfois, ce scénario se produit quand l'opposition n'est pas au rendez-vous, mais les joueurs canadiens ont bien distribué la rondelle et ils ont impliqué les défenseurs. Shea Weber a profité de la situation pour inscrire deux buts en avantage numérique. Ce travail efficace a fait que le gardien Chris Mason n'a pas été vraiment menacé.
À mon avis, l'entraîneur Lindy Ruff doit se concentrer sur deux objectifs présentement : développer des affinités entre ses joueurs et s'assurer que ses trios fonctionnent bien. L'unité de Jason Spezza, Dany Heatley et Derek Roy offre un bon rendement sans oublier que Steven Stamkos s'entend bien avec Martin St-Louis.
Cependant, Ruff devra effectuer quelques ajustements sur le jeu de puissance puisque je présume que le Canada aurait aimé être un peu plus dominant à ce chapitre.
Outre le jeu de puissance, je n'identifie pas beaucoup d'aspects à améliorer surtout que quelques joueurs, dont Matthew Lombardi, ont démontré de belles choses sans accaparer la feuille de pointage.
Le Canada a prouvé qu'il possède une équipe plutôt homogène et l'effort collectif importe ce qui représente la clé du succès dans une telle compétition. C'est généralement la formation qui possède une bonne chimie qui s'impose. Jusqu'à maintenant, j'ai aimé le fait que tous les joueurs s'impliquent ce qui démontre une belle harmonie au sein de l'équipe.
Pour le moment, il m'est difficile de juger la brigade défensive canadienne qui a accordé un seul but en deux parties. Je peux toutefois affirmer que j'aime bien la relance des défenseurs et l'appui de l'attaque. De plus, les défenseurs n'hésitent pas à décocher plusieurs lancers vers le filet. Ce sera plus facile de les évaluer contre une équipe plus menaçante.
Je m'attends à ce que le Canada joue de mieux en mieux grâce à de petits ajustements sur l'avantage numérique et une meilleure cohésion au niveau des passes.
Bien sûr, le Canada devra être soudé quand il fera face à un défi plus corsé. Les Canadiens misent sur un capitaine expérimenté en Shane Doan sans oublier la présence de quelques vétérans comme Dany Heatley. Ces vétérans devrons jouer un rôle essentiel pour que les jeunes suivent leur exemple et qu'ils amènent de l'enthousiasme. Les matchs exigeants permettront de voir la réaction de cette équipe.
Le travail des joueurs canadiens me surprend, ils ont très bien réagi face à des adversaires battus d'avance comme le Bélarus et la Hongrie.
*Propos recueillis par Éric Leblanc
La question était plutôt de savoir de quelle façon le Canada l'emporterait et par quel pointage. Le résultat de 9 à 0 démontre que le Canada a excellé contre les Hongrois et Martin St-Louis s'est démarqué avec une récolte de quatre points (trois buts, une aide).
J'ai particulièrement apprécié le fait que le Canada a continué à travailler en équipe durant cette rencontre au lieu de tomber dans le piège de l'individualisme. Parfois, ce scénario se produit quand l'opposition n'est pas au rendez-vous, mais les joueurs canadiens ont bien distribué la rondelle et ils ont impliqué les défenseurs. Shea Weber a profité de la situation pour inscrire deux buts en avantage numérique. Ce travail efficace a fait que le gardien Chris Mason n'a pas été vraiment menacé.
À mon avis, l'entraîneur Lindy Ruff doit se concentrer sur deux objectifs présentement : développer des affinités entre ses joueurs et s'assurer que ses trios fonctionnent bien. L'unité de Jason Spezza, Dany Heatley et Derek Roy offre un bon rendement sans oublier que Steven Stamkos s'entend bien avec Martin St-Louis.
Cependant, Ruff devra effectuer quelques ajustements sur le jeu de puissance puisque je présume que le Canada aurait aimé être un peu plus dominant à ce chapitre.
Outre le jeu de puissance, je n'identifie pas beaucoup d'aspects à améliorer surtout que quelques joueurs, dont Matthew Lombardi, ont démontré de belles choses sans accaparer la feuille de pointage.
Le Canada a prouvé qu'il possède une équipe plutôt homogène et l'effort collectif importe ce qui représente la clé du succès dans une telle compétition. C'est généralement la formation qui possède une bonne chimie qui s'impose. Jusqu'à maintenant, j'ai aimé le fait que tous les joueurs s'impliquent ce qui démontre une belle harmonie au sein de l'équipe.
Pour le moment, il m'est difficile de juger la brigade défensive canadienne qui a accordé un seul but en deux parties. Je peux toutefois affirmer que j'aime bien la relance des défenseurs et l'appui de l'attaque. De plus, les défenseurs n'hésitent pas à décocher plusieurs lancers vers le filet. Ce sera plus facile de les évaluer contre une équipe plus menaçante.
Je m'attends à ce que le Canada joue de mieux en mieux grâce à de petits ajustements sur l'avantage numérique et une meilleure cohésion au niveau des passes.
Bien sûr, le Canada devra être soudé quand il fera face à un défi plus corsé. Les Canadiens misent sur un capitaine expérimenté en Shane Doan sans oublier la présence de quelques vétérans comme Dany Heatley. Ces vétérans devrons jouer un rôle essentiel pour que les jeunes suivent leur exemple et qu'ils amènent de l'enthousiasme. Les matchs exigeants permettront de voir la réaction de cette équipe.
Le travail des joueurs canadiens me surprend, ils ont très bien réagi face à des adversaires battus d'avance comme le Bélarus et la Hongrie.
*Propos recueillis par Éric Leblanc