"Ça demeure une industrie difficile"
Hockey lundi, 5 nov. 2007. 13:55 dimanche, 15 déc. 2024. 03:29
MONTREAL - Le propriétaire du Canadien de Montréal, George Gillett, affirme que la situation financière de son équipe demeure difficile malgré la montée en flèche du huard, mais il reconnaît que le renversement de la tendance lui donne une nouvelle marge de manoeuvre.
Le dollar canadien oscillait autour de 0,62 $ US lorsque George Gillett a acquis le Canadien en 2001. Des observateurs avaient d'ailleurs, à l'époque, remis en question la sagesse de se porter acquéreur d'une entreprise dont les dépenses sont en dollars américains alors que ses revenus sont en dollars canadiens.
La valeur du huard s'établit maintenant aux environs de 1,07 $ US.
"Nous devions faire face à un désavantage de 38 pour cent il y a six ans, alors qu'aujourd'hui nous bénéficions d'un avantage de sept pour cent. C'est un revirement assez considérable", a dit M. Gillett en entrevue à La Presse Canadienne.
Il a cependant fait valoir que, quelle que soit la valeur du huard, le plafond salarial demeure un obstacle incontournable qu'il faut respecter.
En contrepartie, il a ajouté que l'équipe est maintenant en mesure de s'approcher de manière plus agressive de ce plafond avec un mélange de jeunes joueurs de talent et de joueurs autonomes.
"Le contexte économique est certainement plus favorable aujourd'hui qu'il l'était il y a six ans, a-t-il dit. Ca rend les choses plus faciles. Mais ça demeure une industrie difficile, compte tenu que le masse salariale des joueurs représente toujours 54 ou 55 pour cent du total des revenus."
M. Gillett rappelle de plus que le Canadien est sérieusement désavantagé au chapitre de l'impôt foncier, qui représente un montant supérieur aux taxes foncières des 29 autres équipes combinées, selon lui. Le Canadien conteste d'ailleurs l'évaluation de la Ville de Montréal devant les tribunaux.
Enfin, il souligne que le CH fait partie des équipes rentables qui doivent verser une part de leurs revenus aux 11 qui ont les plus faibles revenus de la Ligue nationale de hockey.
Par ailleurs, George Gillett ne s'attend pas à ce que les joueurs réclament d'être payés dans la devise la plus forte. Le propriétaire note d'une part qu'il reste toujours quatre ans à la convention collective des joueurs et, d'autre part, que la question n'a pas été soulevée jusqu'ici. Si elle devait l'être, M. Gillett s'est dit confiant de voir le commissaire Gary Bettman s'en occuper.
Le dollar canadien oscillait autour de 0,62 $ US lorsque George Gillett a acquis le Canadien en 2001. Des observateurs avaient d'ailleurs, à l'époque, remis en question la sagesse de se porter acquéreur d'une entreprise dont les dépenses sont en dollars américains alors que ses revenus sont en dollars canadiens.
La valeur du huard s'établit maintenant aux environs de 1,07 $ US.
"Nous devions faire face à un désavantage de 38 pour cent il y a six ans, alors qu'aujourd'hui nous bénéficions d'un avantage de sept pour cent. C'est un revirement assez considérable", a dit M. Gillett en entrevue à La Presse Canadienne.
Il a cependant fait valoir que, quelle que soit la valeur du huard, le plafond salarial demeure un obstacle incontournable qu'il faut respecter.
En contrepartie, il a ajouté que l'équipe est maintenant en mesure de s'approcher de manière plus agressive de ce plafond avec un mélange de jeunes joueurs de talent et de joueurs autonomes.
"Le contexte économique est certainement plus favorable aujourd'hui qu'il l'était il y a six ans, a-t-il dit. Ca rend les choses plus faciles. Mais ça demeure une industrie difficile, compte tenu que le masse salariale des joueurs représente toujours 54 ou 55 pour cent du total des revenus."
M. Gillett rappelle de plus que le Canadien est sérieusement désavantagé au chapitre de l'impôt foncier, qui représente un montant supérieur aux taxes foncières des 29 autres équipes combinées, selon lui. Le Canadien conteste d'ailleurs l'évaluation de la Ville de Montréal devant les tribunaux.
Enfin, il souligne que le CH fait partie des équipes rentables qui doivent verser une part de leurs revenus aux 11 qui ont les plus faibles revenus de la Ligue nationale de hockey.
Par ailleurs, George Gillett ne s'attend pas à ce que les joueurs réclament d'être payés dans la devise la plus forte. Le propriétaire note d'une part qu'il reste toujours quatre ans à la convention collective des joueurs et, d'autre part, que la question n'a pas été soulevée jusqu'ici. Si elle devait l'être, M. Gillett s'est dit confiant de voir le commissaire Gary Bettman s'en occuper.