Ça risque de s'éterniser
Hockey samedi, 2 oct. 2004. 12:27 dimanche, 15 déc. 2024. 15:35
Selon les commandements de Gary Bettman, les équipes de la LNH doivent prévenir une fenêtre de 30 jours dans le cas d'un règlement du conflit qui paralyse le hockey professionnel. Par conséquent, il faut éliminer le mois d'octobre. Un premier mois à la poubelle et vous pouvez parier qu'il en aura plusieurs.
Peut-être les mois d'avril, de mai et de juin.
Les deux entêtés continuent de se faire la gueule. Aucun d'eux ne veut appeler l'autre car cela consituerait une mauvaise note au dossier de l'ego.
Pendant ce temps, la ligue congédie plus de 100 employés, les travailleurs surnuméraires sont privés de revenus importants et, chez les millionnaires du hockey, on s'inquiète à propos des assurances! On a bien raison de mentionner que tout ce beau monde est vraiment déconnecté de la réalité.
Entre-temps, les réactions aux États-Unis devraient sonner l'alarme dans les deux clans. Ce conflit va faire un mal irréparable au hockey professionnel. Un chroniqueur de Philadelphie écrivait cette semaine: "On s'en fout du hockey professionnel. Les séries éliminatoires du baseball vont débuter dans quelques jours; la NFL poursuit ses activités et le spectacle n'a jamais été aussi relevé; la NBA va lancer une nouvelle saison en novembre; il y aura les éliminatoires de la NFL en décembre et en janvier, le Super Bowl par la suite, puis les matchs universitaires de football et de basketball. Le hockey peut toujours se détruire, ça ne laissera pas trop de traces... sauf peut-être en avril quand la vraie saison débute."
Écrit un chroniqueur de la Floride: "Y a-t-il un arrêt de travail dans la LNH? Je l'ignore, mais je ne vois aucun article dans les journaux sur le hockey. N'est-ce pas la période des camps d'entraînement? De toute façon, Shaquille O'Neal vient de débarquer à Miami et Michael Jordan s'amène. C'est vrai que les Dolphins sont pourris, mais il y a le football universitaire. En tout cas, le hockey ne pouvait choisir un meilleur moment pour annoncer ses funérailles."
On se bat pour un plafond salarial, on claironne qu'une taxe punitive ferait l'affaire, mais le hockey, qui générait des revenus de 2,1 milliards de dollars par saison avant l'arrêt de travail, aura du mal à regrouper une telle somme si jamais les membres de l'industrie décident de faire un effort pour sauver les meubles. Des observateurs affirment que la LNH aura de la difficulté à atteindre 1,5 milliard en revenus à la reprise des activités.
Plafond salarial ou pas, taxe punitive ou non, en bout de ligne, des concessions fermeront leurs portes et les équipes auront de moins en moins de ressources pour payer les joueurs.
Un beau conflit, n'est-ce pas?
Les deux chapeaux de Mario Lemieux
Il n'y a qu'une façon de faire quand on porte deux chapeaux et c,est de ne rien commenter. Mario Lemieux l'a compris.
Alors qu'il participait à une campagne de financement pour des oeuvres de charité, cette semaine, à Pittsburgh, on lui a évidemment demandé son opinion sur le conflit de travail dans la LNH.
Comme propriétaire? "Vous savez très bien que je ne peux rien dire, c'est la consigne", a-t-il indiqué. Déjà que le président des Kings de Los Angeles, Tim Leiweke, s'est vu imposer une amende de 100 000 $ pour avoir traité Bob Goodenow de menteur invétéré, lors d'une émission de radio.
Comme joueur? "Encore là, je dois garder le silence", a-t-il répété.
Lemieux confirme toutefois que Bettman ne l'a pas invité à se joindre aux discussions, "mais je me demande si je serais vraiment à l'aise dans un tel contexte. Je suis cependant prêt à faire n'importe quoi pour que le conflit prenne fin."
Il faudrait d'abord que Bettman et Goodenow se parlent...
Mario et Patrick
Le réseau Fox Sports vient de publier sa liste des 10 plus importantes prises de bec entre joueurs et entraîneurs, tous sports confondus. Le hockey y tient une place, au 9e rang. L'altercation choisie est celle entre Mario Tremblay et Patrick Roy.
Vous vous rappelez, un samedi soir au Forum, en 1995, contre les Red Wings de Detroit, alors que l'entraîneur du Canadien, qui n'entretenait pas les meilleures relations au monde avec son gardien, l'avait laissé devant le filet alors que la lumière rouge s'allumait plus souvent que les flashs des photographes.
Les deux hommes ne s'étaient pas engueulés derrière le banc, mais leurs états d'âme pouvaient facilement se lire sur leurs visages, et sur celui de Ronald Corey.
Peut-être les mois d'avril, de mai et de juin.
Les deux entêtés continuent de se faire la gueule. Aucun d'eux ne veut appeler l'autre car cela consituerait une mauvaise note au dossier de l'ego.
Pendant ce temps, la ligue congédie plus de 100 employés, les travailleurs surnuméraires sont privés de revenus importants et, chez les millionnaires du hockey, on s'inquiète à propos des assurances! On a bien raison de mentionner que tout ce beau monde est vraiment déconnecté de la réalité.
Entre-temps, les réactions aux États-Unis devraient sonner l'alarme dans les deux clans. Ce conflit va faire un mal irréparable au hockey professionnel. Un chroniqueur de Philadelphie écrivait cette semaine: "On s'en fout du hockey professionnel. Les séries éliminatoires du baseball vont débuter dans quelques jours; la NFL poursuit ses activités et le spectacle n'a jamais été aussi relevé; la NBA va lancer une nouvelle saison en novembre; il y aura les éliminatoires de la NFL en décembre et en janvier, le Super Bowl par la suite, puis les matchs universitaires de football et de basketball. Le hockey peut toujours se détruire, ça ne laissera pas trop de traces... sauf peut-être en avril quand la vraie saison débute."
Écrit un chroniqueur de la Floride: "Y a-t-il un arrêt de travail dans la LNH? Je l'ignore, mais je ne vois aucun article dans les journaux sur le hockey. N'est-ce pas la période des camps d'entraînement? De toute façon, Shaquille O'Neal vient de débarquer à Miami et Michael Jordan s'amène. C'est vrai que les Dolphins sont pourris, mais il y a le football universitaire. En tout cas, le hockey ne pouvait choisir un meilleur moment pour annoncer ses funérailles."
On se bat pour un plafond salarial, on claironne qu'une taxe punitive ferait l'affaire, mais le hockey, qui générait des revenus de 2,1 milliards de dollars par saison avant l'arrêt de travail, aura du mal à regrouper une telle somme si jamais les membres de l'industrie décident de faire un effort pour sauver les meubles. Des observateurs affirment que la LNH aura de la difficulté à atteindre 1,5 milliard en revenus à la reprise des activités.
Plafond salarial ou pas, taxe punitive ou non, en bout de ligne, des concessions fermeront leurs portes et les équipes auront de moins en moins de ressources pour payer les joueurs.
Un beau conflit, n'est-ce pas?
Les deux chapeaux de Mario Lemieux
Il n'y a qu'une façon de faire quand on porte deux chapeaux et c,est de ne rien commenter. Mario Lemieux l'a compris.
Alors qu'il participait à une campagne de financement pour des oeuvres de charité, cette semaine, à Pittsburgh, on lui a évidemment demandé son opinion sur le conflit de travail dans la LNH.
Comme propriétaire? "Vous savez très bien que je ne peux rien dire, c'est la consigne", a-t-il indiqué. Déjà que le président des Kings de Los Angeles, Tim Leiweke, s'est vu imposer une amende de 100 000 $ pour avoir traité Bob Goodenow de menteur invétéré, lors d'une émission de radio.
Comme joueur? "Encore là, je dois garder le silence", a-t-il répété.
Lemieux confirme toutefois que Bettman ne l'a pas invité à se joindre aux discussions, "mais je me demande si je serais vraiment à l'aise dans un tel contexte. Je suis cependant prêt à faire n'importe quoi pour que le conflit prenne fin."
Il faudrait d'abord que Bettman et Goodenow se parlent...
Mario et Patrick
Le réseau Fox Sports vient de publier sa liste des 10 plus importantes prises de bec entre joueurs et entraîneurs, tous sports confondus. Le hockey y tient une place, au 9e rang. L'altercation choisie est celle entre Mario Tremblay et Patrick Roy.
Vous vous rappelez, un samedi soir au Forum, en 1995, contre les Red Wings de Detroit, alors que l'entraîneur du Canadien, qui n'entretenait pas les meilleures relations au monde avec son gardien, l'avait laissé devant le filet alors que la lumière rouge s'allumait plus souvent que les flashs des photographes.
Les deux hommes ne s'étaient pas engueulés derrière le banc, mais leurs états d'âme pouvaient facilement se lire sur leurs visages, et sur celui de Ronald Corey.