Cammalleri et Subban sonnent la charge
Hockey vendredi, 17 déc. 2010. 00:01 jeudi, 12 déc. 2024. 13:00
MONTRÉAL - Si la plupart des buts marqués lors de la victoire de 4-3 du Canadien contre les Bruins, jeudi, n'ont pas été des plus spectaculaires, la rencontre a quand même donné plus que sa part de coups d'éclat.
Il y a eu le but marqué sur un tir de punition de Michael Cammalleri, ainsi que le combat de ce dernier face à David Krejci.
Et il y a eu la mise en échec de P.K. Subban aux dépens de Brad Marchand, réalisée près de la ligne bleue, qui a littéralement coupé le souffle de ce dernier, et tué dans l'oeuf une première tentative de remontée des Bruins.
Et comme c'est devenu l'habitude, on a tendance à magnifier chaque geste spectaculaire que réalise Subban cette saison. Certains parlaient même de point tournant, jeudi, en évoquant cette séquence.
«Allons-y, faisons-en le jeu du match!, a lancé Cammalleri, sourire en coin. Mais au fond, ce sont toutes les petites choses qui s'additionnent qui font la différence.
«Reste que ce geste-là a donné de l'énergie à l'équipe, a reconnu Cammalleri. Le jour n'est pas loin où il va avoir une réputation de joueur qui peut changer un match avec une mise en échec. Les gars devront maintenant lever la tête lorsqu'ils se dirigent de son côté.»
«Au cours de ma carrière, je n'ai jamais été du genre à réussir des mises en échec de la hanche», a indiqué Subban, qui a souvent effectué plusieurs pas, cette saison, pour aller mettre en échec un adversaire. «Mais on dirait que cette saison, plusieurs joueurs se sont rendus vulnérables à ça.
«Tant et aussi longtemps que je ne me placerai par hors-position et que je ne risquerai pas de donner à l'équipe adverse une attaque en surnombre, je vais continuer de tenter ma chance, de m'avancer pour compléter ma mise en échec.»
Cammalleri a indiqué ne jamais avoir songé à effectuer une pirouette - un «spin-o-rama», si vous préférez - lorsqu'on lui a accordé le tir de punition en début de match.
«Je ne voulais mettre personne en colère!», a-t-il lancé.
«C'était un moment très spécial. L'arbitre a accordé le tir de punition, la foule s'est levée, tout est arrivé très vite... J'ai juste essayé de me calmer, je me suis dit que j'allais savourer le moment.»
À propos de son combat, Cammalleri a expliqué qu'il a d'abord reculé devant Krejci parce qu'il venait de passer beaucoup de temps sur la glace et voulait souffler un peu.
«C'était mon premier (combat dans la LNH). Au début de ma carrière, je me suis battu au camp d'entraînement mais ça, ça ne compte pas», a affirmé celui qui a rappelé, par contre, qu'il s'est souvent battu dans les rangs juniors.
«Comme je jouais en Ontario, on me sautait dessus à peu près une fois par semaine!»
Dans le vestiaire après le match, pour rire, on a salué la victoire aux poings de Cammalleri en faisant jouer les premières notes de Eye of the Tiger, la chanson-thème du film Rocky III.
«À Rocky», a d'ailleurs répondu Jacques Martin quand on lui a demandé à quoi il a pensé quand il a vu Cammalleri jeter les gants.
«Ce sont des choses qui arrivent sous le coup de l'émotion, a ajouté l'entraîneur du CH. Ça démontre qu'il y avait beaucoup d'émotions dans l'air lors du match de ce soir.»
Pacioretty louangé
Martin a par ailleurs louangé Max Pacioretty, et pas seulement parce que ce dernier a obtenu ses deux premiers points depuis son rappel des mineures.
«Il a complété une mise en échec aux dépens de Mark Recchi qui, selon moi, a eu autant d'impact sur le match que celle de P.K. Subban», a noté le vétéran entraîneur.
Pacioretty avait déclaré en début de semaine que le temps était maintenant venu pour lui de briller avec le Canadien. C'est ce qu'il fait jusqu'ici.
«Je remplis ma promesse, on dirait», a commenté celui qui a brillé en complétant des jeux qui, ironiquement, n'étaient pas éclatants du tout.
«C'est quelque chose que Guy Boucher m'a montré», a dit Pacioretty en parlant de l'ancien entraîneur des Bulldogs de Hamilton qui dirige maintenant le Lightning de Tampa Bay. «Les buts n'ont pas besoin d'être toujours jolis. Il faut lancer au filet en se disant que ça va finir par provoquer de bonnes choses.»
Le point de vue des Bruins
Sans surprise, les joueurs des Bruins n'ont pas perçu tous ces jeux-là de la même manière.
«J'ai été surpris qu'on accorde un tir de pénalité, a dit le gardien des Bruins Tim Thomas. C'est dommage que le résultat du match ait été décidé par un tir de pénalité dans les deux premières minutes de jeu sur une séquence où je ne croyais même pas qu'on avait commis une infraction. Dans ma préparation d'avant-match, je n'avais pas envisagé ça.»
«Non, je n'ai pas été surpris de l'invitation à se battre que m'a faite Cammalleri, j'ai initié le tout moi-même», a quand à lui réagi Krejci, qui a dit avoir répliqué à un geste de l'attaquant du Canadien qui lui a déplu. «Les petits coups sournois, les arbitres ne peuvent pas tous les voir. Ces petits joueurs sont comme ça, toujours à la limite de la légalité. C'est dur pour les arbitres de tout voir. Je n'ai pas apprécié la mise en échec qu'il a tentée de me donner, et c'est pour ça que j'ai réagi.
«Ce n'était pas de la frustration de ma part. Je n'apprécie pas de recevoir des coups semblables.»
Il y a eu le but marqué sur un tir de punition de Michael Cammalleri, ainsi que le combat de ce dernier face à David Krejci.
Et il y a eu la mise en échec de P.K. Subban aux dépens de Brad Marchand, réalisée près de la ligne bleue, qui a littéralement coupé le souffle de ce dernier, et tué dans l'oeuf une première tentative de remontée des Bruins.
Et comme c'est devenu l'habitude, on a tendance à magnifier chaque geste spectaculaire que réalise Subban cette saison. Certains parlaient même de point tournant, jeudi, en évoquant cette séquence.
«Allons-y, faisons-en le jeu du match!, a lancé Cammalleri, sourire en coin. Mais au fond, ce sont toutes les petites choses qui s'additionnent qui font la différence.
«Reste que ce geste-là a donné de l'énergie à l'équipe, a reconnu Cammalleri. Le jour n'est pas loin où il va avoir une réputation de joueur qui peut changer un match avec une mise en échec. Les gars devront maintenant lever la tête lorsqu'ils se dirigent de son côté.»
«Au cours de ma carrière, je n'ai jamais été du genre à réussir des mises en échec de la hanche», a indiqué Subban, qui a souvent effectué plusieurs pas, cette saison, pour aller mettre en échec un adversaire. «Mais on dirait que cette saison, plusieurs joueurs se sont rendus vulnérables à ça.
«Tant et aussi longtemps que je ne me placerai par hors-position et que je ne risquerai pas de donner à l'équipe adverse une attaque en surnombre, je vais continuer de tenter ma chance, de m'avancer pour compléter ma mise en échec.»
Cammalleri a indiqué ne jamais avoir songé à effectuer une pirouette - un «spin-o-rama», si vous préférez - lorsqu'on lui a accordé le tir de punition en début de match.
«Je ne voulais mettre personne en colère!», a-t-il lancé.
«C'était un moment très spécial. L'arbitre a accordé le tir de punition, la foule s'est levée, tout est arrivé très vite... J'ai juste essayé de me calmer, je me suis dit que j'allais savourer le moment.»
À propos de son combat, Cammalleri a expliqué qu'il a d'abord reculé devant Krejci parce qu'il venait de passer beaucoup de temps sur la glace et voulait souffler un peu.
«C'était mon premier (combat dans la LNH). Au début de ma carrière, je me suis battu au camp d'entraînement mais ça, ça ne compte pas», a affirmé celui qui a rappelé, par contre, qu'il s'est souvent battu dans les rangs juniors.
«Comme je jouais en Ontario, on me sautait dessus à peu près une fois par semaine!»
Dans le vestiaire après le match, pour rire, on a salué la victoire aux poings de Cammalleri en faisant jouer les premières notes de Eye of the Tiger, la chanson-thème du film Rocky III.
«À Rocky», a d'ailleurs répondu Jacques Martin quand on lui a demandé à quoi il a pensé quand il a vu Cammalleri jeter les gants.
«Ce sont des choses qui arrivent sous le coup de l'émotion, a ajouté l'entraîneur du CH. Ça démontre qu'il y avait beaucoup d'émotions dans l'air lors du match de ce soir.»
Pacioretty louangé
Martin a par ailleurs louangé Max Pacioretty, et pas seulement parce que ce dernier a obtenu ses deux premiers points depuis son rappel des mineures.
«Il a complété une mise en échec aux dépens de Mark Recchi qui, selon moi, a eu autant d'impact sur le match que celle de P.K. Subban», a noté le vétéran entraîneur.
Pacioretty avait déclaré en début de semaine que le temps était maintenant venu pour lui de briller avec le Canadien. C'est ce qu'il fait jusqu'ici.
«Je remplis ma promesse, on dirait», a commenté celui qui a brillé en complétant des jeux qui, ironiquement, n'étaient pas éclatants du tout.
«C'est quelque chose que Guy Boucher m'a montré», a dit Pacioretty en parlant de l'ancien entraîneur des Bulldogs de Hamilton qui dirige maintenant le Lightning de Tampa Bay. «Les buts n'ont pas besoin d'être toujours jolis. Il faut lancer au filet en se disant que ça va finir par provoquer de bonnes choses.»
Le point de vue des Bruins
Sans surprise, les joueurs des Bruins n'ont pas perçu tous ces jeux-là de la même manière.
«J'ai été surpris qu'on accorde un tir de pénalité, a dit le gardien des Bruins Tim Thomas. C'est dommage que le résultat du match ait été décidé par un tir de pénalité dans les deux premières minutes de jeu sur une séquence où je ne croyais même pas qu'on avait commis une infraction. Dans ma préparation d'avant-match, je n'avais pas envisagé ça.»
«Non, je n'ai pas été surpris de l'invitation à se battre que m'a faite Cammalleri, j'ai initié le tout moi-même», a quand à lui réagi Krejci, qui a dit avoir répliqué à un geste de l'attaquant du Canadien qui lui a déplu. «Les petits coups sournois, les arbitres ne peuvent pas tous les voir. Ces petits joueurs sont comme ça, toujours à la limite de la légalité. C'est dur pour les arbitres de tout voir. Je n'ai pas apprécié la mise en échec qu'il a tentée de me donner, et c'est pour ça que j'ai réagi.
«Ce n'était pas de la frustration de ma part. Je n'apprécie pas de recevoir des coups semblables.»