Cammalleri n'a pas oublié Mark Bavis
Hockey samedi, 10 sept. 2011. 16:37 jeudi, 12 déc. 2024. 15:47
BROSSARD, Qc - À tous les 11 septembre depuis une décennie, Mike Cammalleri a une pensée particulière pour l'une des quelque 3000 victimes des tragiques événements qui ont changé la face du monde en 2001.
Il y a 10 ans, à l'âge de 19 ans, Cammalleri avait été très attristé par la perte du recruteur Mark Bavis, celui qui avait convaincu les Kings de Los Angeles de miser sur lui à l'occasion de la séance de repêchage de la LNH, quelques mois plus tôt.
Bavis, qui n'était âgé que de 31 ans, et Garnet «Ace» Bailey, 53 ans, directeur du recrutement professionnel chez les Kings, se trouvaient à bord du vol 175 de la compagnie United, en partance de l'aéroport Logan de Boston, qui a été détourné dans la deuxième tour du World Trade Center, à New York. Le duo se rendait à El Segundo, en Californie, pour l'ouverture du camp d'entraînement des Kings.
Dix ans plus tard, la communauté du hockey n'a pas oublié. Les Kings ont honoré la mémoire de Bavis et de Bailey, en créant entre autres un fonds commémoratif. L'ailier gauche du Canadien, lui, conserve de bons souvenirs de celui qui a directement influencé le début de sa carrière dans la LNH.
«Ça m'avait viré à l'envers et j'avais durement encaissé le choc, a raconté Cammalleri à La Presse Canadienne, même si je connaissais Mark depuis peu de temps. Il était à l'emploi des Kings depuis à peine un an. Il suivait les activités de la NCAA (hockey universitaire américain) et moi je jouais à l'Université du Michigan (avec les Spartans). Il était venu me voir jouer plusieurs fois et nous avions pris quelques lunchs ensemble. Il me disait qu'il me voyait dans sa soupe et qu'il pousserait fort pour que les Kings me repêchent.»
L'Américain Bavis, un ancien joueur de l'Université de Boston (BU) qu'on disait déjà très prometteur dans ses nouvelles tâches, avait bien vendu sa salade puisque les Kings avaient choisi Cammalleri au deuxième tour, 49e au total, en juin 2001.
«Je dois ma sélection à Mark. Les Kings m'ont repêché sous sa recommandation», dit-il.
Bavis avait également persuadé les dirigeants des Kings de miser sur un autre de ses poulains, Dave Steckel, de l'Université Ohio State, à l'aide du second choix de premier tour de l'équipe, au 30e rang. Steckel est un membre des Devils du New Jersey.
Cammalleri ne connaissait pas beaucoup Bailey, mais il a gardé le contact avec la famille Bavis. Il a renoué pas plus tard que cette semaine avec le frère jumeau de Mark, Mike, entraîneur associé à BU, qui était de passage à Montréal.
«On ne se voit pas sur une base régulière, a précisé l'athlète âgé de 29 ans natif de Richmond Hill, en Ontario. C'était une première formellement, en fait. Nous avons passé la soirée ensemble.»
Quand Cammalleri repense aux attentats terroristes du 11 septembre, ça lui fait toujours mal au cœur de constater combien de gens et de familles ont été ou sont encore affectés par toutes ces pertes.
«C'est fou combien de personnes ont été touchées, à divers degrés. C'est la même chose pour la tragédie aérienne en Russie cette semaine. Toutes ces jeunes vies fauchées, vous détestez voir ça», a-t-il affirmé.
«La réalité, implacable, c'est que nous allons tous mourir un jour, a résumé Cammalleri. Mais vous souhaitez voir les gens vivre le plus longtemps et être le plus heureux possible. Quand des familles doivent enterrer de jeunes membres, c'est toujours une tragédie.»
Il y a 10 ans, à l'âge de 19 ans, Cammalleri avait été très attristé par la perte du recruteur Mark Bavis, celui qui avait convaincu les Kings de Los Angeles de miser sur lui à l'occasion de la séance de repêchage de la LNH, quelques mois plus tôt.
Bavis, qui n'était âgé que de 31 ans, et Garnet «Ace» Bailey, 53 ans, directeur du recrutement professionnel chez les Kings, se trouvaient à bord du vol 175 de la compagnie United, en partance de l'aéroport Logan de Boston, qui a été détourné dans la deuxième tour du World Trade Center, à New York. Le duo se rendait à El Segundo, en Californie, pour l'ouverture du camp d'entraînement des Kings.
Dix ans plus tard, la communauté du hockey n'a pas oublié. Les Kings ont honoré la mémoire de Bavis et de Bailey, en créant entre autres un fonds commémoratif. L'ailier gauche du Canadien, lui, conserve de bons souvenirs de celui qui a directement influencé le début de sa carrière dans la LNH.
«Ça m'avait viré à l'envers et j'avais durement encaissé le choc, a raconté Cammalleri à La Presse Canadienne, même si je connaissais Mark depuis peu de temps. Il était à l'emploi des Kings depuis à peine un an. Il suivait les activités de la NCAA (hockey universitaire américain) et moi je jouais à l'Université du Michigan (avec les Spartans). Il était venu me voir jouer plusieurs fois et nous avions pris quelques lunchs ensemble. Il me disait qu'il me voyait dans sa soupe et qu'il pousserait fort pour que les Kings me repêchent.»
L'Américain Bavis, un ancien joueur de l'Université de Boston (BU) qu'on disait déjà très prometteur dans ses nouvelles tâches, avait bien vendu sa salade puisque les Kings avaient choisi Cammalleri au deuxième tour, 49e au total, en juin 2001.
«Je dois ma sélection à Mark. Les Kings m'ont repêché sous sa recommandation», dit-il.
Bavis avait également persuadé les dirigeants des Kings de miser sur un autre de ses poulains, Dave Steckel, de l'Université Ohio State, à l'aide du second choix de premier tour de l'équipe, au 30e rang. Steckel est un membre des Devils du New Jersey.
Cammalleri ne connaissait pas beaucoup Bailey, mais il a gardé le contact avec la famille Bavis. Il a renoué pas plus tard que cette semaine avec le frère jumeau de Mark, Mike, entraîneur associé à BU, qui était de passage à Montréal.
«On ne se voit pas sur une base régulière, a précisé l'athlète âgé de 29 ans natif de Richmond Hill, en Ontario. C'était une première formellement, en fait. Nous avons passé la soirée ensemble.»
Quand Cammalleri repense aux attentats terroristes du 11 septembre, ça lui fait toujours mal au cœur de constater combien de gens et de familles ont été ou sont encore affectés par toutes ces pertes.
«C'est fou combien de personnes ont été touchées, à divers degrés. C'est la même chose pour la tragédie aérienne en Russie cette semaine. Toutes ces jeunes vies fauchées, vous détestez voir ça», a-t-il affirmé.
«La réalité, implacable, c'est que nous allons tous mourir un jour, a résumé Cammalleri. Mais vous souhaitez voir les gens vivre le plus longtemps et être le plus heureux possible. Quand des familles doivent enterrer de jeunes membres, c'est toujours une tragédie.»