L'ancien capitaine et ancien directeur général du Canadien de Montréal Serge Savard s'explique mal comment le dossier de l'actuel capitaine Max Pacioretty ait pu atteindre un tel niveau de tension. Il ne comprend pas non plus comment aucune solution n'a pu être trouvée depuis la fin de la saison.

On ne voit pas tous les ans des situations comme celle de Max Pacioretty. Qu'il soit échangé ou non, ce qui dérange Serge Savard, c'est le temps que ça prend à régler le dossier.
 

« Max Pacioretty est une personne extraordinaire! »

«Quand tu commences une saison, tu as eu tout l'été pour régler tes petits bobos et tes petits problèmes. Tu souhaiterais commencer la saison très enthousiaste. Il y aura le tournoi de golf lundi prochain et tout le monde devrait être heureux. La prochaine saison approche à grands pas et tout le monde a hâte que ça aille bien avec le Club de hockey Canadien. Je conterais des menteries si je vous disais que ça allait bien en ce moment. Réglons tous ces petits problèmes-là.»

« Ça serait le fun de voir un Pacioretty souriant dans la chambre. Le problème, ça se règle en haut. Sois, tu signes un contrat ou tu l'échanges. Il ne faut pas que la situation perdure indéfiniment.»

Les joueurs du Tricolore sondés cet été ont tous donné leur appui à Max Pacioretty, mentionnant qu'il devait rester le capitaine de l'équipe et Savard aborde dans le même sens.  «Moi, Pacioretty, ce que je connais de lui, c'est un excellent capitaine. Il peut encore être un excellent leader pour le club.  Il y a des petits jeunes qui s'en viennent et ils doivent être bien entourés. Les quatre choix de deuxième ronde et le choix de première ronde, ça prend des vétérans pour casser ça en haut.»

L'attitude a aussi été un sujet récurrent depuis la fin de la dernière saison. Selon Savard, un problème d'attitude ne se règle pas uniquement avec les joueurs.

 « C'est tout le monde. L'attitude, ça commence par en haut. C'est à eux de régler ces problèmes-là et d'avoir une bonne attitude en haut. Ce n'est pas différent d'une famille avec quatre ou cinq enfants. Il y en a toujours qui ne prennent pas le pas. Qu'est-ce qui arrive ? Les parents vont régler le petit problème qu'ils ont.  Il ne faut pas arriver chaque année avec ton meilleur club et dire on a un problème d'attitude. C'était une attitude avec Subban, c'est une attitude avec Pacioretty puis c'est toujours l'attitude. L'attitude, ça se règle et ça commence par en haut.»