La contribution offensive de Paul Byron est une des belles surprises de ce début de saison. À tel point que certains se demandent si le Canadien n’est pas tombé sur un de ces joueurs qui se découvrent un talent offensif sur le tard.

La production accrue de Byron est en partie attribuable à un temps de jeu accru, ainsi qu’au fait qu’il a converti 25 % de ses tirs en buts depuis le début de la saison. Même si Byron est historiquement un tireur efficace, il ne gardera pas ce rythme éternellement.

À forces égales, le détail de sa contribution nous montre qu’il ne se classe pas dans les six meilleurs attaquants de club, mais plutôt dans le groupe des joueurs de soutien.

Paul Byron à forces égales

En zone offensive

N

Rang*

Chances de marquer

4,3

7

Passes vers l'enclave

3,8

10

Entrées en zone offensive

N

Rang

Contrôlées

11,4

5

Récupérations en échec-avant

4,9

9

Rondelles rejetées

7,6

10

Sorties de zone défensive

N

Rang

Contrôlées

10,6

10

Dégagements

7,0

13

*Sur 13 attaquants ayant joué au moins 1h

C’est en désavantage numérique que la contribution de Byron est exceptionnelle. Il y obtient des chances de marquer, des passes vers l’enclave et des entrées de zone offensive en possession de la rondelle à un rythme supérieur à ce qu’il accomplit à forces égales!

Cette dimension de son jeu n’est pas qu’exceptionnelle, elle est constante et c’est au bout du compte ce qui permet à Byron de se démarquer des autres joueurs de soutien du club. C’est ce qui lui assure, soir après soir, un poste dans l’alignement. 

Paul Byron en désavantage numérique

En zone offensive

N

Rang

Chances de marquer

5,5

2

Passes vers l'enclave

4,1

2

Entrées en zone offensive

N

Rang

Contrôlées

15,0

1

Récupérations en échec-avant

1,4

3

Rondelles rejetées

1,4

7

Sorties de zone défensive

N

Rang

Contrôlées

8,2

3

Dégagements

16,4

6

*Sur 7 attaquants ayant joué au moins 5 minutes