Eller et Bourque en fond de peloton
LNH vendredi, 17 oct. 2014. 05:43 samedi, 14 déc. 2024. 21:45Lars Eller et Rene Bourque ont le pire différentiel de la LNH !
Ils affichent un pitoyable moins six, à égalité avec cinq autres joueurs
C’est un fait que les attaquants Lars Eller et Rene Bourque, du Canadien de Montréal ne connaissent pas un bon début de saison.
En effet, après avoir connu une saison médiocre, mais rebondi avec brio dans les séries éliminatoires, les deux joueurs de la formation de Michel Therrien en arrachent en ce début de campagne, eux qui affichent le pire différentiel de la LNH !
En cinq matchs, ils ont un différentiel de moins six et ils se retrouvent à égalité avec cinq autres joueurs, Andrej Meszaros, des Sabres de Buffalo, Jack Johnson, des Blue Jackets de Columbus, Luke Schenn, des Flyers de Philadelphie, Jamie McGinn et Tyson Barrie, de l’Avalanche du Colorado.
Rene Bourque a un dossier de 0-1-1, alors que Lars Eller est en quête de son premier point de la saison.
Soulignons que l’an dernier, Bourque avait présenté un dossier de 9-7-16 avec un différentiel de moins un en 63 matchs réguliers, mais avait rebondi durant les éliminatoires, affichant un dossier de 8-3-11 avec un différentiel de plus quatre en 17 matchs, terminant au premier rang de l’équipe pour les buts marqués.
Pour sa part, Eller avait eu un rendement de 12-14-26 avec un piètre différentiel de moins 15 en 77 matchs réguliers, mais de 5-8-13 avec un différentiel de plus six en 17 rencontres éliminatoires, terminant au 2e rang des pointeurs de l’équipe, derrière P.K. Subban, dont le rendement avait été de 5-9-14 avec un différentiel de plus un en 17 rencontres.
Les deux joueurs du CH devront se rappeler qu’avant de produire en séries éliminatoires, ils doivent aider leur formation à atteindre cette étape et leur rendement durant le calendrier régulier est important à ce chapitre.
Le défenseur Josh Gorges excelle encore sur les tirs bloqués
Il totalise 19 tirs bloqués en seulement quatre rencontres
Ce n’est pas parce qu’il a été échangé aux Sabres de Buffalo que l’ex-défenseur du Canadien de Montréal, Josh Gorges n’est plus en mesure de bloquer des tirs, bien au contraire !
En effet, en cette saison 2014-2015, le défenseur a bloqué pas moins de 19 tirs en quatre rencontres, trois de moins que le meneur du circuit Kris Russell, des Flames de Calgary, qui en totalise 22, mais en cinq matchs cependant.
En quatre matchs, Gorges a une fiche de 0-0-0 avec un différentiel égal et deux tirs au but, mais son équipe présente un dossier de 1-3-0, ayant réussi à remporter sa première victoire mercredi soir, 4-3, en tirs de barrage, face aux faibles Hurricanes de la Caroline, au PNC Arena.
L'an dernier, Gorges avait bloqué 177 tirs en 66 rencontres, terminant au 6e rang du circuit, alors qu'en 2012-2013, il avait bloqué 116 lancers en 48 rencontres, le 7e plus haut total de la LNH.
Pour le Wild du Minnesota, blanchissages et semaine en blanc !
Deux blanchissages en deux jours et un long congé par la suite
Le calendrier du Wild du Minnesota n’a pas été très bien pensé, car c’est un très long congé que l’équipe a eu après avoir disputé ses deux premières rencontres.
En effet, la troupe dirigée par Mike Yeo, qui avait réussi deux blanchissages lors de ses deux premiers matchs disputés, 5-0 et 3-0, contre l’Avalanche du Colorado, les 9 et 11 octobre respectivement, vient de passer une semaine blanche, car elle n’a pas joué depuis samedi dernier.
Ce soir, le Wild visitera les puissants Ducks d’Anaheim, au Honda Center et dimanche, les champions de la Coupe Stanley, les Kings de Los Angeles, au Staples Center.
C’est là que le long congé de près d’une semaine pourrait avoir des effets bénéfiques, car ce n’est pas de tout repos que d’affronter ces deux puissances de la LNH.
Un autre début atroce pour les Oilers d’Edmonton
À l’aube d’un long séjour à domicile, ils n’ont pas encore gagné
Tout semble continuer d’aller mal pour les Oilers d’Edmonton, car ils se cherchent plus que jamais en ce début de campagne.
En effet, la formation dirigée par Dallas Eakins, qui amorce en ce vendredi, un très beau séjour de sept rencontres consécutives à domicile, affiche un piètre dossier de 0-3-1 lors de ses quatre premiers matchs, ayant été surclassée 23-11 au chapitre des buts marqués.
On savait que la défense de l’équipe, malgré certains changements (les défenseurs Mark Fayne et Nikita Nikitin et les attaquants Benoit Pouliot et Teddy Purcell), est encore ordinaire et elle a concédé 23 buts, une moyenne de 4,60 par match, la pire du circuit.
L’an dernier, les Oilers qui ont présenté un dossier de 29-44-9 pour seulement 67 points, au 28e rang du circuit, affichaient un rendement de 1-3-0 après quatre rencontres et ils avaient été surclassés 19-12 au chapitre des buts marqués.
Après avoir présenté un dossier de 0-2-1 lors de leurs trois matchs disputés lors de leur récent voyage, les Oilers vont avoir une séquence de sept rencontres à domicile et ils vont recevoir respectivement les Canucks de Vancouver, le Lightning de Tampa Bay, les Capitals de Washington, les Hurricanes de la Caroline, le Canadien de Montréal, les Predators de Nashville et à nouveau, les Canucks de Vancouver.
L’entraîneur-chef Dallas Eakins va-t-il conserver son poste ?
Si la situation ne se redresse pas lors de cette séquence de sept matchs à domicile, il faudra suivre avec beaucoup d’attention le sort qui pourrait être réservé à l’entraîneur-chef Dallas Eakins.
Ce dernier, qui en est à sa deuxième saison derrière le banc de cette formation qui semble vouloir orienter son style de jeu sur l’attaque, n’a pas réussi à implanter un plan pour limiter les buts marqués par les adversaires.
On sait que dans le hockey d’aujourd’hui, aucune équipe ne peut connaître du succès lorsqu’elle n’est pas en mesure de bien faire sur le plan défensif.
Plusieurs retours victorieux dans les matchs disputés jeudi soir
Quatre des sept matchs ont été remportés par une remontée de 3e période
On peut dire que jeudi a été une journée spéciale dans la LNH, car il y a eu plusieurs choses différentes de celles que nous voyons d’habitude.
En effet, sur les sept rencontres disputées, pas moins de quatre ont été remportées par des équipes qui se retrouvaient avec un retard après deux périodes, ce qui est très différent de tout ce qui s’était déroulé auparavant, car il n’y avait eu que sept remontées victorieuses du genre lors des 50 premiers matchs.
Les Islanders de New York, qui se retrouvaient avec un retard de 2-1 après deux périodes, ont vaincu les Sharks de San Jose, 4-3, en tirs de barrage, au Veterans Nassau Coliseum.
Les Stars de Dallas, qui accusaient un retard de 2-1 après le deuxième vingt, ont réussi à vaincre les Penguins de Pittsburgh, marquant deux buts rapides en fin de troisième période (dont celui de Tyler Seguin à 19:57, en avantage numérique durant une pénalité à Sidney Crosby), au Consol Energy Center.
Les Sénateurs d’Ottawa, qui accusaient un retard de 3-2 après la période médiane, ont marqué trois buts sans riposte pour vaincre l’Avalanche du Colorado, 5-3, au Centre Canadian Tire.
Finalement, les Rangers de New York, qui étaient en retard 1-0 après deux périodes, ont remporté un gain de 2-1, en tirs de barrage, face aux Hurricanes de la Caroline, au Madison Square Garden, alors que Rick Nash a marqué le seul but de la fusillade.
On pourrait ajouter que les Kings de Los Angeles, les champions de la Coupe Stanley ont réussi à vaincre les Blues de St. Louis, 1-0, en tirs de barrage, alors que le gardien Jonathan Quick a tout simplement volé la troupe de Ken Hitchock, totalisant 43 arrêts en plus d’avoir arrêté les trois joueurs des Blues en fusillade, alors que Brian Elliott n’a réussi que 18 arrêts dans la défaite.