TORONTO - Éric Desjardins est assurément reconnaissant de ses années avec le Canadien de Montréal, avec qui il a remporté la coupe Stanley en 1993.

« Pour un joueur de hockey québécois, on ne peut probablement pas demander mieux que de jouer à Montréal », a confié Desjardins.

Mais en considérant l'ensemble de sa carrière, Desjardins s'identifie davantage aux Flyers, avec qui le natif de Rouyn-Noranda a obtenu un plus grand rôle.

C'est aussi à Philadelphie qu'il a fondé une famille.

« J'ai vécu plus de choses avec les Flyers, a dit Desjardins, qui a maintenant 45 ans. J'avais plus de responsabilités, et nous avons fini par avoir du succès. »

ContentId(3.1116005):Peut-il être encore plus dominant?
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Les Flyers vont introniser Desjardins dans leur Temple de la renommée jeudi soir, avant d'affronter les Sabres de Buffalo.

En 738 matches avec eux, il a récolté 396 points, a brièvement été le capitaine et a fait partie de plusieurs clubs qui ont fait longue route en séries.

Desjardins a atteint la finale de la coupe Stanley une fois avec les Flyers (1996-97), mais plusieurs se souviennent surtout de son tour du chapeau contre les Kings avec Montréal, dans le deuxième match de la finale de 1993. Il a complété son triplé en prolongation et le CH a gagné 3-2, en route vers une conquête de la coupe en cinq matches.

Choix de deuxième tour en 1987, celui qui a joué pour les Bisons de Granby a disputé un peu plus de six saisons avec le Tricolore avant d'être échangé aux Flyers, tôt dans la saison 1995.

« Je n'ai pas tardé à tourner la page et j'ai pu apprécier le temps passé avec Philadelphie, a dit Desjardins, qui est maintenant copropriétaire d'une chaîne de spas. J'étais un peu nerveux au départ, parce que c'est de l'inconnu quand on change d'équipe, mais quelques jours plus tard, j'y trouvais déjà du plaisir. »

Desjardins s'est retiré en 2005-06 et il est retourné vivre au Québec, mais il aura une chance de plus d'être le centre d'attraction avec les Flyers, jeudi.

« C'est une belle touche finale à ma carrière, a t-il dit. Ça veut dire que je m'en suis tiré pas trop mal avec les Flyers. »