P.K. Subban profite des conseils de l'ex-sprinteur Ben Johnson
Canadiens jeudi, 30 juil. 2015. 14:52 samedi, 14 déc. 2024. 20:00Le défenseur vedette des Canadiens de Montréal P.K. Subban concentre son été à apprendre comment devenir plus rapide et plus agile avec l’aide d’un nouvel entraîneur, l’ancien sprinteur Ben Johnson.
Subban, 26 ans, travaille avec Johnson depuis un mois dans un complexe d’athlétisme à Toronto. Johnson a déclaré en entrevue qu’il a commencé à travailler avec Subban après avoir été contacté par l’un des membres de sa famille.
« Nous avons commencé à collaborer ensemble à raison de trois fois par semaine, mais maintenant nous en sommes à deux fois par semaine, a affirmé Johnson à TSN. Je ne veux pas surexploiter ses muscles. Il fait des exercices de force, d’accélération et d’agilité. Il sera encore meilleur et encore plus rapide l’année prochaine. »
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Johnson n’a pas voulu dévoiler combien Subban le payait pour ses services. L’ex-sprinteur, qui a été très effacé de la scène publique dans les dernières années, a dit avoir entraîné d’autres athlètes professionnels, notamment l’ancien attaquant des Panthers de la Floride Anthony Stewart.
Subban, qui a été nommé à deux reprises sur la première équipe d’étoiles de la LNH, a refusé de commenter sur son emploi du temps, mais son agent Don Meehan a confirmé à TSN la véracité de cette collaboration.
« Comme vous le savez, P.K. n’a aucun problème à se retrouver devant la caméra, mais je crois qu’il veut protéger Johnson (de la curiosité des médias), a justifié Meehan. Je ne savais même pas qu’ils travaillaient ensemble avant que vous m’en parliez. »
La majorité de l’entraînement se passe sur une piste d’athlétisme.
« La course est une chose fondamentale, a expliqué Johnson. Si vous ne pouvez pas courir, vous ne pouvez pas jouer, même si c’est sur la glace. »
Johnson a remporté l’or pour le Canada au 100 m lors des Jeux olympiques de Séoul en 1988, mais a ensuite été dépouillé de cette médaille après avoir été déclaré positif à des stéroïdes. En 1991, une fois la suspension de Johnson achevée, il a tenté un retour sur les pistes mais n’a jamais retrouvé sa forme, ne parvenant pas à se qualifier pour la finale du 100 m aux Olympiques de Barcelone.
Deux ans plus tard, en 1993, Johnson a remporté la course de 50 m lors d’une compétition en France. Il a réalisé un temps de 5,65 secondes, soit 0,04 seconde de plus que le record mondial. On a ensuite détecté chez Johnson un excès de testostérone et il a donc été banni à vie par l’Association internationale des fédérations d’athlétisme (IAAF), ce qui a incité le ministre du Sport amateur de l’époque Pierre Cadieux à le traiter de disgrâce nationale.
En raison d’erreurs techniques dans le jugement de son bannissement, Johnson est une fois de plus revenu à la compétition en 1999 et a couru le 100 m en 11,0 secondes. Plus tard cette année-là, il a encore échoué à un test antidopage alors que des traces d’un diurétique servant à masquer la présence d’autres drogues de performances ont été découvertes.