Le genou de Max Pacioretty a tenu le coup à son premier match
Canadiens vendredi, 2 oct. 2015. 00:56 samedi, 14 déc. 2024. 01:42MONTRÉAL – Le genou gauche de Max Pacioretty a survécu à son premier test avec distinction.
Le capitaine du Canadien, qui disputait son premier match du calendrier préparatoire après avoir passé les trois derniers mois à soigner une blessure subie à l’entraînement en juillet, a affirmé n’avoir ressenti aucune douleur lors de son retour au jeu, jeudi.
« Je me répétais sans cesse d’être calme et de rester moi-même, a commenté le franc-tireur au terme du match. J’ai tenté de mettre le genou à l’épreuve de différentes façons. Au début, c’était bizarre parce que je n’avais pas joué depuis si longtemps. J’étais un peu perdu le long des bandes et mon synchronisme n’était pas tout à fait à point, mais j’ai senti que ça s’améliorait à mesure que le match progressait. »
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Pacioretty a eu l’occasion de se rassurer tôt dans le match, quand une incursion vers le filet de Craig Anderson a provoqué un contact corsé avec un joueur adverse.
« Mon poids était sur ma jambe gauche et j’essayais de freiner pour éviter de frapper le gardien, mais en même temps j’avais un joueur qui tentait de me tirer dans la direction opposée. C’est l’une des fois où j’ai pensé à mon genou et je suis heureux de la façon dont il a réagi. »
Même s’il ne s’agissait que d’une répétition avant le début de la vraie saison, Pacioretty a admis qu’il avait ressenti un petit quelque chose de spécial en foulant la glace du Centre Bell pour la première fois dans ses nouvelles fonctions de capitaine.
« C’est seulement le camp d’entraînement, mais j’ai quand même dû me calmer un peu afin de jouer mon match comme j’en suis capable. »
Architecte du but de Nathan Beaulieu en première période, le 67 a été utilisé pendant près de 16 minutes.
« Tout ce qui important pour lui ce soir, c’était qu’il joue, a dit l’entraîneur Michel Therrien. Pour être en mesure de jouer dès le début de la saison, il avait besoin de franchir cette étape et c’est ce qu’il a fait. C’était bon de le voir sur la glace. J’ai dû l’utiliser avec précaution. Plus le match progressait, plus je surveillais son temps de jeu. »
« Le premier match d’un retour au jeu est toujours le plus difficile. Peu importe le temps que vous avez pu passer au gymnase ou à l’entraînement, rien ne vaut un vrai match, croit P.K. Subban. Il a bien fait ce soir et nous sommes tous heureux de le compter parmi nous. »
Juulsen n’a pas eu froid aux yeux
On aurait pardonné à Noah Juulsen s’il avait paru un peu timide sur la glace du Centre Bell. Non seulement il s’agissait d’un premier match chez les pros pour le plus récent choix de première ronde du Canadien, mais il s’agissait également d’une première sortie depuis qu’il s’est débarrassé des symptômes d’une commotion cérébrale subie au cours de l’été.
Mais la recrue tenait à rester fidèle à son style de jeu et n’a pas tardé à dévoiler ses intentions.
En première période, Juulsen s’est avancé à la hauteur du banc des Sénateurs pour tenter de pincer Colin Greening alors que ce dernier effectuait une sortie de zone en possession de la rondelle. Mais l’attaquant des Sénateurs, un colosse de 6 pieds 2 pouces, n’a pas bougé d’un centimètre quand l’audacieux jeunot est venu s’écraser contre son armure.
« J’essayais simplement de jouer mon match et de me mettre dedans dès le départ. Ça ne s’est pas nécessairement passé comme je l’avais imaginé, mais j’aurai essayé! », rigolait celui qui a terminé le match avec trois mises en échec, une de plus que son partenaire de jeu Alexei Emelin.
« Il a été très solide, estimait Beaulieu. J’ai déjà été dans ses patins. C’est intimidant de disputer son premier match dans la LNH sur la glace du Centre Bell, mais il s’est admirablement tiré d’affaire. Il est voué à un brillant avenir. »
Juulsen n’accompagnera pas les joueurs du Canadien à Ottawa pour le dernier match du calendrier préparatoire samedi. Immédiatement après son baptême de feu dans la LNH, la direction de l’équipe a annoncé qu’elle renvoyait son plus jeune espoir dans les rangs juniors.
« Il a vécu une semaine avec les gars du gros club et a assimilé beaucoup de choses pour un début. J’ai beaucoup apprécié ce que j’ai vu cette semaine », a noté Therrien avec satisfaction.
« J’ai beaucoup appris, a approuvé Juulsen, qui disait tout ignorer du sort qui l’attendait au moment de rencontrer les journalistes. J’ai pu voir comment les pros se comportaient. Il y a un monde de différence comparativement au junior. »