Le trio Ph.D.
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 17:31 lundi, 8 nov. 2010. 17:43Au début de la semaine, quand il a jonglé avec ses trios, Jacques Martin ne s’est pas gêné pour avouer que depuis trois parties, Darche, Halpern et Pouliot formaient sa meilleure ligne d’attaque. Vendredi soir, à Buffalo ils sont revenus à la charge, cette fois, en volant le match à eux-seuls.
Devant le brio de ces trois joueurs, vendredi pendant la première période contre les Sabres, le collègue Dave Stubb, sur twitter, s’est interrogé à savoir si le moment était venu de trouver un surnom à cet intriguant trio. Deuxième trio…voilà l’appellation qui collerait actuellement le mieux à Darche, Halpern et Pouliot!
Mais quelqu’un à proposé Ph.D….pour Pouliot-Halpern-Darche. PhD c’est aussi la façon de désigner un docteur. L’expression vient du grec et c’était pour définir un docteur en philosophie, un titre détenu par les plus grands penseurs de l’époque. À RDS, nous avons aussi notre Ph.D., et bien entendu, ce n’est pas moi ni Renaud Lavoie mais bien le doc Guimond!
Le trio Ph.D prend tout son sens car Jeff Halpern est gradué de l’Université de Princetown en économie et Mathieu Darche lui à l’Université McGill en marketing et affaires internationales. Reste Pouliot qui lui…qui lui…on ne sait trop.
«Jeff à Princetown, moi à McGill…Benoît, on va lui donner un doctorat honorifique a rigolé Mathieu Darche lorsque l’on a parlé du sobriquet dont son trio venait d’hériter. Le pire, c’est qu’il n’y a vraiment rien de scientifique dans notre façon de jouer. On fait les choses simplement et c’est pour ça que ça fonctionne» poursuit-il.
«Mathieu est certainement le nerd » de lancer Halpern en riant à son tour. «Mais ça fait à peu près une semaine que l’on joue ensemble et on a déjà un surnom! Les gens n’ont pas idée comment Mathieu travaille bien sur une patinoire. Il peut gagner une bataille dans le coin de la patinoire et la seconde d’ensuite il est posté devant le filet» d’ajouter le pivot du trio qui connaît son meilleur début de saison en carrière avec dix points en treize match, ce qui le place au premier rang des marqueurs de l’équipe avec Plekanec et Kosttsyn.
Reste le P…Pouliot. « Ouais…j’aimais pas trop ça l’école. Je me concentrais plus sur le hockey, d’avouer le grand 57. La différence c’est qu’avec Gomez et Gionta je cherchais à leur refiler la rondelle et j’avais peur de faire des erreurs. Sur notre trio actuel, y’a peut être moins de talent mais on travaille très fort. Je garde la rondelle plus longtemps.» explique Pouliot qui mine de rien, revendique quatre buts et autant de passes.
Si Pouliot a retrouvé sa confiance avec les deux universitaires, faudrait peut-être penser à leur prêter Gomez!
Cammalleri garde le moral
Avec la léthargie que traversent Gionta et Gomez on oublie que Mike Cammalleri n’a que trois buts à sa fiche cette saison. Si les deux autres semblent frustrés de la situation (et on les comprend), Cammalleri garde le sourire et il se montre toujours aussi affable.
«Ça va finir par débloquer car je trouve que je joue bien. Je pose des bonnes actions sur la patinoire mais les points ne sont pas là. Mais c’est clair que ça me fatigue. D’ailleurs moi et Gio on veille pratiquement l’un sur l’autre pour pas que l’autre fasse une gaffe tellement ça va mal! Chaque matin que j’arrive à l’aréna et que je vois Gio, je suis soulagé et voir qu’il est encore vivant et je lui dis « Ah…je suis tellement content de te voir ce matin!» blaguait Cammalleri, ce matin dans le vestiaire en préparant ses bâtons.