La confiance et la liberté ont relancé Cole Caufield
Canadiens lundi, 21 févr. 2022. 22:42 vendredi, 13 déc. 2024. 19:26
Le Canadien de Montréal paraît transformé depuis l’arrivée de Martin St-Louis derrière le banc et ce changement est encore plus visible chez l’attaquant Cole Caufield.
Avec sa récolte de trois points contre les Maple Leafs de Toronto lundi soir dans une victoire de 5 à 2, le jeune Américain a maintenant amassé huit points à ses six derniers matchs. Interrogé sur son récent déclic offensif, l’attaquant de 21 ans croit que la confiance de St-Louis a grandement aidé à la situation.
« Il me fait confiance, a-t-il mentionné au sujet de son entraîneur-chef. Il me place dans des situations pour que je connaisse du succès. Je joue avec d’excellents joueurs ce qui aide beaucoup. »
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St-Louis ne croit pas qu’il a changé beaucoup d’éléments dans le jeu de Caufield, mais il voit bien que ce dernier joue de manière relâchée.
« Il joue libre, il fait des erreurs sur la glace et j’en faisais aussi c’est normal. Il fait plus de bonnes choses que d’erreurs et c’est ce qu’il faut », a-t-il analysé.
Le trio de Caufield a connu du succès contre les Leafs puisque Josh Anderson a inscrit deux buts et il a enregistré une mention d’aide. Nick Suzuki a terminé avec une mention d’aide et il s’est impliqué physiquement. Il n’était donc pas surprenant de voir l’entraîneur-chef du Canadien être satisfait de leur travail et il voit l’importance d’un joueur plus imposant physiquement comme Anderson aux côtés de Suzuki et Caufield.
Il se souvient lorsqu’il était joueur du sentiment qu’il éprouvait en évoluant avec Vincent Lecavalier.
« C’est important pour ces joueurs et qu’ils savent qu’ils ne se feront pas maltraiter sur la glace. Ce que j’aime d’Andy, c’est sa vitesse, sa grosseur, son talent, mais il est capable de jouer la game aussi. On a eu un bel exemple de ce qu'ils peuvent faire ce soir. »
« Quand je jouais avec Vincent Lecavalier, je savais que j’étais un peu plus gros sur la glace ce soir-là. Il rentrait dans le " tas ". Je revenais au banc et il me demandait si j’avais été frappé de manière cochon. Je faisais attention, car je savais que si je devais lui dire oui, il pouvait arrêter de jouer au hockey quelques minutes », s'est-il souvenu avec le sourir.
« Je l'ai déjà dit auparavant, mais quand tu peux jouer avec deux joueurs talentueux comme eux, aussi intelligents qu'eux, et qui sont capables de décocher de bons tirs, alors ça facilite les choses. Je crois qu'on se complète bien; nous apportons tous quelque chose de différent à ce trio. Personnellement, j'essaie juste de me démarquer quand ils sont en possession de la rondelle (...) Nous apprenons encore à nous connaître, mais nous sommes sur la bonne voie », a soutenu Anderson.
Ce trio tentera de poursuivre sur cette voie mercredi contre les Sabres de Buffalo.
