Un leadership qui a fait ses preuves chez le Canadien
Canadiens lundi, 8 avr. 2019. 19:15 mercredi, 11 déc. 2024. 23:47Suivez le bilan du Canadien mardi, dès 9 h 30 sur les ondes de RDS, RDS Info et avec RDS Direct, ainsi qu'en webdiffusion au RDS.ca.
La dernière saison du Canadien s'est amorcée avec un nouveau capitaine. Shea Weber est devenu le 30e joueur de l'histoire de l'organisation à porter le « C » sur son chandail.
Contrairement à l'élection de son prédécesseur, ce ne sont pas les joueurs qui ont voté, mais l'état-major qui a décidé de l'élu.
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Le Tricolore a cependant été forcé de se priver de son pilier défensif jusqu’à la fin novembre, alors que Weber se remettait d’une blessure qui avait mis un terme à sa précédente campagne. Il aura finalement pris part à 58 rencontres, au cours desquels il a amassé 14 buts et 19 mentions d’aide.
Le nouveau capitaine devait aussi agir comme mentor à l'endroit de Victor Mete. Son jeune partenaire à la ligne bleue a obtenu le meilleur différentiel plus et moins chez les arrières de l'équipe avec un ratio de plus-17.
Le leadership n’a pas été uniquement rempli par le capitaine cette saison.
L'un des adjoints de Weber, Brendan Gallagher, a une fois de plus montré l'exemple. Le petit attaquant n'a pas eu peur de se frotter le nez dans le trafic. D'ailleurs, 30 de ses 33 buts ont été marqués de l'enclave.
L'autre adjoint, Paul Byron, est un véritable guerrier. Il a été longtemps incommodé par une blessure au poignet gauche. On soupçonne aussi qu'il a subi une commotion cérébrale en fin de saison à la suite de son combat devant MacKenzie Weegar. Sa polyvalence et sa vitesse lui auront permis de cumuler 31 points en 56 matchs.
Si sans surprise, Carey Price s’est souvent retrouvé sous les réflecteurs à la lumière de ses prestations, qui lui auront valu le titre de joueur de l’année chez le Canadien, certains joueurs pouvaient passer inaperçus sur le coup, mais leur travail n’est pas passé sous silence au terme de la campagne.
Phillip Danault en est un bon exemple. Le Québécois s'est établi parmi les premiers centres de la formation montréalaise grâce à son jeu dans les deux sens de la patinoire. En reconnaissance de son travail effectué parfois dans l’ombre, il a reçu le trophée Jacques-Beauchamp remis au joueur ayant joué un rôle clé sans en avoir retiré d'honneur particulier.