Louis Leblanc participe à son premier camp d’évaluation d’équipe Canada junior et le moins que l’on puisse dire est qu’il ne l’a pas facile. Au plan hockey, Leblanc doit rivaliser avec des joueurs juniors qui ont beaucoup plus de millage que lui mais en plus, le premier choix du Canadien en juin dernier, doit aussi se concentrer sur trois examens de fin de session de l’Université Harvard.

Ainsi donc mardi matin, probablement entre 9h00 et Midi, Leblanc sera amené dans une salle du centre des congrès, ici à Regina, pour passer un examen d’économie, et ce, sous la supervision d’une résidente de Regina, diplômée de Harvard.

Leblanc n’avait pas le choix c’était ça ou sinon il pouvait échouer sa session. Mercredi ce sera un examen de mathématiques et un autre jeudi si, bien sûr, Leblanc se taille un poste avec l’équipe. S’il devait être retranché mercredi matin, il sautera dans le premier avion pour Boston et une fois de retour, le soir même, il devra passer son examen car la grande Université Harvard exige que le test soit subi dans le même laps de 24 heures que tous les autres étudiants.

Il y a quelques semaines l’entraîneur de Leblanc avec les Crimson de l’Université Harvard, Ted Donato, a même dû rencontrer les dirigeants scolaires pour bien leur faire comprendre qu’il était important pour la carrière de Leblanc de se présenter au camp de l’équipe nationale canadienne. Il semble que les doyens de l’université n’étaient pas très entichés de le voir subir ses examens à l’extérieur des murs de la prestigieuse école.

De mémoire de journaliste, qui couvre ce camp depuis maintenant 16 ans, c’est la première fois qu’un joueur doit subir de rigoureux examens pendant le camp. Déjà que le jeune homme est soumis à pas mal de pression, il doit en plus composer avec les choix qu’il a effectués. Pour avoir discuté avec le principal intéressé depuis samedi, il ne semble toutefois quand même pas s’en faire outre mesure. Il est clair que le jeune homme a une bonne tête sur les épaules et il passe ses temps libres à étudier. Brad Pascall, du programme de Hockey Canada, s’assure aussi que Leblanc puisse être en mesure de bien réussir au niveau académique et on est conscient qu’il vit une situation particulière au camp. Chose certaine si Leblanc se taille une place avec l’équipe dès l’âge de 18 ans il ne l’aura pas eu facile… !

Louis Leblanc doit aussi s‘assurer de bien terminer sa session à Harvard