Malgré l'excellent début de saison d'Alexander Radulov, le directeur général du Canadien de Montréal Marc Bergevin n'est pas pressé de lui offrir une prolongation de contrat.

C'est ce qu'a confié le directeur général à notre collègue Pierre LeBrun.

D'ailleurs, selon les règles de la convention collective, le Canadien doit attendre jusqu'au 1er janvier avant de pouvoir offrir une nouvelle entente au Russe.

Bergevin a cité l'exemple de Thomas Vanek pour expliquer sa prudence. « Les partisans du Canadien étaient emballés en mars quand Vanek allait bien, a expliqué LeBrun. Des médias suggéraient à l'équipe de lui offrir un contrat, mais après les séries, il y en avait plusieurs qui étaient heureux que Vanek n'ait pas obtenu une nouvelle entente. Ça ne veut pas dire que ce sera la même chose dans le cas de Radulov, mais je pense que Bergevin veut être patient. Il reste encore beaucoup de temps à la saison et le Canadien n'a pas à décider tout de suite dans son cas.»

En dix parties avec le Tricolore, Radulov a marqué trois buts et amassé cinq passes.