Michel Ouellet police d'assurance pour le CH
$content.firstChildCategorie mercredi, 9 juil. 2014. 21:50 vendredi, 28 sept. 2012. 18:11Il y a exactement une semaine, Michel Ouellet a reçu le coup de fil qu’il attendait depuis le début de l’été. Ce n’était peut-être pas l’offre qu’il espérait mais avec le spectre d’un lock-out, les clubs n’osaient pas se compromettre pour l’attaquant de trente-et-un et personne ne lui avait encore rien signifié de concret. À compter d’aujourd’hui, à titre de joueur-invité, il tente donc sa chance au camp des Bulldogs, confiant de faire le travail et de parapher un contrat avec l’organisation montréalaise…Et peut-être se retrouver avec le Canadien si le conflit de travail fini par se régler.
«Il y avait des discussions avec plusieurs formations mais elles voulaient toutes attendre de voir ce qui allait arriver avec le conflit avant de signer un contrat. Qu’on le veuille ou pas, le lock-out a des répercussions à plusieurs niveaux. En général, on peut dire que les clubs envoient dans la LAH de quatre à cinq jeunes joueurs qui se seraient taillé un poste dans la LNH. Au bout du compte, ça fait environ entre 120 et 150 joueurs qui se font tasser dans la LAH» analyse Ouellet qui a gagné la Coupe Calder, le printemps dernier avec Norfolk, le club-école du Lightning de Tampa.
L’ancien attaquant de l’Océanic a connu du succès sous les ordres de Michel Therrien, autant dans la LAH qu’avec les Penguins à Pittsburgh. Le nouvel entraîneur du Tricolore a sans doute eut de très bons mots à son endroit auprès de Marc Bergevin qui l’a aussi vu jouer à Pittsburgh et Wilkes-Barre. En 190 parties dans la LNH, il a compilé des statistiques très respectables avec 52 buts et 64 passes pour 116 points. Le parie représente un certain risque puisqu’il s’amène au camp des Bulldogs sans aucun contrat sur la table alors qu’il aurait s’assurer d’un job en Europe. Il y a trois ans, il joué à Fribourg en Suisse et il y a deux ans à Hambourg en Allemagne. «Je n’ai pas adoré mon expérience là-bas. Mon style de jeu ne convient pas tellement à leur manière de jouer avec les grandes surfaces. J’aime lancer, foncer au filet et prendre des rebonds. Il y a aussi le fait que je sais que j’ai encore tout ce qu’il faut pour jouer dans la LNH.» explique Ouellet qui s’est entraîné tout l’été à Québec avec entre autres Antoine Vermette, Cédrick Desjardins et Patrice Bergeron.
Le jeune père de famille et son épouse Maude viennent d’avoir un troisième enfant, il y a à peine un mois. Dès qu’il a reçu le coup de fil de son agent Paul Corbeil, Ouellet est retourné dans son patelin, où a passé la dernière semaine à s’entraîner avec les joueurs de l’Océanic de Rimouski. Jeudi, il a fait le trajet en train jusqu’à Montréal. Il est persuadé qu’un vieux routier comme lui pourrait bien encadrer les espoirs de l’organisation. «Je pense aussi que je peux apporter du leadership et de l’expérience.»
Et s’il y a du hockey cette année dans la LNH, ce n’est jamais bête d’avoir une police d’assurance pas trop loin du Centre Bell.
À Pittsburgh, sous les ordres de Michel Therrien, Ouellet a inscrit 16 buts en 50 parties en 2005–06 et l‘année suivante il en a marqué 19 en 73 matchs.