Murray a aimé son passage chez le CH
Montréal Canadiens samedi, 10 mars 2007. 19:08 samedi, 14 déc. 2024. 19:56
ST. LOUIS - L'association entre Andy Murray et le Canadien a été de courte durée, avant les Fêtes. Mais Murray affirme qu'elle a constitué une période de ressourcement bénéfique sur le plan personnel.
Avant d'effectuer en décembre un retour comme entraîneur dans la LNH, à la barre des Blues de St.Louis, Murray a oeuvré pendant quelques mois à titre de conseiller spécial chez le Tricolore.
La confirmation de son engagement n'avait pas fait couler beaucoup d'encre, pas plus que l'annonce de son départ le 11 décembre, dans la foulée de la disparition en mer de la fille du directeur général Bob Gainey.
"Je ne suis pas resté longtemps mais j'ai apprécié chaque seconde de l'expérience", a affirmé Murray, que les Blues sont venus chercher pour remplacer Mike Kitchen.
"Elle a fait de moi une meilleure personne et un meilleur entraîneur.
"On m'a remis des cartes portant mon nom, a-t-il continué, sur lesquelles il est inscrit: 'conseiller spécial'. Je vais les garder précieusement. Le Canadien de Montréal a toujours occupé une place de choix dans mon coeur de partisan. Je suis privilégié d'avoir fait partie de l'organisation", a souligné le Manitobain natif de Gladstone.
Murray, qui avait été congédié par les Kings de Los Angeles en mars 2006, est fort reconnaissant à l'endroit de Gainey. Les deux hommes, qui se vouent énormément de respect, se connaissent de longue date. Murray a agi comme adjoint de Gainey à l'époque où il dirigeait des North Stars du Minnesota, au début des années 1990.
"Bob fait sentir tout le monde important au sein de l'organisation, a-t-il mentionné. Il consulte et écoute son monde, avant de prendre une décision. Et il prend habituellement toujours la bonne."
Murray avait pour tâche d'épier les équipes de l'Association est et de glaner les informations qu'il jugeait pertinentes. On dit que les compte-rendus qu'il rédigeait étaient étoffés.
"J'apportais une modeste contribution, mais je prenais mon rôle à coeur et j'adorais ça. J'analysais les équipes en me demandant ce que je ferais si j'avais à les affronter. Je discutais par la suite avec Guy (Carbonneau)."
Murray a quitté peu de temps avant le début de la descente aux enfers du CH. Il s'explique mal évidemment ce qui a pu se produire.
"La situation actuelle m'attriste parce que je veux voir le Canadien réussir. Je croyais dur comme fer qu'il assurerait facilement sa place en séries éliminatoires. Je ne suis pas les activités de l'équipe depuis mon arrivée en poste ici, je ne peux pas me prononcer sur ce qui s'est passé.
"Avant les Fêtes, je sais que l'équipe a profité du brio du gardien Cristobal Huet et qu'elle n'avait pas de difficulté à marquer des buts", a-t-il évoqué.
Du succès
Murray connaît beaucoup de succès depuis qu'il a repris du service derrière le banc. Les Blues sont méconnaissables, eux qui présentent une des trois meilleures fiches de la LNH depuis la mi-décembre (22-11-6). Et dire que l'équipe a perdu quatre fois de suite, dès son arrivée.
"L'engagement d'Andy représente la meilleure décision que j'ai prise jusqu'à maintenant", a admis le président de l'équipe, John Davidson.
"Nous étions 30e au classement général, l'équipe ne pouvait pas descendre plus bas, a rappelé Murray. Nous n'avons pas parlé des séries éliminatoires à mon arrivée. On a mis l'accent sur l'obtention des deux points disponibles à chacun des matchs.
"Je veux qu'on dise des Blues qu'ils travaillent sans relâche, a-t-il résumé. Je veux avoir sous la main 23 Bob Gainey qui se défoncent match après match. Et j'estime qu'on travaille fort."
Avant d'effectuer en décembre un retour comme entraîneur dans la LNH, à la barre des Blues de St.Louis, Murray a oeuvré pendant quelques mois à titre de conseiller spécial chez le Tricolore.
La confirmation de son engagement n'avait pas fait couler beaucoup d'encre, pas plus que l'annonce de son départ le 11 décembre, dans la foulée de la disparition en mer de la fille du directeur général Bob Gainey.
"Je ne suis pas resté longtemps mais j'ai apprécié chaque seconde de l'expérience", a affirmé Murray, que les Blues sont venus chercher pour remplacer Mike Kitchen.
"Elle a fait de moi une meilleure personne et un meilleur entraîneur.
"On m'a remis des cartes portant mon nom, a-t-il continué, sur lesquelles il est inscrit: 'conseiller spécial'. Je vais les garder précieusement. Le Canadien de Montréal a toujours occupé une place de choix dans mon coeur de partisan. Je suis privilégié d'avoir fait partie de l'organisation", a souligné le Manitobain natif de Gladstone.
Murray, qui avait été congédié par les Kings de Los Angeles en mars 2006, est fort reconnaissant à l'endroit de Gainey. Les deux hommes, qui se vouent énormément de respect, se connaissent de longue date. Murray a agi comme adjoint de Gainey à l'époque où il dirigeait des North Stars du Minnesota, au début des années 1990.
"Bob fait sentir tout le monde important au sein de l'organisation, a-t-il mentionné. Il consulte et écoute son monde, avant de prendre une décision. Et il prend habituellement toujours la bonne."
Murray avait pour tâche d'épier les équipes de l'Association est et de glaner les informations qu'il jugeait pertinentes. On dit que les compte-rendus qu'il rédigeait étaient étoffés.
"J'apportais une modeste contribution, mais je prenais mon rôle à coeur et j'adorais ça. J'analysais les équipes en me demandant ce que je ferais si j'avais à les affronter. Je discutais par la suite avec Guy (Carbonneau)."
Murray a quitté peu de temps avant le début de la descente aux enfers du CH. Il s'explique mal évidemment ce qui a pu se produire.
"La situation actuelle m'attriste parce que je veux voir le Canadien réussir. Je croyais dur comme fer qu'il assurerait facilement sa place en séries éliminatoires. Je ne suis pas les activités de l'équipe depuis mon arrivée en poste ici, je ne peux pas me prononcer sur ce qui s'est passé.
"Avant les Fêtes, je sais que l'équipe a profité du brio du gardien Cristobal Huet et qu'elle n'avait pas de difficulté à marquer des buts", a-t-il évoqué.
Du succès
Murray connaît beaucoup de succès depuis qu'il a repris du service derrière le banc. Les Blues sont méconnaissables, eux qui présentent une des trois meilleures fiches de la LNH depuis la mi-décembre (22-11-6). Et dire que l'équipe a perdu quatre fois de suite, dès son arrivée.
"L'engagement d'Andy représente la meilleure décision que j'ai prise jusqu'à maintenant", a admis le président de l'équipe, John Davidson.
"Nous étions 30e au classement général, l'équipe ne pouvait pas descendre plus bas, a rappelé Murray. Nous n'avons pas parlé des séries éliminatoires à mon arrivée. On a mis l'accent sur l'obtention des deux points disponibles à chacun des matchs.
"Je veux qu'on dise des Blues qu'ils travaillent sans relâche, a-t-il résumé. Je veux avoir sous la main 23 Bob Gainey qui se défoncent match après match. Et j'estime qu'on travaille fort."