Retour aux sources pour Perry Pearn
Montréal Canadiens samedi, 8 oct. 2011. 13:58 jeudi, 12 déc. 2024. 14:42
BROSSARD, Qc - À la veille de la première visite en 15 ans du Canadien de Montréal à Winnipeg pour y affronter les Jets, l'entraîneur-adjoint Perry Pearn s'est souvenu de son passage derrière le banc de l'équipe manitobaine lors de la saison 1995-1996.
Pearn a confié qu'il était très fébrile à l'idée de renouer avec les partisans des Jets, qui avaient terminé huitièmes dans l'Association Ouest cette saison-là avec une fiche de 36-40-6.
«Je suis très excité, surtout quand je pense au vieil amphithéâtre de Winnipeg et au banc des joueurs. C'est bien de retrouver une concession là-bas, a déclaré Pearn. Comme Canadien, je pense c'est une bonne chose, ainsi que pour la LNH. Et puis, je crois qu'on est toujours responsable lorsqu'on tue une concession, donc ce sera un match très excitant pour les gens de Winnipeg», a déclaré Pearn.
Il s'est également souvenu de la réaction des amateurs de hockey manitobains à l'issue de la dernière rencontre des Jets - qui avaient été éliminés dès le premier tour en six matchs, à domicile, par les Red Wings de Detroit.
«On avait senti durant la saison que la fin (des Jets) était proche, mais on l'a véritablement réalisé lors du dernier match, a-t-il ajouté. À notre sortie de l'aréna, environ deux heures après le match, il y avait encore entre sept et huit milles personnes toujours présentes dans les gradins. C'était de toute évidence très difficile pour eux, mais au moins ça c'était terminé à la maison.»
L'entraîneur-adjoint a également profité du point de presse pour souligner l'importance géographique et économique des Jets, qui permettront aux amateurs de hockey des prairies de s'identifier à eux.
«Ça place une équipe en plein milieu du pays. Je sais que les Jets ont des partisans en Ontario et en Saskatchewan à l'époque où je dirigeais, certains détenteurs de billets de saison franchissaient jusqu'à 300 ou 400 kilomètres pour assister aux match , donc c'est important pour la région.»
Il s'est par ailleurs prononcé quant au nouveau logo et au nouveau chandail des Jets, qui ne fait pas l'unanimité depuis son dévoilement l'été dernier.
«Le groupe à Winnipeg True North Sports and Entertainment a fait de belles choses afin de conserver la tradition, a assuré Pearn. Et si on regarde à travers la LNH, très peu d'équipes, sauf les six originales, ont conservé le même chandail au fil des ans.»
Pearn n'est pas le seul à avoir œuvré pour les Jets première mouture, puisque son collègue Randy Cunneyworth a endossé le chandail des Jets de Winnipeg durant la campagne 1989-1990. Il avait alors compilé cinq buts et six aides en 28 matchs, en plus d'écoper de 34 minutes de pénalité et d'afficher un différentiel de moins-7.
De son côté, Jacques Martin a indiqué qu'il s'attendait à une atmosphère survoltée dimanche au MTS Center de Winnipeg, et qu'en conséquence ses troupiers devaient connaître un bon début de match.
«L'ambiance va être exceptionnelle demain (dimanche) à Winnipeg, donc c'est sûr qu'on veut bien sortir comme on l'a fait dans le dernier match (à Toronto), a expliqué Martin. Il s'agira d'être vigilants et de maintenir le rythme pendant 60 minutes.»
Partir sur les chapeaux de roue
Le match de dimanche revêtera une importance particulière dans la mesure oû il s'agira d'un premier match d'ouverture depuis la renaissance des Jets. La foule sera alors survoltée, et les joueurs du CH ont reconnu - à l'instar de Martin - qu'ils devaient connaître un bon départ pour faire taire leurs partisans.
«Ce sera complètement fou!, a lancé Subban. On aime toujours être impliqués, comme Canadiens, dans ce genre de rencontre. Et puis, les gens de Winnipeg savent qu'ils auront une bonne équipe, donc l'important pour nous sera de retrouver le sentier de la victoire, de retourner à ,500.»
Outre Subban, Carey Price s'est dit très excité à l'idée de participer aux cérémonies entourant le retour des Jets. Le gardien du Tricolore, qui est déjà passé par Winnipeg à l'époque oû il évoluait pour les Americans de Tri-City dans la Ligue de hockey de l'Ouest (WHL), a toutefois minimisé l'impact du «13e joueur» au MTS Center sur leur concentration.
«Ça devrait être très amusant, les partisans seront golflés à bloc et on sait que les Jets vont sortir comme des enragés. J'ai participé à des tas de cérémonies depuis quatre ans, et donc on devra simplement éviter la tempête en début de partie et donner le ton rapidement.
«Ce sera très bruyant, c'est certain, mais ça ressemblera probablement aux matchs éliminatoires qui sont présentés au Centre Bell.»
Pearn a confié qu'il était très fébrile à l'idée de renouer avec les partisans des Jets, qui avaient terminé huitièmes dans l'Association Ouest cette saison-là avec une fiche de 36-40-6.
«Je suis très excité, surtout quand je pense au vieil amphithéâtre de Winnipeg et au banc des joueurs. C'est bien de retrouver une concession là-bas, a déclaré Pearn. Comme Canadien, je pense c'est une bonne chose, ainsi que pour la LNH. Et puis, je crois qu'on est toujours responsable lorsqu'on tue une concession, donc ce sera un match très excitant pour les gens de Winnipeg», a déclaré Pearn.
Il s'est également souvenu de la réaction des amateurs de hockey manitobains à l'issue de la dernière rencontre des Jets - qui avaient été éliminés dès le premier tour en six matchs, à domicile, par les Red Wings de Detroit.
«On avait senti durant la saison que la fin (des Jets) était proche, mais on l'a véritablement réalisé lors du dernier match, a-t-il ajouté. À notre sortie de l'aréna, environ deux heures après le match, il y avait encore entre sept et huit milles personnes toujours présentes dans les gradins. C'était de toute évidence très difficile pour eux, mais au moins ça c'était terminé à la maison.»
L'entraîneur-adjoint a également profité du point de presse pour souligner l'importance géographique et économique des Jets, qui permettront aux amateurs de hockey des prairies de s'identifier à eux.
«Ça place une équipe en plein milieu du pays. Je sais que les Jets ont des partisans en Ontario et en Saskatchewan à l'époque où je dirigeais, certains détenteurs de billets de saison franchissaient jusqu'à 300 ou 400 kilomètres pour assister aux match , donc c'est important pour la région.»
Il s'est par ailleurs prononcé quant au nouveau logo et au nouveau chandail des Jets, qui ne fait pas l'unanimité depuis son dévoilement l'été dernier.
«Le groupe à Winnipeg True North Sports and Entertainment a fait de belles choses afin de conserver la tradition, a assuré Pearn. Et si on regarde à travers la LNH, très peu d'équipes, sauf les six originales, ont conservé le même chandail au fil des ans.»
Pearn n'est pas le seul à avoir œuvré pour les Jets première mouture, puisque son collègue Randy Cunneyworth a endossé le chandail des Jets de Winnipeg durant la campagne 1989-1990. Il avait alors compilé cinq buts et six aides en 28 matchs, en plus d'écoper de 34 minutes de pénalité et d'afficher un différentiel de moins-7.
De son côté, Jacques Martin a indiqué qu'il s'attendait à une atmosphère survoltée dimanche au MTS Center de Winnipeg, et qu'en conséquence ses troupiers devaient connaître un bon début de match.
«L'ambiance va être exceptionnelle demain (dimanche) à Winnipeg, donc c'est sûr qu'on veut bien sortir comme on l'a fait dans le dernier match (à Toronto), a expliqué Martin. Il s'agira d'être vigilants et de maintenir le rythme pendant 60 minutes.»
Partir sur les chapeaux de roue
Le match de dimanche revêtera une importance particulière dans la mesure oû il s'agira d'un premier match d'ouverture depuis la renaissance des Jets. La foule sera alors survoltée, et les joueurs du CH ont reconnu - à l'instar de Martin - qu'ils devaient connaître un bon départ pour faire taire leurs partisans.
«Ce sera complètement fou!, a lancé Subban. On aime toujours être impliqués, comme Canadiens, dans ce genre de rencontre. Et puis, les gens de Winnipeg savent qu'ils auront une bonne équipe, donc l'important pour nous sera de retrouver le sentier de la victoire, de retourner à ,500.»
Outre Subban, Carey Price s'est dit très excité à l'idée de participer aux cérémonies entourant le retour des Jets. Le gardien du Tricolore, qui est déjà passé par Winnipeg à l'époque oû il évoluait pour les Americans de Tri-City dans la Ligue de hockey de l'Ouest (WHL), a toutefois minimisé l'impact du «13e joueur» au MTS Center sur leur concentration.
«Ça devrait être très amusant, les partisans seront golflés à bloc et on sait que les Jets vont sortir comme des enragés. J'ai participé à des tas de cérémonies depuis quatre ans, et donc on devra simplement éviter la tempête en début de partie et donner le ton rapidement.
«Ce sera très bruyant, c'est certain, mais ça ressemblera probablement aux matchs éliminatoires qui sont présentés au Centre Bell.»