MONTREAL (PC) - La saison dernière, Mark Streit jouait entre 10 et 14 minutes par match. Cette année, son temps d'utilisation se situe autour de 16 minutes par rencontre.

"Tout me semble plus simple, plus facile", dit le défenseur suisse qui profite de l'absence de Francis Bouillon et de Mathieu Dandenault, tous deux blessés. "J'ai beaucoup appris l'an passé. J'ai progressé et je me sens plus confiant cette saison. Mon jeu est plus solide même si j'ai encore beaucoup à apprendre."

Streit disputait samedi un neuvième match d'affilée après avoir été laissé de côté lors des quatre premières rencontres de la campagne.

"J'estime avoir eu un bon camp mais l'entraîneur a décidé que je devais attendre mon tour. C'est à moi d'influencer sa décision par la qualité de mon jeu.

"A force de jouer, mon rythme est meilleur, dit-il. Je joue mieux défensivement. Je dois maintenant améliorer mon jeu en attaque. Mais ça va venir."

La saison dernière, l'athlète d'Englisberg a marqué deux buts et récolté neuf passes en 48 matchs. Il a aussi affiché un dossier de moins-6. Cette année, il a amassé trois aides et conservé un différentiel de plus-1 associé au Finlandais Janne Niinimaa.

Le calme de l'entraîneur

Streit dit apprécier la présence de Guy Carbonneau derrière le banc.

"Il est calme comme l'était Bob Gainey. On voit qu'il a beaucoup d'expérience même s'il en est seulement à sa première année comme entraîneur. Il semble avoir toujours le pouls de l'équipe. Il sait comment employer ses joueurs, à quel moment les envoyer sur la glace. Il a aussi toujours le mot juste. C'est un entraîneur intelligent.

"Même dans la victoire, il nous rappelle les choses à corriger. Il nous laisse jamais dans une fausse sécurité. C'est un entraîneur très terre à terre."

Streit s'est rapidement adapté à son nouvel environnement. Il a tout de suite adoré Montréal, une ville où il s'est senti chez lui dès son arrivée.

"Je n'ai jamais eu de problème, dit-il. J'ai aimé Montréal tout de suite. C'est une ville vraiment merveilleuse. J'habite au centre-ville et j'aime me promener dans le vieux-port. On sent l'influence européenne. Il y a aussi plein de bons restaurants et beaucoup d'événements comme le grand prix de formule-1."

Ses parents sont actuellement en ville. Ils comptent même venir deux fois cette saison.

"J'ai aussi beaucoup d'amis qui viennent me rendre visite. La Suisse, c'est pas trop loin de Montréal. C'est pas comme si je jouais à Los Angeles", fait valoir Streit, un athlète au demeurant fort sympathique.