Malgré ses succès en ce début de saison, le Canadien de Montréal a joué avec le feu, concédant le premier but à ses adversaires dans presque tous ses matchs.

En effet, la formation dirigée par Michel Therrien, qui domine la LNH avec un total de 10 points (fiche de 5-1-0 en six matchs), a néanmoins concédé le premier but en cinq occasions, un sommet dans la LNH (à égalité avec les Sabres de Buffalo) et marqué ce premier filet une seule fois.

Les Coyotes de l’Arizona ont concédé le premier but à leurs adversaires dans chacune de leurs quatre rencontres, seule formation n’ayant pas marqué ce premier filet d’un match.

Il y a aussi quatre autres équipes qui n’ont réussi qu’une seule fois à marquer le premier but d’une rencontre, les Sabres de Buffalo (un en six matchs), les Flyers de Philadelphie (un en cinq matchs), les Hurricanes de la Caroline et les Jets de Winnipeg, qui n’ont marqué ce premier but qu’une fois en quatre matchs.

Dans le cas du Canadien, après avoir réussi à marquer le premier but lors de son premier match (Max Pacioretty, en première période), un gain de 4-3, face aux Maple Leafs de Toronto, le 8 octobre dernier, il vient de concéder ce premier but à ses adversaires dans chacun de ses cinq derniers matchs.

Il n’a pas trop souffert de cette situation, car il a réussi à remporter quatre victoires lors des cinq dernières rencontres.

À l’opposé, soulignons que deux équipes ont réussi à marquer le premier but en cinq occasions, les Sharks de San Jose (5 fois en 5 matchs), dont la fiche est de 4-0-1 et les Bruins de Boston (5 fois en 7 matchs) et dont la fiche est de 3-2-0 dans ces circonstances.

Même si le Canadien possède une bonne attaque, il ne faut pas qu’il pense qu’il va pouvoir surmonter des déficits dans toutes ses 82 rencontres de la présente saison.

Volte-face pour l’attaquant Rick Nash, le meilleur début de sa carrière

Suite à une saison difficile, alors qu’il avait connu un début ordinaire, c’est vraiment un départ explosif pour l’attaquant Rick Nash, des Rangers de New York.

En effet, l’ex-joueur des Blue Jackets de Columbus, affiche un dossier de 6-1-7 avec un différentiel de plus trois en cinq matchs, lui qui est au sommet des buteurs de la LNH présentement, devant six joueurs qui totalisent cinq buts.

Il a été d’une précision impressionnante, car il n’a eu besoin que de 17 tirs pour réussir ses six buts, une moyenne de 35,29% et il faut également souligner qu’il a marqué tous ses buts à forces égales. 

Il a réussi un but dans chacun des quatre premiers matchs de la formation dirigée par Alain Vigneault, avant d’être neutralisé lors du cinquième match, jeudi soir, mais a trouvé le moyen de marquer un but en tirs de barrage, permettant un gain de 2-1, contre les Hurricanes de la Caroline.

Ce début est le meilleur de sa carrière, car en 2007-2008, il avait marqué son 6e but (et aussi son 7e) lors de sa huitième rencontre, le 30 octobre 2008, alors qu’en 2003-2004 et en 2009-2010, il avait marqué son 6e but lors de sa neuvième rencontre,

Soulignons qu’en 2013-2014, il affichait un dossier de 0-3-3 après ses trois premiers matchs, mais avait été blessé, ratant 17 des 20 matchs suivants et son rendement était de 1-3-4 avec un différentiel égal après cinq matchs et soulignons qu’il n’avait que six buts après 22 matchs, marquant son 7e filet, lors de sa 23e rencontre, face au Lightning de Tampa Bay, le 29 décembre 2013.

Il n’avait pas été très productif lors de sa deuxième saison avec les Rangers, affichant un rendement de 26-13-39 avec un différentiel de plus 10 en 65 matchs réguliers, mais il avait été opportuniste, marquant pas moins de neuf filets victorieux.

Il avait également été une déception durant les séries éliminatoires, ne pouvant faire mieux qu’un dossier de 3-7-10 avec un différentiel de moins un dans les 25 rencontres, malgré une présence dans la grande finale de la Coupe Stanley.

Nash, qui a eu 30 ans le 16 juin dernier, a été le premier choix au repêchage universel de 2002, mais les Blue Jackets de Columbus ont lancé la serviette dans son cas après la saison 2011-2012, lui qui fut échangé avec Steven Delisle et un choix de 3e ronde (Pavel Buchnevich), en retour de Brandon Dubinsky, Artem Anisimov, Tim Erixon, un choix de première ronde (Kerby Rychel) au repêchage de juin 2013, le 23 juillet 2012.

Après avoir remporté le Trophée Maurice-Richard (à égalité avec Ilya Kovalckuk et Jarome Iginla), avec un sommet personnel de 41 buts en 2003-2004, il n’a pas produit les résultats souhaités, car sa seule autre saison de 40 buts fut en 2008-2009 (40).

En carrière, il affiche un dossier de 342-293-635 avec un piètre différentiel de moins 42 en 788 rencontres régulières.

LA FICHE DE RICK NASH APRÈS CINQ RENCONTRES

SAISON-PJ-B-A-PTS (P/M)-PUN

2002-2003-5-1-0-1 (m 3)-6

2003-2004-5-3-1-4 (p 2)-2

2005-2006-5-2-0-2 (m 1)-4

2006-2007-5-3-3-6 (=)-0

2007-2008-5-3-3-6 (=)-6

2008-2009-5-4-0-4 (=)-0

2009-2010-5-2-7-9 (p 1)-4

2010-2011-5-3-0-3 (m 2)-2

2011-2012-5-2-3-5 (p 2)-2

2012-2013-5-1-4-5 (p 5)-6

2013-2014-5-1-3-4 (=)-5

2014-2015-5-6-1-7 (p 3)-2

Le jeu de puissance des Rangers est plus impuissant que celui du Canadien!

Si on trouve que le jeu de puissance du Canadien de Montréal va mal, c’est encore pire chez les Rangers de New York !

En effet, la formation dirigée par Alain Vigneault se retrouve au 29e rang du circuit, car elle n’a pas encore été en mesure de marquer un but en 16 avantages numériques lors des cinq premiers matchs disputés cette saison !

Les Rangers sont 0 en 6 lors de leurs deux matchs à l’étranger et 0 en 10 lors de leurs trois matchs locaux.

Cette fiche de 0 en 16 est tout juste devant celle des Sabres de Buffalo (0 en 22 en six matchs) et devant les Jets de Winnipeg (0 en 12 en quatre parties) et le Wild du Minnesota, qui est 0 en 11, lors de ses trois premiers matchs.

Lors de leurs cinq matchs, les Rangers ont eu une période de 29:19 minutes en avantage d’un joueur, à cinq contre quatre et n’ont pas joué avec l’avantage de deux joueurs cette saison.

En ajoutant le rendement des deux derniers matchs réguliers de l’an dernier, les Rangers n’ont pas marqué lors de leurs 24 derniers avantages numériques, leur dernier filet dans ces circonstances remonte au 8 avril 2014 (deux buts en trois occasions, dont celui de Brad Richards, à 13:36 de la deuxième période) dans un gain de 4-1, face aux Hurricanes de la Caroline.

Nul doute, les finalistes de la Coupe Stanley de l’an dernier, devront trouver un moyen pour produire sur cette unité spéciale, car la saison risque d’être longue au Madison Square Garden, eux qui reçoivent en ce dimanche, la visite des Sharks de San Jose, qui ont concédé trois buts en 16 désavantages numériques lors de leurs cinq matchs.

Les deux unités spéciales des Jets : atroces et parfaites !

Chez les Jets de Winnipeg, c’est une drôle de situation que nous retrouvons sur leurs deux unités spéciales.

En effet, la troupe de Paul Maurice, dont la fiche est de 1-3-0 après quatre matchs, se retrouve dans une situation extrême dans les deux cas, car son jeu de puissance n’a pas produit, alors que son unité défensive a été parfaite.

Les Jets n’ont pas marqué lors de leurs 12 avantages numériques, mais ils ont blanchi leurs adversaires lors de leurs 18 infériorités numériques, la meilleure fiche du circuit sur ce dernier chapitre.

Le plus drôle est que le seul filet qui a été réussi sur les unités spéciales des Jets fut un but en infériorité numérique, par l’attaquant Bryan Little, à 5:07 de la troisième période, lors du gain de 6-2, face aux Coyotes de l’Arizona, le 9 octobre dernier.

Une situation très différente de celle de l’an dernier

Soulignons que la présente situation est contraire à celle de la saison dernière, car les Jets avaient réussi un but en avantage numérique dans chacun de leurs quatre premiers matchs (4 buts en 18 avantages), alors que leur unité défensive avait concédé quatre buts en 20 désavantages numériques lors de cette période.

Après avoir marqué six buts (dont quatre lors de la première période) lors de leur match initial du 9 octobre, les Jets n’ont réussi qu’un maigre but lors de leurs trois dernières rencontres.

C’est Bryan Little qui a marqué ce filet, à 17:47 de la deuxième période, d’un revers de 4-1, face aux Kings de Los Angeles, le 12 octobre, alors que ces derniers menaient 4 à 0 à ce moment-là.

Il serait temps que le capitaine Andrew Ladd sorte de sa coquille, car l’auteur d’un rendement de 23-31-54 avec un différentiel de plus huit en 78 matchs l’an dernier, n’a pas encore marqué, affichant un dossier de 0-1-1 avec un différentiel de moins un en quatre rencontres.

Une domination des Rangers de New York sur les Sharks de San Jose, mais …

Les Rangers de New York, qui ont une excellente fiche à vie contre les Sharks de San Jose, semblent avoir un peu plus de difficulté à les vaincre lors des dernières saisons.

La troupe dirigée par Alain Vigneault présente un rendement global de 20-8-3 (0) lors de ses 31 matchs à vie contre celle de Todd McLellan, incluant un dossier de 9-4-1 (0) en 14 matchs locaux et de 11-4-2 (0) lors de ses 17 matchs disputés sur la patinoire de cette formation.

Les Rangers, qui avaient débuté leur histoire avec une fiche de 13-0-2 (0) lors de leurs 15 premiers matchs face aux Sharks, ont cependant un dossier de 7-8-1 (0) lors de leurs 16 dernières parties contre eux.

L’an dernier, les Sharks avaient balayé la série de deux matchs, écrasant les Rangers 9-2 (la recrue Tomas Hertl avait marqué quatre buts) au SAP Center, lors du premier duel, le 8 octobre 2013 et un difficile gain de 1-0, lors du match du 16 mars 2014, au Madison Square Garden.

Ce blanchissage était le premier de l’histoire des Sharks contre les Rangers et il n’avait pas été facile, car le gardien Antti Niemi avait réalisé pas moins de 41 arrêts lors de cet exploit.

Les Rangers n’ont pas joué depuis leur gain de 2-1, en tirs de barrage, face aux Hurricanes de la Caroline jeudi soir, alors que les Sharks qui disputent le 4e match d’une série de cinq de suite à l’étranger, ont joué hier soir, l’emportant 4-2, face aux Devils du New Jersey.