Carbonneau n'a pas changé d'idée
Hockey mercredi, 26 mars 2008. 16:02 jeudi, 12 déc. 2024. 05:45
MONTRÉAL - Guy Carbonneau ne partira pas en croisade afin qu'on interdise les bagarres au hockey. L'entraîneur du Canadien verrait toutefois d'un bon oeil qu'on s'efforce d'enrayer le phénomène, en adoptant une règlementation plus sévère.
"Je n'ai aucun problème avec l'élimination des bagarres chez les juniors, même dans la Ligue nationale", a affirmé Carbo, mercredi.
Carbonneau serait favorable à ce que les ligues instaurent un système de gradation des sanctions. A titre d'exemple, un joueur qui se bat pourrait être chassé du match. S'il se bat de nouveau, il pourrait écoper une suspension d'une rencontre. Et ainsi de suite.
"Je préférerais l'implantation d'un système du genre, au lieu qu'on élimine carrément les bagarres, a-t-il argué. On ne serait pas plus avancé si les joueurs commençaient à utiliser leurs bâtons comme des armes."
Carbonneau, on le constate, n'est pas un pur et dur dans le débat contre les bagarres qui s'est engagé, dans la foulée des incidents disgracieux qui se sont déroulés à Saguenay, samedi dernier.
À titre d'actionnaire et président des Saguenéens de Chicoutimi, il a évidemment suivi de très près les événements qui ont marqué le deuxième match de la série contre les Remparts de Québec.
Ayant été hockeyeur à l'époque où il avait autant de violence, sinon davantage qu'actuellement, Carbonneau estime que les mentalités ont changé, que c'est le moment de s'attaquer au problème.
"On remplissait les arénas avec ça (la violence) dans mon temps, mais ce n'est plus le cas, a-t-il soutenu. Ici, le Centre Bell est rempli à craquer à tous les matchs et on ne se bat pas."
Carbonneau ne rate jamais l'occasion de mentionner que le Tricolore n'a pas besoin de dur à cuire. Il accepterait d'en avoir un, en autant qu'il puisse aider l'équipe. Un bagarreur de la trempe des Georges Laraque ou Donald Brashear ferait l'affaire.
Sanctions insuffisantes
Appelé à commenter les sanctions que la LHJMQ a imposées, Carbonneau a répondu qu'il s'attendait à ce qu'on sévisse plus sévèrement à l'endroit des Remparts.
"J'ai un parti-pris, c'est sûr, et il y a deux côtés à une médaille, mais on se serait attendu à ce que les Remparts soient davantage punis", a-t-il affirmé.
"Pour ce qui est de nous, la ligue n'a fait qu'appliquer la règlementation en décernant des suspensions automatiques."
Tout en disant respecter les décisions qui ont été prises, Carbonneau trouve que les suspensions de cinq et de sept matchs au duo père-fils Patrick-Jonathan Roy, respectivement, sont insuffisantes.
"On devrait punir plus sévèrement un joueur qui s'en prend à un adversaire qui ne veut pas se battre, a-t-il dit, en parlant de l'agression de Jonathan Roy sur Bobby Nadeau. Je n'ai pas de problème avec les bagarres, je ne suis pas un puriste. Mais les incidents qui ont eu lieu samedi dernier sont déplorables."
Carbonneau a blâmé les médias parce qu'ils ont amplifié l'affaire.
"Il y a eu de l'exagération. On a montré les scènes à la télévison peut-être six millions de fois (sic). Ce n'est pas la première fois qu'un incident semblable se produit. Parce que Patrick Roy y est impliqué, ç'a été pire."
Parlant de Roy, qu'il a eu comme coéquipier pendant plusieurs saisons chez le Canadien, Carbonneau a dit qu'il aura sans doute l'occasion de lui reparler dans le cadre d'événements charitables de golf, l'été prochain.
"Ce n'est pas parce qu'on est des rivaux (chez les juniors) qu'on ne se parlera plus, a-t-il mentionné. J'ai même hâte d'entendre ce qu'il a à dire. Au cours de la saison, c'est difficile de communiquer ensemble en raison de nos occupations respectives."
"Je n'ai aucun problème avec l'élimination des bagarres chez les juniors, même dans la Ligue nationale", a affirmé Carbo, mercredi.
Carbonneau serait favorable à ce que les ligues instaurent un système de gradation des sanctions. A titre d'exemple, un joueur qui se bat pourrait être chassé du match. S'il se bat de nouveau, il pourrait écoper une suspension d'une rencontre. Et ainsi de suite.
"Je préférerais l'implantation d'un système du genre, au lieu qu'on élimine carrément les bagarres, a-t-il argué. On ne serait pas plus avancé si les joueurs commençaient à utiliser leurs bâtons comme des armes."
Carbonneau, on le constate, n'est pas un pur et dur dans le débat contre les bagarres qui s'est engagé, dans la foulée des incidents disgracieux qui se sont déroulés à Saguenay, samedi dernier.
À titre d'actionnaire et président des Saguenéens de Chicoutimi, il a évidemment suivi de très près les événements qui ont marqué le deuxième match de la série contre les Remparts de Québec.
Ayant été hockeyeur à l'époque où il avait autant de violence, sinon davantage qu'actuellement, Carbonneau estime que les mentalités ont changé, que c'est le moment de s'attaquer au problème.
"On remplissait les arénas avec ça (la violence) dans mon temps, mais ce n'est plus le cas, a-t-il soutenu. Ici, le Centre Bell est rempli à craquer à tous les matchs et on ne se bat pas."
Carbonneau ne rate jamais l'occasion de mentionner que le Tricolore n'a pas besoin de dur à cuire. Il accepterait d'en avoir un, en autant qu'il puisse aider l'équipe. Un bagarreur de la trempe des Georges Laraque ou Donald Brashear ferait l'affaire.
Sanctions insuffisantes
Appelé à commenter les sanctions que la LHJMQ a imposées, Carbonneau a répondu qu'il s'attendait à ce qu'on sévisse plus sévèrement à l'endroit des Remparts.
"J'ai un parti-pris, c'est sûr, et il y a deux côtés à une médaille, mais on se serait attendu à ce que les Remparts soient davantage punis", a-t-il affirmé.
"Pour ce qui est de nous, la ligue n'a fait qu'appliquer la règlementation en décernant des suspensions automatiques."
Tout en disant respecter les décisions qui ont été prises, Carbonneau trouve que les suspensions de cinq et de sept matchs au duo père-fils Patrick-Jonathan Roy, respectivement, sont insuffisantes.
"On devrait punir plus sévèrement un joueur qui s'en prend à un adversaire qui ne veut pas se battre, a-t-il dit, en parlant de l'agression de Jonathan Roy sur Bobby Nadeau. Je n'ai pas de problème avec les bagarres, je ne suis pas un puriste. Mais les incidents qui ont eu lieu samedi dernier sont déplorables."
Carbonneau a blâmé les médias parce qu'ils ont amplifié l'affaire.
"Il y a eu de l'exagération. On a montré les scènes à la télévison peut-être six millions de fois (sic). Ce n'est pas la première fois qu'un incident semblable se produit. Parce que Patrick Roy y est impliqué, ç'a été pire."
Parlant de Roy, qu'il a eu comme coéquipier pendant plusieurs saisons chez le Canadien, Carbonneau a dit qu'il aura sans doute l'occasion de lui reparler dans le cadre d'événements charitables de golf, l'été prochain.
"Ce n'est pas parce qu'on est des rivaux (chez les juniors) qu'on ne se parlera plus, a-t-il mentionné. J'ai même hâte d'entendre ce qu'il a à dire. Au cours de la saison, c'est difficile de communiquer ensemble en raison de nos occupations respectives."