Ce sera finalement par la porte de côté
Hockey jeudi, 23 avr. 2009. 12:00 mercredi, 11 déc. 2024. 20:44
Ce n'est pas la fin du monde, mais ce sera finalement par la porte de côté que l'Océanic de Rimouski se présentera au tournoi de la coupe Memorial à compter du 15 mai prochain.
Les hommes de Clément Jodoin, à la surprise générale, se sont inclinés en quatre matchs consécutifs face aux puissants Voltigeurs de Drummondville, qui sont intouchables depuis le début des présentes séries de fin de saison. Les Voltigeurs sont devenus la troisième équipe de l'histoire de la LHJMQ à balayer les trois premières rondes des séries éliminatoires. Hull avait fait le coup en 1986 (15 victoires en 15 matchs lors de trois étapes 5 de 9). L'an passé les Huskies s'étaient aussi présentés en finale avec 12 victoires en autant de matchs avant de sincliner face aux Olympiques de Gatineau.
L'Océanic ne sera pas la première formation à devoir « se reposer » avant d'entreprendre le grand tournoi printanier. En 1999, les 67's d'Ottawa avaient été éliminés le 9 avril et avaient dû patienter pendant 37 jours avant d'amorcer et d'éventuellement gagner la coupe Memorial sur sa patinoire. Le record peu enviable revient toutefois aux Pats de Regina qui, en 2001, s'étaient éteints le 1er avril avant de reprendre le collier 47 jours plus tard. Les Pats avaient toutefois été éliminés par les Foreurs de Val-d'Or en demi-finale.
Au Québec, des équipes hôtesses ont vécu des situations similaires. On pense aux Remparts en 2003, qui ont été « en congé » 35 jours avant de commencer le tournoi au cours duquel ils avaient subi trois revers en autant de matchs. En 2000, les Mooseheads de Halifax avaient dû patienter 39 jours avant d'amorcer le tournoi de la coupe Memorial. Cette élimination hâtive avait d'ailleurs coûté le poste à l'entraîneur-chef et directeur général de l'équipe, Robert Mongrain, qui avait été congédié entre l'élimination de l'équipe et le début du championnat canadien. Shawn MacKenzie avait pris la relève et avait vu son équipe s'incliner en demi-finale contre les Colts de Barrie.
Pour revenir à l'Océanic, il aura sûrement le temps de prendre un peu de recul et de soigner les petits bobos, il y a fort à parier que l'équipe sera prête lorsque le vrai tournoi commencera celui pour lequel les hommes de Clément Jodoin se préparent depuis plus d'un an.
On a beau dire qu'on veut entrer à ce tournoi en champions, par la grande porte pour prendre l'expression consacrée. Il n'en demeure pas moins que les matchs les plus importants sont à venir pour l'Oceanic. Qui se souvient que Moncton est entré par la grande porte en 2006? On se rappelle surtout que ce sont les Remparts de Québec qui sont partis avec la grosse coupe même s'ils avaient emprunté l'entrée de service du Colisée de Moncton.
Les hommes de Clément Jodoin, à la surprise générale, se sont inclinés en quatre matchs consécutifs face aux puissants Voltigeurs de Drummondville, qui sont intouchables depuis le début des présentes séries de fin de saison. Les Voltigeurs sont devenus la troisième équipe de l'histoire de la LHJMQ à balayer les trois premières rondes des séries éliminatoires. Hull avait fait le coup en 1986 (15 victoires en 15 matchs lors de trois étapes 5 de 9). L'an passé les Huskies s'étaient aussi présentés en finale avec 12 victoires en autant de matchs avant de sincliner face aux Olympiques de Gatineau.
L'Océanic ne sera pas la première formation à devoir « se reposer » avant d'entreprendre le grand tournoi printanier. En 1999, les 67's d'Ottawa avaient été éliminés le 9 avril et avaient dû patienter pendant 37 jours avant d'amorcer et d'éventuellement gagner la coupe Memorial sur sa patinoire. Le record peu enviable revient toutefois aux Pats de Regina qui, en 2001, s'étaient éteints le 1er avril avant de reprendre le collier 47 jours plus tard. Les Pats avaient toutefois été éliminés par les Foreurs de Val-d'Or en demi-finale.
Au Québec, des équipes hôtesses ont vécu des situations similaires. On pense aux Remparts en 2003, qui ont été « en congé » 35 jours avant de commencer le tournoi au cours duquel ils avaient subi trois revers en autant de matchs. En 2000, les Mooseheads de Halifax avaient dû patienter 39 jours avant d'amorcer le tournoi de la coupe Memorial. Cette élimination hâtive avait d'ailleurs coûté le poste à l'entraîneur-chef et directeur général de l'équipe, Robert Mongrain, qui avait été congédié entre l'élimination de l'équipe et le début du championnat canadien. Shawn MacKenzie avait pris la relève et avait vu son équipe s'incliner en demi-finale contre les Colts de Barrie.
Pour revenir à l'Océanic, il aura sûrement le temps de prendre un peu de recul et de soigner les petits bobos, il y a fort à parier que l'équipe sera prête lorsque le vrai tournoi commencera celui pour lequel les hommes de Clément Jodoin se préparent depuis plus d'un an.
On a beau dire qu'on veut entrer à ce tournoi en champions, par la grande porte pour prendre l'expression consacrée. Il n'en demeure pas moins que les matchs les plus importants sont à venir pour l'Oceanic. Qui se souvient que Moncton est entré par la grande porte en 2006? On se rappelle surtout que ce sont les Remparts de Québec qui sont partis avec la grosse coupe même s'ils avaient emprunté l'entrée de service du Colisée de Moncton.