(PC) - Quelques statistiques liées aux assistances devraient faire frémir certains comptables de la Ligue nationale de hockey. Les Coyotes de Phoenix présentent une moyenne tout juste au-dessus de 12 000 spectateurs par match - et il s'agit ici des billets vendus et non du nombre de places occupées.

La plus petite foule de l'année à Phoenix fut de 9639 amateurs lors du passage des Blue Jackets de Columbus, le 9 décembre.

Les Blue Jackets et le Wild du Minnesota, les deux plus récentes équipes de la ligue, font encore salle comble à leur troisième année d'existence.

Les clubs de Detroit, Toronto, Dallas, Colorado, Montréal, Philadelphie ainsi que les Rangers de New York, voient leurs amphitéâtres bien remplis sur une base régulière.

Mais ailleurs dans le circuit, on repère à chaque match de larges pans de sièges vides.

Les moyennes à Nashville (12 431), Atlanta (12 625), Buffalo (12 759), Chicago (12 854), Anaheim (13 192), Boston (13 510) et New Jersey (13 873) sont très inférieures à la capacité des arénas.

Les Bruins ont l'une des meilleures équipes de la ligue, mais certains soirs, ils ont du mal à attirer de bonnes foules au Fleet Centre. Le nombre de spectateurs annoncés le 31 octobre, pour la visite des Mighty Ducks d'Anaheim, était de 9491 personnes.

La chute d'assistance au New Jersey est considérable. Moins de 12 000 billets ont été vendus lors des deux derniers matchs à domicile des Devils.

Les Sénateurs d'Ottawa, qui sont parmi les meilleurs clubs au classement général, n'ont pas fait salle comble une seule fois cette saison au centre Corel. Leur moyenne d'assistance est un peu au-dessus de 16 000 personnes, mais seulement 14 848 spectateurs se sont présentés, jeudi, afin de voir les leurs écraser les Sharks de San Jose 9 à 3.

Les Flames ont attiré moins de 15 000 amateurs lors de cinq de leurs 15 premiers matchs et les salles combles ne sont plus une certitude à Toronto et à Montréal.

L'économie nord-américaine qui fonctionne au ralenti et un nombre considérable de matchs ennuyeux au possible sont les principales raisons qui expliquent la baisse des assistances.