«Certains spectateurs sont des jaloux et des jaunes»
Hockey samedi, 27 sept. 2003. 23:28 dimanche, 15 déc. 2024. 07:50
(RDS) - Le nouveau directeur général Bob Gainey n'y est pas allé avec le dos de la cuillère, samedi soir après le match du Canadien contre les Sabres de Buffalo, en déclarant que les partisans qui huent sans cesse le défenseur Patrice Brisebois sont des jaloux et des jaunes.
C'est que, à partir de la deuxième période, une poignée d'amateurs avaient recommencé à huer le vétéran défenseur dès qu'il était en possession de la rondelle. On n'en est qu'au cinquième match hors-concours et certains ont déjà repris leurs bonnes vieilles habitudes.
Mais, Brisebois a transformé les cris désagréables en applaudissements soutenus en inscrivant le but d'assurance à 11:55 du troisième vingt. Son faible lancer au cours d'une attaque massive a dévié sur un rival. Les gens ont même scandé son nom, en plus de souligner chaleureusement sa sélection parmi les étoiles.
Même si les huées ont fait place aux applaudissements, Gainey est sorti de ses gonds et a tenu à rencontrer les journalistes dans le vestiaire à l'issue de la partie, ce qui est assez rare, pour venir à la défense de Brisebois et s'en prendre aux irréductibles.
«C'est la première fois que je vis une situation de la sorte. Ma première réaction est de vous dire que c'est de la «bullshit». Nous n'avons pas besoin de ce genre de partisans. Ce sont des jaloux et des jaunes. Restez chez vous. On n'a pas besoin de partisans comme vous. D'autres prendront votre place», a lancé Gainey à la stupéfaction des journalistes.
«La vérité est que Patrice a été un des meilleurs joueurs sur la glace contre les Sabres. Est-il parfait ? Non. Mais pour progresser comme équipe, on a besoin de nos meilleurs éléments. Ils vont parfois commettre des erreurs, mais ils doivent revenir plus forts».
«La vérité est que Patrice ne mérite pas de traitement de faveur de notre part, mais il ne mérite pas d'être ainsi conspué. Ces partisans qui le huent, qu'ils se lèvent et qu'ils arrêtent de se cacher derrières les colonnes du Centre Bell. Qu'ils se montrent. Ce sont des bâtards lâches (gutless bastards)». Et vlan!
De son côté, Brisebois s'est dit heureux de la réaction de son patron.
«J'apprécie beaucoup, surtout venant de Bob Gainey. Je vais profiter de l'occasion pour dire de nouveau aux gens qui m'appuient et qui m'aiment que je les remercie beaucoup».
«Je n'ai aucun contrôle sur les partisans qui ne m'aiment pas. S'ils veulent me huer, c'est leur affaire. Mais les gens qui viennent au Centre Bell devraient supporter leur équipe. Ils n'ont pas idée combien ça nous motive quand on ressent leur soutien», de conclure Brisebois.
LA BOÎTE À TALKBACKS EST PLEINE, NE PLUS ENVOYER VOS RÉACTIONS. MERCI
C'est que, à partir de la deuxième période, une poignée d'amateurs avaient recommencé à huer le vétéran défenseur dès qu'il était en possession de la rondelle. On n'en est qu'au cinquième match hors-concours et certains ont déjà repris leurs bonnes vieilles habitudes.
Mais, Brisebois a transformé les cris désagréables en applaudissements soutenus en inscrivant le but d'assurance à 11:55 du troisième vingt. Son faible lancer au cours d'une attaque massive a dévié sur un rival. Les gens ont même scandé son nom, en plus de souligner chaleureusement sa sélection parmi les étoiles.
Même si les huées ont fait place aux applaudissements, Gainey est sorti de ses gonds et a tenu à rencontrer les journalistes dans le vestiaire à l'issue de la partie, ce qui est assez rare, pour venir à la défense de Brisebois et s'en prendre aux irréductibles.
«C'est la première fois que je vis une situation de la sorte. Ma première réaction est de vous dire que c'est de la «bullshit». Nous n'avons pas besoin de ce genre de partisans. Ce sont des jaloux et des jaunes. Restez chez vous. On n'a pas besoin de partisans comme vous. D'autres prendront votre place», a lancé Gainey à la stupéfaction des journalistes.
«La vérité est que Patrice a été un des meilleurs joueurs sur la glace contre les Sabres. Est-il parfait ? Non. Mais pour progresser comme équipe, on a besoin de nos meilleurs éléments. Ils vont parfois commettre des erreurs, mais ils doivent revenir plus forts».
«La vérité est que Patrice ne mérite pas de traitement de faveur de notre part, mais il ne mérite pas d'être ainsi conspué. Ces partisans qui le huent, qu'ils se lèvent et qu'ils arrêtent de se cacher derrières les colonnes du Centre Bell. Qu'ils se montrent. Ce sont des bâtards lâches (gutless bastards)». Et vlan!
De son côté, Brisebois s'est dit heureux de la réaction de son patron.
«J'apprécie beaucoup, surtout venant de Bob Gainey. Je vais profiter de l'occasion pour dire de nouveau aux gens qui m'appuient et qui m'aiment que je les remercie beaucoup».
«Je n'ai aucun contrôle sur les partisans qui ne m'aiment pas. S'ils veulent me huer, c'est leur affaire. Mais les gens qui viennent au Centre Bell devraient supporter leur équipe. Ils n'ont pas idée combien ça nous motive quand on ressent leur soutien», de conclure Brisebois.
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