"Cette adaptation représente un grand défi"
Hockey mardi, 27 sept. 2005. 20:35 dimanche, 15 déc. 2024. 03:21
(PC) - En venant tenter sa chance en Amérique du Nord pour la deuxième fois de sa carrière, Mark Streit a un double défi à relever. Il doit s'imposer sur la glace dans un contexte sportif qui lui est étranger. Il doit également s'adapter à un nouvel environnement à l'extérieur de la patinoire.
En Suisse, Streit est un joueur connu, voire admiré. Capitaine de l'équipe nationale, il a participé à toutes les grandes compétitions. Dans la rue, on le reconnaît facilement. En un mot, c'est une vedette.
Mais à Montréal, Streit vit dans l'anonymat le plus complet. Il peut déambuler rue Ste-Catherine sans que personne ne se retourne sur son passage.
"En Suisse, je suis considéré comme un des meilleurs joueurs du pays, dit le sympathique défenseur âgé de 27 ans. Je suis capitaine de l'équipe nationale. Mais ici, personne ne sait qui je suis. Pour moi, cette adaptation représente un grand défi."
Streit meuble ses temps libres en envoyant des courriels et en téléphonant en Suisse à ses parents et à sa soeur. Il passe aussi beaucoup de temps avec le Tchèque Tomas Plekanec, son cochambreur.
"Nous allons manger ensemble. On aime bien aussi le cinéma et la télé. Surtout les émissions de sport."
Streit est venu une première fois en Amérique du Nord en 1999. A 21 ans, il a trouvé l'expérience difficile. Qui pourrait le blâmer puisqu'en une saison, il a joué dans trois ligues et fait partie de trois équipes différentes - les Falcons de Springfield (Ligue américaine), les Tiger Sharks de Tallahassee (ECHL), et les Grizzlies de Utah (IHL). De retour en Suisse, il a joué les cinq dernières saisons à Zurich. En 2004-2005, il a marqué 14 buts et récolté 29 passes pour 43 points en 44 matchs.
Défense de zone
Streit participait mardi soir à son quatrième match préparatoire alors qu'il lutte avec Ron Hainsey pour le poste de septième défenseur.
"Je pense jouer un peu mieux à chaque jour, dit-il. Mais je dois m'habituer à la dimension des patinoires ainsi qu'à un autre système de jeu. En Suisse, nous jouons toujours le système d'homme contre homme. J'ai été dans ce système pendant 10 ans. Ici, c'est une défense de zone. C'est très différent, c'est un autre monde, un autre niveau. Mais c'est un système que j'apprécie. Pour moi, c'est beaucoup mieux."
Les Bulldogs
A titre de recrue, Streit a accepté cet été un contrat à deux volets comme le veut la nouvelle convention collective.
"J'aurais préféré un contrat de la Ligue nationale mais ce n'était pas possible. Le choix était finalement assez simple. Je signais ou j'oubliais mon rêve de jouer dans la LNH. J'ai signé car il s'agit d'une possibilité unique dans ma carrière. Je suis certain que j'aurais regretté ma décision si j'étais demeuré en Suisse."
Streit risque de se retrouver à Hamilton à la fin du camp d'entraînement à un salaire de 75 000 $. Si c'est le cas, il travaillera encore plus fort afin d'être le premier défenseur rappelé en cas de blessure ou de transaction.
En Suisse, Streit est un joueur connu, voire admiré. Capitaine de l'équipe nationale, il a participé à toutes les grandes compétitions. Dans la rue, on le reconnaît facilement. En un mot, c'est une vedette.
Mais à Montréal, Streit vit dans l'anonymat le plus complet. Il peut déambuler rue Ste-Catherine sans que personne ne se retourne sur son passage.
"En Suisse, je suis considéré comme un des meilleurs joueurs du pays, dit le sympathique défenseur âgé de 27 ans. Je suis capitaine de l'équipe nationale. Mais ici, personne ne sait qui je suis. Pour moi, cette adaptation représente un grand défi."
Streit meuble ses temps libres en envoyant des courriels et en téléphonant en Suisse à ses parents et à sa soeur. Il passe aussi beaucoup de temps avec le Tchèque Tomas Plekanec, son cochambreur.
"Nous allons manger ensemble. On aime bien aussi le cinéma et la télé. Surtout les émissions de sport."
Streit est venu une première fois en Amérique du Nord en 1999. A 21 ans, il a trouvé l'expérience difficile. Qui pourrait le blâmer puisqu'en une saison, il a joué dans trois ligues et fait partie de trois équipes différentes - les Falcons de Springfield (Ligue américaine), les Tiger Sharks de Tallahassee (ECHL), et les Grizzlies de Utah (IHL). De retour en Suisse, il a joué les cinq dernières saisons à Zurich. En 2004-2005, il a marqué 14 buts et récolté 29 passes pour 43 points en 44 matchs.
Défense de zone
Streit participait mardi soir à son quatrième match préparatoire alors qu'il lutte avec Ron Hainsey pour le poste de septième défenseur.
"Je pense jouer un peu mieux à chaque jour, dit-il. Mais je dois m'habituer à la dimension des patinoires ainsi qu'à un autre système de jeu. En Suisse, nous jouons toujours le système d'homme contre homme. J'ai été dans ce système pendant 10 ans. Ici, c'est une défense de zone. C'est très différent, c'est un autre monde, un autre niveau. Mais c'est un système que j'apprécie. Pour moi, c'est beaucoup mieux."
Les Bulldogs
A titre de recrue, Streit a accepté cet été un contrat à deux volets comme le veut la nouvelle convention collective.
"J'aurais préféré un contrat de la Ligue nationale mais ce n'était pas possible. Le choix était finalement assez simple. Je signais ou j'oubliais mon rêve de jouer dans la LNH. J'ai signé car il s'agit d'une possibilité unique dans ma carrière. Je suis certain que j'aurais regretté ma décision si j'étais demeuré en Suisse."
Streit risque de se retrouver à Hamilton à la fin du camp d'entraînement à un salaire de 75 000 $. Si c'est le cas, il travaillera encore plus fort afin d'être le premier défenseur rappelé en cas de blessure ou de transaction.