ST. LOUIS - Guy Carbonneau veut que le Canadien travaille sans relâche, et «je vais faire appel aux joueurs qui veulent travailler», a insisté l'entraîneur, vendredi.

«Je n'étais pas content après le match de jeudi à Atlanta. Nous en avons parlé longuement ensemble le groupe d'entraîneurs dans l'avion et même en arrivant à l'hôtel à St. Louis. Nous essayons de ne pas nous emporter et de rester concentré sur la tâche à accomplir parce que nous demeurons au plus fort de la lutte.

«Nous avons voulu faire réaliser aux joueurs aujourd'hui que nous voulons que l'équipe travaille pendant 60 minutes.»

On doit donc s'attendre à ce qu'il y ait des changements dans la formation, en vue du match de samedi.

Sergei Samsonov pourrait de nouveau écoper. Le Russe a connu une soirée atroce à Atlanta, la terminant avec une fiche de -3 en défense. Carbonneau l'a d'ailleurs pointé du doigt.

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La deuxième moitié de saison de misère du Canadien a de positif, selon Carbonneau, qu'elle permet aux dirigeants de mesurer la force de caractère des joueurs.

«Nous évaluons le personnel, a-t-il mentionné. Rome ne s'est pas bâtit en un jour. Personnellement, je ne m'attendais pas à ce qu'on gagne la Coupe Stanley cette saison, même si c'est toujours l'objectif qu'on vise. On va construire là-dessus.»

Carbonneau a dit qu'il compose bien avec la situation difficile à laquelle il est confrontée pour la première fois comme entraîneur.

«J'aime encore ça (coacher). C'est un défi à tous les jours», a-t-il dit.

Ce qu'il a de la difficulté à comprendre toutefois, c'est l'attitude désinvolte de certains joueurs qui sont laissés de côté et qui ne réintègrent pas la formation avec la rage au coeur.

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Dans le contexte où le Canadien a le moral dans les talons, réussir le premier but d'un match prend toute son importance.

«Dès qu'on accorde le premier but, on se démoralise et on perd patience, a avancé le défenseur Mathieu Dandenault. On déroge alors du plan de match et on commet des erreurs.

«Le scénario serait différent si on pouvait marquer le premier but, puis le deuxième. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Il n'y a pas de recette miracle quand rien ne fonctionne comme c'est notre cas. On doit rester positif.»

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Souffrant d'une blessure à un pied, Steve Bégin ne s'est pas entraîné avec ses coéquipiers. Il a patiné en solitaire, avant le groupe.