CH : garder la tête froide à la maison
Hockey dimanche, 17 avr. 2011. 17:46 mercredi, 11 déc. 2024. 23:53
BROSSARD, Qc - Ce sera sans doute la frénésie dans les gradins du Centre Bell, lundi soir, lorsque s'amorcera le premier match à domicile du Canadien de sa série du premier tour contre les Bruins. Les joueurs de Jacques Martin comptent néanmoins garder leur sang-froid.
C'est cette qualité, entre autres, qui leur a permis de prendre une surprenante avance de 2-0 dans la série au meilleur des sept matchs.
«C'est bien de revenir à la maison, mais nous ne pouvons pas changer notre façon de jouer, a indiqué Brian Gionta, dimanche, après une réunion des joueurs tenue au Complexe sportif Bell à Brossard. Il faut réaliser que nous n'avons pas besoin d'impressionner nos partisans. Tout doit être fait en fonction de la victoire, peu importe la façon. Chaque joueur doit s'assurer qu'il continue de faire sa part, qu'il n'essaie pas de tenter trop de jeux spectaculaires, qu'il fasse juste ce qui donnera des résultats.»
Jacques Martin a reconnu qu'en évoluant devant leurs partisans, ses joueurs seront davantage soumis à la tentation de se laisser emporter par l'émotion.
«C'est assurément un défi, a reconnu l'entraîneur du CH, qui n'amènera pas ses joueurs en retraite fermée au cours de leur séjour à Montréal, cette semaine. Il y a probablement plus de distractions ici qu'à l'extérieur. Par contre, tu as tes partisans pour t'encourager et tu te retrouves dans un environnement plus familier. Reste que l'enjeu va se décider sur la glace.»
Martin aura aussi le dernier choix de trio, ce qui lui permettra d'opposer les joueurs de son choix aux meilleurs joueurs des Bruins. Mais il s'agit là d'un avantage qui n'est pas toujours déterminant, a laissé entendre le vétéran entraîneur.
«Les jumelages sont probablement plus importants pour les défenseurs que les attaquants, a dit Martin. J'ai toujours eu le sentiment que lorsque tu cherches trop à faire certains jumelages, c'est parce que tu as des joueurs qui ont certaines carences.
«J'estime qu'on est chanceux d'avoir de bons jeunes joueurs qui ont bien progressé et qui jouent du bon hockey sans la rondelle», a ajouté l'entraîneur, en expliquant ainsi pourquoi il a souvent laissé le trio de Lars Eller être opposé à celui de Milan Lucic lors des deux matchs à Boston.
En arrière 2-0 dans la série, l'entraîneur Claude Julien pourrait être tenté d'apporter des modifications importantes à sa formation, lundi. Mais cela ne changera en rien l'approche du Canadien, a rappelé Martin.
«C'est sûr que tu prépares différents scénarios, mais l'attention est surtout portée sur notre équipe, a-t-il souligné. Je dois avant tout me concentrer sur mes propres joueurs, m'assurer qu'ils comprennent qu'ils devront être meilleurs encore qu'ils ne l'ont été au cours des deux premiers matchs.
«Il y a certains aspects de notre jeu que nous devrons améliorer, et il faut continuer à se concentrer là-dessus.»
«Il faut croire que Zdeno Chara va revenir, a affirmé Ryan White en faisant allusion au meilleur défenseur des Bruins, qui a raté le match de samedi à cause des séquelles découlant d'une déshydratation. Quand il est là, il est souvent leur meilleur joueur. Mais il ne faut pas se préoccuper de ce qu'ils vont faire, il faut se préoccuper de notre propre approche.»
Limiter les erreurs
Dimanche à Boston, avant que son équipe ne se rende à Montréal en après-midi, Julien n'a pas voulu donner la moindre indication sur la formation qu'il pourrait présenter lundi. Il a simplement dit que Chara allait accompagner l'équipe au Québec.
L'entraîneur des Bruins a par ailleurs souligné l'importance de minimiser les erreurs les erreurs, d'abord et avant tout, qui ont permis au Tricolore de marquer le premier but dans les deux premiers matchs de la série.
«On ne peut pas continuer à se sortir du match en accordant le premier but, a dit Julien. Il faut s'améliorer à ce niveau-là.
«Les joueurs du Canadien ont pris l'habitude, en séries, de se replier en défensive et de forcer l'équipe adverse à sortir de sa zone de confort. Leur capacité à marquer le premier but les aide beaucoup à ce niveau, a également noté Julien. Mais si on marque le premier but, peut-être que ce sera à leur tour de s'éloigner de leur plan de match.
«Les erreurs que nous avons commises, ce sont des erreurs qu'il est facile de corriger, notamment en étant plus alertes, a ajouté Julien. Nos joueurs ne sont pas dépassés, ils ont plutôt commis des erreurs attribuables à de mauvaises décisions.
«Le fait de se retrouver à l'étranger va peut-être nous aider. On va pouvoir jouer du hockey plus simple, qui est en même temps plus efficace. Si on fait ça, peut-être qu'on va commettre moins d'erreurs.
«Je ne sais pas de quelle manière (le Canadien) va jouer sur sa propre patinoire, mais je sais qu'on doit mieux jouer de notre côté, a ajouté Julien. On a une meilleure équipe qu'on ne l'a montré jusqu'à maintenant. Il faut oublier les statistiques et réaliser que c'est l'issue du match, et rien d'autre, qui compte.»
«On a tout un défi devant nous, a déclaré le défenseur Adam McQuaid en parlant du déficit de 2-0 que les siens devront maintenant combler dans la série, au moment de se présenter dans un amphithéâtre où les Bruins n'ont pas gagné à leurs quatre dernières sorties en saison régulière. Montréal n'est pas un endroit facile où jouer. Nous allons voir à quel point cette équipe a du caractère.»
C'est cette qualité, entre autres, qui leur a permis de prendre une surprenante avance de 2-0 dans la série au meilleur des sept matchs.
«C'est bien de revenir à la maison, mais nous ne pouvons pas changer notre façon de jouer, a indiqué Brian Gionta, dimanche, après une réunion des joueurs tenue au Complexe sportif Bell à Brossard. Il faut réaliser que nous n'avons pas besoin d'impressionner nos partisans. Tout doit être fait en fonction de la victoire, peu importe la façon. Chaque joueur doit s'assurer qu'il continue de faire sa part, qu'il n'essaie pas de tenter trop de jeux spectaculaires, qu'il fasse juste ce qui donnera des résultats.»
Jacques Martin a reconnu qu'en évoluant devant leurs partisans, ses joueurs seront davantage soumis à la tentation de se laisser emporter par l'émotion.
«C'est assurément un défi, a reconnu l'entraîneur du CH, qui n'amènera pas ses joueurs en retraite fermée au cours de leur séjour à Montréal, cette semaine. Il y a probablement plus de distractions ici qu'à l'extérieur. Par contre, tu as tes partisans pour t'encourager et tu te retrouves dans un environnement plus familier. Reste que l'enjeu va se décider sur la glace.»
Martin aura aussi le dernier choix de trio, ce qui lui permettra d'opposer les joueurs de son choix aux meilleurs joueurs des Bruins. Mais il s'agit là d'un avantage qui n'est pas toujours déterminant, a laissé entendre le vétéran entraîneur.
«Les jumelages sont probablement plus importants pour les défenseurs que les attaquants, a dit Martin. J'ai toujours eu le sentiment que lorsque tu cherches trop à faire certains jumelages, c'est parce que tu as des joueurs qui ont certaines carences.
«J'estime qu'on est chanceux d'avoir de bons jeunes joueurs qui ont bien progressé et qui jouent du bon hockey sans la rondelle», a ajouté l'entraîneur, en expliquant ainsi pourquoi il a souvent laissé le trio de Lars Eller être opposé à celui de Milan Lucic lors des deux matchs à Boston.
En arrière 2-0 dans la série, l'entraîneur Claude Julien pourrait être tenté d'apporter des modifications importantes à sa formation, lundi. Mais cela ne changera en rien l'approche du Canadien, a rappelé Martin.
«C'est sûr que tu prépares différents scénarios, mais l'attention est surtout portée sur notre équipe, a-t-il souligné. Je dois avant tout me concentrer sur mes propres joueurs, m'assurer qu'ils comprennent qu'ils devront être meilleurs encore qu'ils ne l'ont été au cours des deux premiers matchs.
«Il y a certains aspects de notre jeu que nous devrons améliorer, et il faut continuer à se concentrer là-dessus.»
«Il faut croire que Zdeno Chara va revenir, a affirmé Ryan White en faisant allusion au meilleur défenseur des Bruins, qui a raté le match de samedi à cause des séquelles découlant d'une déshydratation. Quand il est là, il est souvent leur meilleur joueur. Mais il ne faut pas se préoccuper de ce qu'ils vont faire, il faut se préoccuper de notre propre approche.»
Limiter les erreurs
Dimanche à Boston, avant que son équipe ne se rende à Montréal en après-midi, Julien n'a pas voulu donner la moindre indication sur la formation qu'il pourrait présenter lundi. Il a simplement dit que Chara allait accompagner l'équipe au Québec.
L'entraîneur des Bruins a par ailleurs souligné l'importance de minimiser les erreurs les erreurs, d'abord et avant tout, qui ont permis au Tricolore de marquer le premier but dans les deux premiers matchs de la série.
«On ne peut pas continuer à se sortir du match en accordant le premier but, a dit Julien. Il faut s'améliorer à ce niveau-là.
«Les joueurs du Canadien ont pris l'habitude, en séries, de se replier en défensive et de forcer l'équipe adverse à sortir de sa zone de confort. Leur capacité à marquer le premier but les aide beaucoup à ce niveau, a également noté Julien. Mais si on marque le premier but, peut-être que ce sera à leur tour de s'éloigner de leur plan de match.
«Les erreurs que nous avons commises, ce sont des erreurs qu'il est facile de corriger, notamment en étant plus alertes, a ajouté Julien. Nos joueurs ne sont pas dépassés, ils ont plutôt commis des erreurs attribuables à de mauvaises décisions.
«Le fait de se retrouver à l'étranger va peut-être nous aider. On va pouvoir jouer du hockey plus simple, qui est en même temps plus efficace. Si on fait ça, peut-être qu'on va commettre moins d'erreurs.
«Je ne sais pas de quelle manière (le Canadien) va jouer sur sa propre patinoire, mais je sais qu'on doit mieux jouer de notre côté, a ajouté Julien. On a une meilleure équipe qu'on ne l'a montré jusqu'à maintenant. Il faut oublier les statistiques et réaliser que c'est l'issue du match, et rien d'autre, qui compte.»
«On a tout un défi devant nous, a déclaré le défenseur Adam McQuaid en parlant du déficit de 2-0 que les siens devront maintenant combler dans la série, au moment de se présenter dans un amphithéâtre où les Bruins n'ont pas gagné à leurs quatre dernières sorties en saison régulière. Montréal n'est pas un endroit facile où jouer. Nous allons voir à quel point cette équipe a du caractère.»