CH : Pacioretty et Leblanc sont fébriles
Hockey lundi, 5 déc. 2011. 10:58 dimanche, 15 déc. 2024. 14:51
BROSSARD, Qc - Dans cette autre saison en dents de scie pour le Canadien, difficile de savoir si les joueurs montréalais présenteront leur bon ou mauvais visage, mardi soir, au Centre Bell, à l'occasion de la visite de James Wisniewski et des Blue Jackets de Columbus.
Mais une chose est sûre: il y aura au moins deux joueurs qui seront prêts à «manger les bandes»: Max Pacioretty et Louis Leblanc.
Rappelé des mineures durant le séjour du CH en Californie, Leblanc fera «fort probablement» dixit Jacques Martin ses débuts à Montréal dans le cadre d'un match régulier du Canadien, mardi. Il sera donc animé d'une énergie positive devant ses parents et amis, mais aussi ces mêmes partisans qui l'ont chaleureusement acclamé quand il a été sélectionné au premier tour en plein Centre Bell lors du repêchage de 2009.
Pacioretty, lui, pourrait être davantage motivé par la rage au coeur malgré le fait qu'il ait profité du séjour dans l'Ouest pour se reposer l'esprit et aiguiser sa forme physique. Il était encore un peu amer, lundi, d'avoir été suspendu aussi longtemps pour sa mise en échec à l'endroit du défenseur des Penguins de Pittsburgh Kristopher Letang.
Pacioretty s'est dit d'accord avec la nouvelle politique de la LNH, qui cherche à mieux protéger les joueurs en pénalisant sévèremment les coups à la tête. Il a néanmoins noté qu'il existe toujours une «énorme zone grise» qui fait en sorte que les joueurs, dans le feu de l'action, ne savent pas toujours sur quel pied danser.
Pacioretty a d'ailleurs l'impression qu'il sera perdant peu importe l'approche qu'il adoptera désormais sur la glace. Il a l'impression qu'il se fera taper sur les doigts s'il est trop robuste, et encore s'il ne l'est pas assez.
«Les gens s'attendent à ce que je donne des mises en échec. Si je cesse de le faire, je vais en entendre parler de l'entraîneur et de mes coéquipiers, qui vont me dire que je dois mieux jouer, a-t-il souligné. En même temps, si tu frappes quelqu'un trop fort, s'il baisse la tête ou est en position vulnérable, on te suspend.
«Entre ce qu'on sait en théorie et ce qui se passe dans la pratique, c'est difficile de faire la part des choses parfois, a ajouté Pacioretty. Les joueurs de notre équipe ont regardé une série de contacts sur vidéo avant le début de la saison, et il y a eu des discussions animées à chaque fois. C'est difficile de trouver le bon équilibre qui nous permettra de nous débarrasser de cette zone grise.
«Je vais prendre le blâme pour ce qui est arrivé dans mon cas, mais parfois la responsabilité revient à celui qui frappe, et parfois à celui qui se fait frapper», a ajouté Pacioretty, tout en déclarant qu'il aurait pu difficilement agir autrement sur le jeu qui l'a amené à frapper Letang à la tête lui infligeant du même coup une fracture au nez et une commotion cérébrale.
«J'ai d'ailleurs demandé (à la LNH) ce qu'il aurait fallu que je fasse de différent, a indiqué Pacioretty. Ils m'ont dit que si j'avais bifurqué davantage vers la gauche, je l'aurais atteint au corps. C'est facile à dire, mais si vous regardez sur vidéo à quel point l'action va vite... J'aurais souhaité faire ça comme ça, mais c'est allé très vite.»
Leblanc fébrile
Leblanc n'avait pas encore eu la confirmation, après l'entraînement de lundi à Brossard, qu'il allait affronter les Jackets. Martin a toutefois ensuite indiqué qu'il était fort probable que Leblanc ait droit à un quatrième match d'affilée depuis qu'il a été rappelé du club-école du CH à Hamilton.
«Ce sera une belle sensation si je joue, a avancé Leblanc avec prudence. C'est un moment que j'attends de vivre depuis longtemps. Je devrai continuer à faire mes preuves.
«Mais c'est sûr que ce serait plus qu'un match de routine en dehors de la patinoire, a-t-il reconnu. C'est un moment dont je vais me souvenir pour toujours.
«J'ai la chair de poule même quand je ne joue pas et que j'entends les amateurs crier. Le moment juste avant que les gars embarquent sur la patinoire est incroyable, alors je n'ose imaginer quel genre de sensations je vais ressentir (mardi).»
Tomas Plekanec s'est par ailleurs absenté de la séance d'entraînement de lundi pour des raisons personnelles. Son épouse Lucie a donné naissance à un garçon, dimanche. Plekanec sera toutefois à son poste, mardi.
Andreas Engqvist, qui a pris sa place au centre d'un trio complété par Brian Gionta et Pacioretty à l'entraînement, lundi, a été rétrogradé dans les mineures plus tard dans la journée.
Leblanc, lui, était à la droite de Mathieu Darche et Petteri Nokelainen. David Desharnais pivotait l'unité complétée par Michael Cammalleri et Erik Cole, tandis que Lars Eller était au centre de Travis Moen et Andrei Kostitsyn.
Chez les défenseurs, Chris Campoli était en mesure d'accepter les contacts pour la première fois, lundi. Il semble donc plus près d'un retour au jeu que Jaroslav Spacek, qui s'est entraîné sans contact.
«J'ai beaucoup patiné alors je suis en excellente forme, a indiqué Campoli, qui s'est blessé à la jambe gauche dès la première rencontre du calendrier régulier. Il me reste seulement à retrouver ma 'forme de match'. Et pour ça, évidemment, il faudra que je dispute des matchs.»
Mais une chose est sûre: il y aura au moins deux joueurs qui seront prêts à «manger les bandes»: Max Pacioretty et Louis Leblanc.
Rappelé des mineures durant le séjour du CH en Californie, Leblanc fera «fort probablement» dixit Jacques Martin ses débuts à Montréal dans le cadre d'un match régulier du Canadien, mardi. Il sera donc animé d'une énergie positive devant ses parents et amis, mais aussi ces mêmes partisans qui l'ont chaleureusement acclamé quand il a été sélectionné au premier tour en plein Centre Bell lors du repêchage de 2009.
Pacioretty, lui, pourrait être davantage motivé par la rage au coeur malgré le fait qu'il ait profité du séjour dans l'Ouest pour se reposer l'esprit et aiguiser sa forme physique. Il était encore un peu amer, lundi, d'avoir été suspendu aussi longtemps pour sa mise en échec à l'endroit du défenseur des Penguins de Pittsburgh Kristopher Letang.
Pacioretty s'est dit d'accord avec la nouvelle politique de la LNH, qui cherche à mieux protéger les joueurs en pénalisant sévèremment les coups à la tête. Il a néanmoins noté qu'il existe toujours une «énorme zone grise» qui fait en sorte que les joueurs, dans le feu de l'action, ne savent pas toujours sur quel pied danser.
Pacioretty a d'ailleurs l'impression qu'il sera perdant peu importe l'approche qu'il adoptera désormais sur la glace. Il a l'impression qu'il se fera taper sur les doigts s'il est trop robuste, et encore s'il ne l'est pas assez.
«Les gens s'attendent à ce que je donne des mises en échec. Si je cesse de le faire, je vais en entendre parler de l'entraîneur et de mes coéquipiers, qui vont me dire que je dois mieux jouer, a-t-il souligné. En même temps, si tu frappes quelqu'un trop fort, s'il baisse la tête ou est en position vulnérable, on te suspend.
«Entre ce qu'on sait en théorie et ce qui se passe dans la pratique, c'est difficile de faire la part des choses parfois, a ajouté Pacioretty. Les joueurs de notre équipe ont regardé une série de contacts sur vidéo avant le début de la saison, et il y a eu des discussions animées à chaque fois. C'est difficile de trouver le bon équilibre qui nous permettra de nous débarrasser de cette zone grise.
«Je vais prendre le blâme pour ce qui est arrivé dans mon cas, mais parfois la responsabilité revient à celui qui frappe, et parfois à celui qui se fait frapper», a ajouté Pacioretty, tout en déclarant qu'il aurait pu difficilement agir autrement sur le jeu qui l'a amené à frapper Letang à la tête lui infligeant du même coup une fracture au nez et une commotion cérébrale.
«J'ai d'ailleurs demandé (à la LNH) ce qu'il aurait fallu que je fasse de différent, a indiqué Pacioretty. Ils m'ont dit que si j'avais bifurqué davantage vers la gauche, je l'aurais atteint au corps. C'est facile à dire, mais si vous regardez sur vidéo à quel point l'action va vite... J'aurais souhaité faire ça comme ça, mais c'est allé très vite.»
Leblanc fébrile
Leblanc n'avait pas encore eu la confirmation, après l'entraînement de lundi à Brossard, qu'il allait affronter les Jackets. Martin a toutefois ensuite indiqué qu'il était fort probable que Leblanc ait droit à un quatrième match d'affilée depuis qu'il a été rappelé du club-école du CH à Hamilton.
«Ce sera une belle sensation si je joue, a avancé Leblanc avec prudence. C'est un moment que j'attends de vivre depuis longtemps. Je devrai continuer à faire mes preuves.
«Mais c'est sûr que ce serait plus qu'un match de routine en dehors de la patinoire, a-t-il reconnu. C'est un moment dont je vais me souvenir pour toujours.
«J'ai la chair de poule même quand je ne joue pas et que j'entends les amateurs crier. Le moment juste avant que les gars embarquent sur la patinoire est incroyable, alors je n'ose imaginer quel genre de sensations je vais ressentir (mardi).»
Tomas Plekanec s'est par ailleurs absenté de la séance d'entraînement de lundi pour des raisons personnelles. Son épouse Lucie a donné naissance à un garçon, dimanche. Plekanec sera toutefois à son poste, mardi.
Andreas Engqvist, qui a pris sa place au centre d'un trio complété par Brian Gionta et Pacioretty à l'entraînement, lundi, a été rétrogradé dans les mineures plus tard dans la journée.
Leblanc, lui, était à la droite de Mathieu Darche et Petteri Nokelainen. David Desharnais pivotait l'unité complétée par Michael Cammalleri et Erik Cole, tandis que Lars Eller était au centre de Travis Moen et Andrei Kostitsyn.
Chez les défenseurs, Chris Campoli était en mesure d'accepter les contacts pour la première fois, lundi. Il semble donc plus près d'un retour au jeu que Jaroslav Spacek, qui s'est entraîné sans contact.
«J'ai beaucoup patiné alors je suis en excellente forme, a indiqué Campoli, qui s'est blessé à la jambe gauche dès la première rencontre du calendrier régulier. Il me reste seulement à retrouver ma 'forme de match'. Et pour ça, évidemment, il faudra que je dispute des matchs.»