CH: Quelle équipe a le plus à perdre?
Hockey mardi, 11 mai 2010. 14:49 dimanche, 15 déc. 2024. 10:51
BROSSARD - À un match de la finale de l'Association Est, le Canadien n'aura plus autant rien à perdre qu'il le prétend depuis le début des séries éliminatoires quand il sautera sur la glace du Mellon Arena, mercredi, afin d'en découdre avec les champions de la coupe Stanley dans le match-suicide de la série entre les deux équipes.
«On a quelque chose à perdre. On veut passer au tour suivant», a avoué Maxim Lapierre, mardi.
«On mentirait si on disait qu'on ne ressent aucune pression, a repris le jeune attaquant. D'une certaine façon, nous ressentons de la nervosité et nous voulons en finir avec les Penguins.
«Nous ne nous satisferons pas d'avoir vaincu les Capitals de Washington (au premier tour) et d'avoir bien fait contre les Penguins. Il faut que nous gagnions le match de mercredi.»
L'ailier Brian Gionta a abondé dans le sens de son coéquipier en soulignant que l'équipe ne veut pas subir l'élimination si près d'une participation à la finale d'association.
«Nous avons affronté deux équipes de premier plan et nous avons superbement bien joué contre elles. Mais si nous devions perdre le match de mercredi, nous serions fort déçus de la tournure des événements», a-t-il affirmé.
Ce ne sont pas tous les membres de l'équipe qui partagent la façon de voir les choses de Lapierre et de Gionta. Comme l'a fait le gardien Jaroslav Halak lundi soir, l'ailier Michael Cammalleri a pris un malin plaisir à rappeler que ce sont les Penguins qui ont tout à perdre.
«Ce sont eux qui ont des bagues de la coupe Stanley aux doigts, pas nous. Ce sont eux qui sont sensés l'emporter. Nous, nous sommes toujours les négligés, rien n'a changé.»
Plus subtilement, l'entraîneur Jacques Martin a pelleté un peu de pression sur la banquise de la bande à Sidney Crosby.
«Les Penguins sont les champions de la coupe Stanley, a-t-il évoqué. C'est une équipe expérimentée dans ce genre de situations. C'est une équipe qui mise sur des joueurs élites. C'est une équipe qui n'a pas de blessé, en santé, qui va avoir tous ses éléments à sa disponibilité. Donc, c'est un défi pour nous. Nous sommes emballés d'avoir à le relever.»
Martin a admis que l'équipe à «sept vies» de la LNH peut s'inspirer de l'expérience acquise dans les trois derniers matchs de la série contre les Capitals, particulièrement le septième.
Mardi, en tout cas, l'atmosphère était fort détendue dans l'entourage du CH. Les joueurs ont fait leurs valises pour trois matchs, au cas où. Ce n'est rien d'exceptionnel, ils avaient fait de même avant le match numéro sept de la série contre les Capitals, il y a une quinzaine de jours. C'est que la finale de l'Est pourrait s'ébranler dès vendredi, advenant que les Bruins de Boston éliminent les Flyers de Philadelphie, mercredi.
«On a quelque chose à perdre. On veut passer au tour suivant», a avoué Maxim Lapierre, mardi.
«On mentirait si on disait qu'on ne ressent aucune pression, a repris le jeune attaquant. D'une certaine façon, nous ressentons de la nervosité et nous voulons en finir avec les Penguins.
«Nous ne nous satisferons pas d'avoir vaincu les Capitals de Washington (au premier tour) et d'avoir bien fait contre les Penguins. Il faut que nous gagnions le match de mercredi.»
L'ailier Brian Gionta a abondé dans le sens de son coéquipier en soulignant que l'équipe ne veut pas subir l'élimination si près d'une participation à la finale d'association.
«Nous avons affronté deux équipes de premier plan et nous avons superbement bien joué contre elles. Mais si nous devions perdre le match de mercredi, nous serions fort déçus de la tournure des événements», a-t-il affirmé.
Ce ne sont pas tous les membres de l'équipe qui partagent la façon de voir les choses de Lapierre et de Gionta. Comme l'a fait le gardien Jaroslav Halak lundi soir, l'ailier Michael Cammalleri a pris un malin plaisir à rappeler que ce sont les Penguins qui ont tout à perdre.
«Ce sont eux qui ont des bagues de la coupe Stanley aux doigts, pas nous. Ce sont eux qui sont sensés l'emporter. Nous, nous sommes toujours les négligés, rien n'a changé.»
Plus subtilement, l'entraîneur Jacques Martin a pelleté un peu de pression sur la banquise de la bande à Sidney Crosby.
«Les Penguins sont les champions de la coupe Stanley, a-t-il évoqué. C'est une équipe expérimentée dans ce genre de situations. C'est une équipe qui mise sur des joueurs élites. C'est une équipe qui n'a pas de blessé, en santé, qui va avoir tous ses éléments à sa disponibilité. Donc, c'est un défi pour nous. Nous sommes emballés d'avoir à le relever.»
Martin a admis que l'équipe à «sept vies» de la LNH peut s'inspirer de l'expérience acquise dans les trois derniers matchs de la série contre les Capitals, particulièrement le septième.
Mardi, en tout cas, l'atmosphère était fort détendue dans l'entourage du CH. Les joueurs ont fait leurs valises pour trois matchs, au cas où. Ce n'est rien d'exceptionnel, ils avaient fait de même avant le match numéro sept de la série contre les Capitals, il y a une quinzaine de jours. C'est que la finale de l'Est pourrait s'ébranler dès vendredi, advenant que les Bruins de Boston éliminent les Flyers de Philadelphie, mercredi.