CH : un souper et une poignée de main
Hockey mardi, 5 juin 2012. 17:38 dimanche, 15 déc. 2024. 01:05
MONTRÉAL - Dimanche soir, Michel Therrien a raccroché le téléphone et est sorti nettoyer son barbecue. Son futur patron venait de s'inviter à souper.
«Marc (Bergevin) m'a appelé et on s'est rencontré chez moi. Il a fallu que je sorte mes talents de chef! C'est là qu'il m'a annoncé la bonne nouvelle», a raconté Therrien lors d'une conférence de presse visant à confirmer son embauche mardi après-midi à Brossard.
«La première personne à qui je l'ai annoncée, c'est ma mère, qui venait d'avoir 80 ans et qui habite à la maison avec moi et les enfants. J'ai vu quelques larmes tomber sur sa joue. C'était un beau moment.»
Pour Therrien et sa petite famille, il s'agissait d'un dénouement heureux à un long processus au terme duquel il avait réussi à convaincre la direction du Canadien de lui accorder une deuxième chance, neuf ans après qu'on l'ait remplacé par Claude Julien au milieu de la saison 2002-03.
Therrien, qui n'a pas été vu dans la Ligue nationale depuis son congédiement par les Penguins de Pittsburgh en 2009, s'est démarqué parmi une banque de candidats qui a nourri moult spéculations au cours des dernières semaines. Refusant d'entrer dans les détails, Bergevin a chiffré à «moins de dix» le nombre de prétendants rencontrés dans le but de remplir les souliers que se sont partagés Jacques Martin et Randy Cunneyworth la saison dernière.
«J'ai rencontré d'excellents candidats. C'est pour ça que le processus à été si long, a développé le directeur général. J'ai fait des téléphones, posé beaucoup de questions et écouté l'avis de mon équipe. À la fin du compte, j'ai pris la décision et j'en suis très heureux aujourd'hui.»
Montréalais de souche parfaitement bilingue, Therrien répond à l'un des critères de sélection clairement établi depuis le tout début par l'état major du Canadien, une condition sujette à des débats enflammés sur toutes les tribunes. Mais il n'a jamais fait partie du cercle d'amis de Marc Bergevin, une précision que ce dernier a jugée pertinente dans la justification de sa décision.
«Quand Michel était à Pittsburgh, je n'y étais pas, alors il n'y a pas de connexion à chercher de ce côté-là. Je connais Michel par le monde du hockey, mais nous n'avions pas de liens d'amitié auparavant. Ça n'a pas été un facteur. Je recherchais le meilleur candidat et Michel était le meilleur candidat.»
À la lumière du compte-rendu qu'ils ont livré à leur première sortie publique, le nouvel entraîneur et son patron ont rapidement développé des atomes crochus.
«Je connaissais un peu la personne, mais j'ai apprécié la direction qu'ont prises les discussions dès le départ, a détaillé Bergevin. Je lui posais des questions sur son cheminement depuis son premier passage ici et j'ai été heureux de constater à quel point il était ouvert. J'ai découvert un homme qui a appris de son passé, qui sait s'adapter et qui comprend que certaines situations sont différentes. Pour moi, c'était important parce que tu as 23 joueurs sous tes ordres dans une équipe et il n'y en a pas un de pareil.»
«Il y a deux ans, je n'y aurais probablement pas cru, a avoué Therrien lorsqu'on lui a demandé s'il estimait possible de revenir un jour derrière le banc du Canadien. Mais depuis le changement au sein de la direction, la donne a changé. Dès le premier coup de téléphone de Marc pour me rencontrer, j'ai fait une transition dans ma tête. Je me suis mis dans la peau du coach pour m'assurer d'être bien préparé.»
«Je m'étais fixé comme objectif de rester moi-même. La première fois qu'on s'est rencontré, on a eu une bonne discussion et je me suis tout de suite senti à l'aise de travailler avec lui. Les rencontres suivantes, je ne les appréhendais pas avec nervosité, mais plutôt avec beaucoup de confiance», a relaté celui qui a cumulé un dossier de 77-77-36 à la barre du CH et qui atteindra le cap des 500 parties dirigées dans la LNH, séries éliminatoires incluses, lors de l'inauguration de la prochaine saison.
Therrien montre un dossier de 212-182-68 en saison régulière dans la LNH. Il a amené le Canadien en demi-finale de l'Est au printemps 2002 et a atteint la finale de la coupe Stanley avec les Penguins en 2008.
Depuis son congédiement en 2009, il est demeuré actif à titre de dépisteur professionnel pour le Wild du Minnesota d'abord et comme analyste au Réseau des Sports ensuite. Il avait été sur les rangs pour le poste d'entraîneur des Devils du New Jersey, qui lui ont finalement préféré Peter DeBoer.
«J'ai toujours visualisé le fait que j'étais pour revenir. J'ai toujours visualisé que j'étais pour gagner une coupe Stanley. Ça a toujours été dans mes rêves, alors même si j'ai été en dehors du hockey pendant deux ans et demi, je n'ai jamais perdu espoir que j'allais diriger de nouveau dans la Ligue nationale. Jamais.»
«Marc (Bergevin) m'a appelé et on s'est rencontré chez moi. Il a fallu que je sorte mes talents de chef! C'est là qu'il m'a annoncé la bonne nouvelle», a raconté Therrien lors d'une conférence de presse visant à confirmer son embauche mardi après-midi à Brossard.
«La première personne à qui je l'ai annoncée, c'est ma mère, qui venait d'avoir 80 ans et qui habite à la maison avec moi et les enfants. J'ai vu quelques larmes tomber sur sa joue. C'était un beau moment.»
Pour Therrien et sa petite famille, il s'agissait d'un dénouement heureux à un long processus au terme duquel il avait réussi à convaincre la direction du Canadien de lui accorder une deuxième chance, neuf ans après qu'on l'ait remplacé par Claude Julien au milieu de la saison 2002-03.
Therrien, qui n'a pas été vu dans la Ligue nationale depuis son congédiement par les Penguins de Pittsburgh en 2009, s'est démarqué parmi une banque de candidats qui a nourri moult spéculations au cours des dernières semaines. Refusant d'entrer dans les détails, Bergevin a chiffré à «moins de dix» le nombre de prétendants rencontrés dans le but de remplir les souliers que se sont partagés Jacques Martin et Randy Cunneyworth la saison dernière.
«J'ai rencontré d'excellents candidats. C'est pour ça que le processus à été si long, a développé le directeur général. J'ai fait des téléphones, posé beaucoup de questions et écouté l'avis de mon équipe. À la fin du compte, j'ai pris la décision et j'en suis très heureux aujourd'hui.»
Montréalais de souche parfaitement bilingue, Therrien répond à l'un des critères de sélection clairement établi depuis le tout début par l'état major du Canadien, une condition sujette à des débats enflammés sur toutes les tribunes. Mais il n'a jamais fait partie du cercle d'amis de Marc Bergevin, une précision que ce dernier a jugée pertinente dans la justification de sa décision.
«Quand Michel était à Pittsburgh, je n'y étais pas, alors il n'y a pas de connexion à chercher de ce côté-là. Je connais Michel par le monde du hockey, mais nous n'avions pas de liens d'amitié auparavant. Ça n'a pas été un facteur. Je recherchais le meilleur candidat et Michel était le meilleur candidat.»
À la lumière du compte-rendu qu'ils ont livré à leur première sortie publique, le nouvel entraîneur et son patron ont rapidement développé des atomes crochus.
«Je connaissais un peu la personne, mais j'ai apprécié la direction qu'ont prises les discussions dès le départ, a détaillé Bergevin. Je lui posais des questions sur son cheminement depuis son premier passage ici et j'ai été heureux de constater à quel point il était ouvert. J'ai découvert un homme qui a appris de son passé, qui sait s'adapter et qui comprend que certaines situations sont différentes. Pour moi, c'était important parce que tu as 23 joueurs sous tes ordres dans une équipe et il n'y en a pas un de pareil.»
«Il y a deux ans, je n'y aurais probablement pas cru, a avoué Therrien lorsqu'on lui a demandé s'il estimait possible de revenir un jour derrière le banc du Canadien. Mais depuis le changement au sein de la direction, la donne a changé. Dès le premier coup de téléphone de Marc pour me rencontrer, j'ai fait une transition dans ma tête. Je me suis mis dans la peau du coach pour m'assurer d'être bien préparé.»
«Je m'étais fixé comme objectif de rester moi-même. La première fois qu'on s'est rencontré, on a eu une bonne discussion et je me suis tout de suite senti à l'aise de travailler avec lui. Les rencontres suivantes, je ne les appréhendais pas avec nervosité, mais plutôt avec beaucoup de confiance», a relaté celui qui a cumulé un dossier de 77-77-36 à la barre du CH et qui atteindra le cap des 500 parties dirigées dans la LNH, séries éliminatoires incluses, lors de l'inauguration de la prochaine saison.
Therrien montre un dossier de 212-182-68 en saison régulière dans la LNH. Il a amené le Canadien en demi-finale de l'Est au printemps 2002 et a atteint la finale de la coupe Stanley avec les Penguins en 2008.
Depuis son congédiement en 2009, il est demeuré actif à titre de dépisteur professionnel pour le Wild du Minnesota d'abord et comme analyste au Réseau des Sports ensuite. Il avait été sur les rangs pour le poste d'entraîneur des Devils du New Jersey, qui lui ont finalement préféré Peter DeBoer.
«J'ai toujours visualisé le fait que j'étais pour revenir. J'ai toujours visualisé que j'étais pour gagner une coupe Stanley. Ça a toujours été dans mes rêves, alors même si j'ai été en dehors du hockey pendant deux ans et demi, je n'ai jamais perdu espoir que j'allais diriger de nouveau dans la Ligue nationale. Jamais.»