CH : un virage dans la carrière d'Eller?
Hockey jeudi, 5 janv. 2012. 15:54 dimanche, 15 déc. 2024. 15:31
MONTRÉAL - Lars Eller affirmait avant les Fêtes, au moment où il était incapable « d'acheter un but », être confiant de connaître un déblocage à l'attaque et d'éventuellement s'établir comme un bon marqueur dans la LNH.
« Il me manque cette fraction de seconde pour compléter mes jeux, avait confié le jeune Danois du Canadien. Quand je l'aurai trouvée, je suis sûr que je vais compter des buts sur une base régulière. »
Le déblocage espéré s'est-il produit mercredi pour lui, dans la victoire de 7-3 contre les Jets de Winnipeg?
« C'est ce qu'on verra au cours des prochaines semaines », a répondu le grand blond, tout autant fébrile et en verve, une douzaine d'heures après avoir fait vibrer le Centre Bell à l'aide d'une performance de quatre buts.
Le genre de performance qui pourrait propulser la carrière du jeune homme, comme l'a glissé un recruteur professionnel d'une équipe fort impressionné.
« Aucun doute, c'est un jeune très talentueux », a ajouté le recruteur.
Après avoir doublé son total de buts en une soirée (de quatre à huit), Eller a assuré que le succès ne lui montera pas à la tête, et qu'il ne dérogera pas des bonnes habitudes de travail qu'il est en voie d'adopter.
« Je faisais de bonnes choses dernièrement, mais je n'obtenais pas de bonds favorables, a souligné le joueur de centre âgé de 22 ans. Mercredi, ç'a été le genre de match où tout fonctionnait pour moi près du but. Je ne changerai rien à mon style. Je vais continuer de travailler fort et souhaiter que ça se poursuive. »
Il a aussi mentionné qu'il n'y a aucun lien à faire entre le changement d'entraîneur et le style plus dégourdi qu'il préconise.
C'est plutôt la décision de Randy Cunneyworth de le retrancher de la formation, le 22 décembre, qui l'a fouetté.
« Ça peut paraître différent de l'extérieur, mais j'ai la même attitude et j'essaie de jouer de la même façon que je le faisais sous les ordres de Jacques Martin, a-t-il dit. Je me concentre sur les mêmes choses. Même avant son congédiement, j'avais le sentiment de progresser et de devenir meilleur. »
Eller dit apprécier d'évoluer avec Andrei Kostitsyn, et l'inverse est visiblement vrai. Ils affichent une belle cohésion depuis que Martin les a jumelés. Le vétéran Travis Moen les complète bien.
« Ça clique entre nous, a souligné Eller. On sait où chacun se trouve sur la glace sans même se voir et il n'y a pas d'hésitation dans notre jeu. Andrei provoque des choses à l'attaque et Travis connaît toute une saison avec déjà neuf buts. »
C'était prévisible, Eller a été victime de quolibets de ses coéquipiers en raison de l'enthousiasme débridé qu'il a manifesté sur la glace à titre de première étoile du match.
« Les gars m'ont beaucoup taquiné ce matin, particulièrement le numéro 11 (Scott Gomez). Je préfère qu'on se moque de moi plutôt qu'on ne dise rien.
« Avec le recul, je n'aurais sans doute pas dû rester aussi longtemps sur la patinoire, s'est-il confessé. Mais je savourais le moment. Vous ne marquez pas quatre buts à tous les matchs. P.K. (Subban) m'a dit qu'il aurait aimé être à ma place. C'était bien agréable. »
Les Eller ont suivi l'exploit de Lars à la télévision de leur domicile de Rodovre, au Danemark, en pleine nuit. Ses parents, deux de ses frères et même grand-mère n'étaient pas peu fiers.
« Ils ont dû réveiller toute la ville! », a lancé à la blague Eller, en ajoutant qu'il n'avait lui-même pas beaucoup fermé l'oeil de la nuit.
« Je me demande comment mon père fait. Il regarde tous mes matchs en pleine nuit, avant d'aller travailler. »
Bon « timing »
L'exploit d'Eller tombe pile, à moins d'une semaine de la visite des Blues de St. Louis - son ancienne équipe.
Impliqué dans l'échange de Jaroslav Halak, le 17 juin 2010, le premier choix des Blues en 2007 (13e au total) est en voie de faire oublier aux partisans du CH le départ de leur « chouchou ».
« Ça fait déjà une saison et demie, j'ai tourné la page sur la transaction depuis quelque temps déjà », a-t-il commenté.
« Il y aura des visages familiers chez les Blues, mais je vais aborder ces retrouvailles comme un match comme les autres.
« J'espère que le Canadien estime avoir fait un bon échange, a-t-il poursuivi, et que c'est ce que les partisans pensent également. Moi je suis heureux d'être à Montréal et je souhaite y rester longtemps. »
« Il me manque cette fraction de seconde pour compléter mes jeux, avait confié le jeune Danois du Canadien. Quand je l'aurai trouvée, je suis sûr que je vais compter des buts sur une base régulière. »
Le déblocage espéré s'est-il produit mercredi pour lui, dans la victoire de 7-3 contre les Jets de Winnipeg?
« C'est ce qu'on verra au cours des prochaines semaines », a répondu le grand blond, tout autant fébrile et en verve, une douzaine d'heures après avoir fait vibrer le Centre Bell à l'aide d'une performance de quatre buts.
Le genre de performance qui pourrait propulser la carrière du jeune homme, comme l'a glissé un recruteur professionnel d'une équipe fort impressionné.
« Aucun doute, c'est un jeune très talentueux », a ajouté le recruteur.
Après avoir doublé son total de buts en une soirée (de quatre à huit), Eller a assuré que le succès ne lui montera pas à la tête, et qu'il ne dérogera pas des bonnes habitudes de travail qu'il est en voie d'adopter.
« Je faisais de bonnes choses dernièrement, mais je n'obtenais pas de bonds favorables, a souligné le joueur de centre âgé de 22 ans. Mercredi, ç'a été le genre de match où tout fonctionnait pour moi près du but. Je ne changerai rien à mon style. Je vais continuer de travailler fort et souhaiter que ça se poursuive. »
Il a aussi mentionné qu'il n'y a aucun lien à faire entre le changement d'entraîneur et le style plus dégourdi qu'il préconise.
C'est plutôt la décision de Randy Cunneyworth de le retrancher de la formation, le 22 décembre, qui l'a fouetté.
« Ça peut paraître différent de l'extérieur, mais j'ai la même attitude et j'essaie de jouer de la même façon que je le faisais sous les ordres de Jacques Martin, a-t-il dit. Je me concentre sur les mêmes choses. Même avant son congédiement, j'avais le sentiment de progresser et de devenir meilleur. »
Eller dit apprécier d'évoluer avec Andrei Kostitsyn, et l'inverse est visiblement vrai. Ils affichent une belle cohésion depuis que Martin les a jumelés. Le vétéran Travis Moen les complète bien.
« Ça clique entre nous, a souligné Eller. On sait où chacun se trouve sur la glace sans même se voir et il n'y a pas d'hésitation dans notre jeu. Andrei provoque des choses à l'attaque et Travis connaît toute une saison avec déjà neuf buts. »
C'était prévisible, Eller a été victime de quolibets de ses coéquipiers en raison de l'enthousiasme débridé qu'il a manifesté sur la glace à titre de première étoile du match.
« Les gars m'ont beaucoup taquiné ce matin, particulièrement le numéro 11 (Scott Gomez). Je préfère qu'on se moque de moi plutôt qu'on ne dise rien.
« Avec le recul, je n'aurais sans doute pas dû rester aussi longtemps sur la patinoire, s'est-il confessé. Mais je savourais le moment. Vous ne marquez pas quatre buts à tous les matchs. P.K. (Subban) m'a dit qu'il aurait aimé être à ma place. C'était bien agréable. »
Les Eller ont suivi l'exploit de Lars à la télévision de leur domicile de Rodovre, au Danemark, en pleine nuit. Ses parents, deux de ses frères et même grand-mère n'étaient pas peu fiers.
« Ils ont dû réveiller toute la ville! », a lancé à la blague Eller, en ajoutant qu'il n'avait lui-même pas beaucoup fermé l'oeil de la nuit.
« Je me demande comment mon père fait. Il regarde tous mes matchs en pleine nuit, avant d'aller travailler. »
Bon « timing »
L'exploit d'Eller tombe pile, à moins d'une semaine de la visite des Blues de St. Louis - son ancienne équipe.
Impliqué dans l'échange de Jaroslav Halak, le 17 juin 2010, le premier choix des Blues en 2007 (13e au total) est en voie de faire oublier aux partisans du CH le départ de leur « chouchou ».
« Ça fait déjà une saison et demie, j'ai tourné la page sur la transaction depuis quelque temps déjà », a-t-il commenté.
« Il y aura des visages familiers chez les Blues, mais je vais aborder ces retrouvailles comme un match comme les autres.
« J'espère que le Canadien estime avoir fait un bon échange, a-t-il poursuivi, et que c'est ce que les partisans pensent également. Moi je suis heureux d'être à Montréal et je souhaite y rester longtemps. »