OTTAWA - Une famille bien connue de la Ligue nationale de hockey (LNH) a dévoilé au monde mercredi son cauchemar personnel afin d'attirer l'attention sur la question du suicide des adolescents.

Daron Richardson, la jeune fille de 14 ans de l'assistant-entraîneur des Sénateurs d'Ottawa Luke Richardson, s'est enlevée la vie vendredi dernier au domicile familial, à Ottawa.

M. Richardson, sa femme Stephanie et leur autre fille
Morgan, âgée de 16 ans, ont fait don des organes de Daron pour que d'autres puissent vivre, et ont ensuite offert leur aide afin de s'assurer que d'autres familles ne subissent pas le même traumatisme.

La famille a ouvertement partagé les circonstances de la mort de Daron pour se débarrasser des stigmates de la douleur et de la peur associés au suicide, a indiqué Roshene Lawson, l'aumônière de l'hôpital pour enfants de l'Est de l'Ontario, lors d'une `cérémonie de célébration de la vie' tenue à la Place Banque Scotia, le domicile des Sénateurs.

Selon elle, le dernier acte de Daron n'aura pas été de mourir, mais plutôt de faire don de sa vie à d'autres.

La cérémonie publique a attiré près de 5600 personnes, incluant plus de 100 anciens joueurs de la LNH.

Luke Richardson est un ancien défenseur ayant joué dans la LNH pendant 21 saisons avec six équipes différentes. Parmi ses anciens collègues présents sur place, on trouvait Paul Coffey, Shayne Corson, Wendel Clark, Doug Gilmour, Ron Hextall et Bill Ranford.

Deux groupes d'étudiants provenant d'écoles privées fréquentées par Daron Richardson étaient également présents.

Mike Dagenais, le parrain de Daron et un ancien coéquipier junior de Luke Richardson au sein des Petes de Peterborough, a prononcé un éloge funèbre dans lequel il a indiqué que l'une des principales caractéristiques de la jeune fille était `son amour pour la vie'.