Crosby veut devenir le meilleur
Hockey vendredi, 20 mai 2005. 13:20 samedi, 14 déc. 2024. 01:02
André Savard, qui a visité plusieurs pays à la recherche de joueurs talentueux et qui a permis aux Sénateurs d'Ottawa de connaître une progression plus rapide que prévu avec l'arrivée de joueurs comme Marian Hossa et Martin Havlat, résume en quelques mots le phénomène Sidney Crosby.
"Il veut devenir le meilleur. Il veut être un grand joueur de hockey. Quand un jeune homme nourrit une telle ambition, tu peux parier sur ses chances."
Évidemment, il faut aussi que le candidat mise sur un potentiel évident. Crosby est un compétiteur, il est un joueur dont le style, aux dires de certains recruteurs, rejoint un peu celui de Peter Forsberg. Ce n'est pas un géant physiquement, mais c'est un joueur qui exploite bien son talent et qui n'a pas peur des défis. Il aime défier l'adversaire, il aime mesurer son talent avec celui de l'adversaire. Il est en compétition à chacune de ses présences sur la patinoire. En d'autres mots, il exploite très bien son talent.
Faut-il s'étonner que Crosby et l'Océanic de Rimouski attirent les projecteurs à London, dans le cadre du tournoi de la coupe Memorial? Même avant son arrivée en Ontario, le jeune joueur de centre faisait la manchette. On ne pouvait que souhaiter un plateau plus propice pour vraiment apprécier son talent et surtout son sens de la compétition.
Un plan intéressant
On doit souscrire au plan que la Ligue nationale aimerait proposer à ses équipes advenant une entente entre les propriétaires et l'Association des joueurs. Un plan qui fournit à toutes les équipes au moins une chance de réclamer les services du jeune homme des Maritimes. Les équipes n'ayant pas participé aux séries éliminatoires au cours des quatre dernières années jouiront évidemment d'un avantage important.
Les Blue Jackets de Columbus et les Rangers de New York se croisent les doigts et les dirigeants de la LNH aussi. Columbus est une des plus solides concessions de l'élargissement des cadres des années 1990. Les Blue Jackets font salle comble presque à chaque match. Le hockey a connu un essor considérable dans cette ville et, aujourd'hui, le président et le directeur général Doug MacLean, et son groupe rêvent de voir Crosby sur le même trio que Rick Nash.
Crosby à New York serait un coup fumant pour la LNH. Depuis plusieurs années, les grands marchés américains connaissent des ennuis sérieux. Les Rangers se sont enlisés davantage dans la médiocrité depuis l'arrivée de Glen Sather. À Chicago, la famille Wirtz n'a plus la confiance des partisans des Blackhawks, déjà peu nombreux. On estime qu'il y a environ 300 000 inconditionnelles sur une population de près de 8 millions. Reste Los Angeles: un autre produit marché qui ne produit pas les succès espérés.
Et Pourquoi pas Montréal?
Montréal et Toronto ont aussi le droit d'entretenir des espoirs, particulièrement le Canadien, l'équipe identifiée par Crosby comme choix sentimental.
Le nom de Crosby alimentera aussi les discussions entre les propriétaires et l'Association des joueurs. On veut bien imposer un plafond salarial à tout jeune joueur qui arrive dans le circuit, mais on voit mal un joueur comme Crosby. étiqueté joueur de concession, neutralisé pendant plusieurs années par un nouveau système économique.
Il se pourrait que le joueur de l'Océanic serve d'exemple pour permettre aux négociateurs de créer un règlement reconnaissant un statut particulier à un surdoué et, par conséquent, le règlement lui fournirait d'autres options pour augmenter ses revenus.
Sidney Crosby n'est pas un Mario Lemieux ou un Wayne Gretzky. On doute qu'il mutile le livre des records créé par les deux grands joueurs.
Cependant, c'est sa polyvalence qu'on saura apprécier.
Vigneault, à ne pas négliger!
Si Brent Sutter, qui a retardé sa décision d'une semaine, décide finalement de s'en tenir à son rôle de directeur général, d'entraîneur-chef et de propriétaire des Rebels de Red Deer et qu'il abandonne l'idée d'une deuxième participation au championnat mondial de hockey junior, Alain Vigneault pourrait alors se révéler un candidat important.
C'est à surveiller...
"Il veut devenir le meilleur. Il veut être un grand joueur de hockey. Quand un jeune homme nourrit une telle ambition, tu peux parier sur ses chances."
Évidemment, il faut aussi que le candidat mise sur un potentiel évident. Crosby est un compétiteur, il est un joueur dont le style, aux dires de certains recruteurs, rejoint un peu celui de Peter Forsberg. Ce n'est pas un géant physiquement, mais c'est un joueur qui exploite bien son talent et qui n'a pas peur des défis. Il aime défier l'adversaire, il aime mesurer son talent avec celui de l'adversaire. Il est en compétition à chacune de ses présences sur la patinoire. En d'autres mots, il exploite très bien son talent.
Faut-il s'étonner que Crosby et l'Océanic de Rimouski attirent les projecteurs à London, dans le cadre du tournoi de la coupe Memorial? Même avant son arrivée en Ontario, le jeune joueur de centre faisait la manchette. On ne pouvait que souhaiter un plateau plus propice pour vraiment apprécier son talent et surtout son sens de la compétition.
Un plan intéressant
On doit souscrire au plan que la Ligue nationale aimerait proposer à ses équipes advenant une entente entre les propriétaires et l'Association des joueurs. Un plan qui fournit à toutes les équipes au moins une chance de réclamer les services du jeune homme des Maritimes. Les équipes n'ayant pas participé aux séries éliminatoires au cours des quatre dernières années jouiront évidemment d'un avantage important.
Les Blue Jackets de Columbus et les Rangers de New York se croisent les doigts et les dirigeants de la LNH aussi. Columbus est une des plus solides concessions de l'élargissement des cadres des années 1990. Les Blue Jackets font salle comble presque à chaque match. Le hockey a connu un essor considérable dans cette ville et, aujourd'hui, le président et le directeur général Doug MacLean, et son groupe rêvent de voir Crosby sur le même trio que Rick Nash.
Crosby à New York serait un coup fumant pour la LNH. Depuis plusieurs années, les grands marchés américains connaissent des ennuis sérieux. Les Rangers se sont enlisés davantage dans la médiocrité depuis l'arrivée de Glen Sather. À Chicago, la famille Wirtz n'a plus la confiance des partisans des Blackhawks, déjà peu nombreux. On estime qu'il y a environ 300 000 inconditionnelles sur une population de près de 8 millions. Reste Los Angeles: un autre produit marché qui ne produit pas les succès espérés.
Et Pourquoi pas Montréal?
Montréal et Toronto ont aussi le droit d'entretenir des espoirs, particulièrement le Canadien, l'équipe identifiée par Crosby comme choix sentimental.
Le nom de Crosby alimentera aussi les discussions entre les propriétaires et l'Association des joueurs. On veut bien imposer un plafond salarial à tout jeune joueur qui arrive dans le circuit, mais on voit mal un joueur comme Crosby. étiqueté joueur de concession, neutralisé pendant plusieurs années par un nouveau système économique.
Il se pourrait que le joueur de l'Océanic serve d'exemple pour permettre aux négociateurs de créer un règlement reconnaissant un statut particulier à un surdoué et, par conséquent, le règlement lui fournirait d'autres options pour augmenter ses revenus.
Sidney Crosby n'est pas un Mario Lemieux ou un Wayne Gretzky. On doute qu'il mutile le livre des records créé par les deux grands joueurs.
Cependant, c'est sa polyvalence qu'on saura apprécier.
Vigneault, à ne pas négliger!
Si Brent Sutter, qui a retardé sa décision d'une semaine, décide finalement de s'en tenir à son rôle de directeur général, d'entraîneur-chef et de propriétaire des Rebels de Red Deer et qu'il abandonne l'idée d'une deuxième participation au championnat mondial de hockey junior, Alain Vigneault pourrait alors se révéler un candidat important.
C'est à surveiller...