Si le lock-out perdure, les Sénateurs d'Ottawa pourraient perdre leur capitaine, qui apprécie de plus en plus la vie loin du hockey.

Daniel Alfredsson, qui aurait dû amorcer sa 17e saison dans la LNH il y a presque deux semaines, a déclaré au Ottawa Sun qu'il aime ce qu'il vit actuellement.

« Je pense que plus ça prendra de temps avant de trouver une terrain d'entente et moins je serai pressé de retourner au jeu, a dit le joueur de 39 ans après une séance de patinage avec quelques membres de l'AJLNH mardi au Sensplex. Je me sens plus relaxe. Si ça arrive, ça arrivera. »

« Je ne peux pas dire que je ressens de la frustration ou que je suis impatient de sauter sur la patinoire. J'aime quand je suis sur la glace et je m'amuse, mais en même temps, je sais aussi que je dois regarder en avant. Selon la tournure des évènements, nous verrons à quelle rapidité ça se fera. »

Questionné à savoir s'il pourrait revenir sur sa décision de poursuivre sa carrière si le lock-out se prolongeait jusqu'en janvier, Alfredsson a été évasif. « Je ne sais pas. Je ne le pense pas. Si une entente intervient, je vais aller au camp et voir quelle sera ma motivation. Je ne patine pas autant que normalement, mais je m'entraîne en gymnase quatre fois par semaine et je me sens bien là-bas. »

Alfredsson a avoué qu'il ne savait pas dans quel état d'esprit il sera dans quelques semaines. « Je ne sais pas et je pense que c'est la même chose pour tout le monde. Pour les amateurs aussi. Je crois que comme tout le monde, on surveillait tout ce qui se passait avec le conflit au début. On lisait la moindre chose qui se publiait sur le conflit, mais plus le temps passe et plus nous sommes un peu fatigués d'en entendre parler. Nous ne sommes pas différents. »