Damphousse : manque d'opportunisme
Hockey vendredi, 7 déc. 2012. 20:05 samedi, 14 déc. 2024. 19:45
Vincent Damphousse croit que les membres de l'Association des joueurs de la Ligue nationale de hockey viennent de laisser passer une occasion inespérée de mettre fin au lock-out dans des conditions qui leur auraient été favorables.
En entrevue à l'émission Hockey 360 vendredi, Damphousse a avoué ne pas comprendre les motifs derrière le refus de la plus récente proposition faite par les propriétaires de la LNH aux quelque 700 joueurs en arrêt de travail.
« Je trouve qu'il y a eu un manque d'opportunisme du côté des joueurs. On dirait que Donald Fehr a voulu pousser un peu trop loin et maintenant, on est revenu à la case départ », opine Damphousse, qui était le vice-président du comité exécutif de l'AJLNH lors du lock-out de 2004.
L'ancien capitaine du Canadien est d'avis que les propriétaires ont offert sur un plateau d'argent des concessions qui ne froissaient pas abusivement la philosophie embrassée par les joueurs depuis le début du conflit.
« La durée de la convention collective (10 ans) était un point très important pour les propriétaires et je pense que c'était un compromis facile à faire pour les joueurs. Chaque fois qu'ils négocient, ils sont obligés de céder des acquis, alors pourquoi ne pas signer à long terme? Je ne comprends pas pourquoi ils ont refusé ça », a d'abord expliqué le vétéran de 1518 matchs dans la LNH.
« Les joueurs ont aussi refusé que la durée maximale des contrats, à l'intérieur du nouveau système, soit de cinq ans. Celle-là non plus, je ne la comprends pas. C'est une minorité des joueurs, les grandes vedettes, qui signent pour plus de cinq ans. Et si ces vedettes produisent à la hauteur de leur talent, ils auront la chance de signer un autre gros contrat. C'est compliqué pour rien. »
Damphousse croit que le gros bout du bâton est désormais dans les mains du commissaire Gary Bettman et de ses alliés qui préconisent la ligne dure, comme le propriétaire des Bruins de Boston Jeremy Jacobs.
Cliquez ICI pour écouter l'intégrale de l'entrevue que David Arsenault a réalisée avec Vincent Damphousse.
En entrevue à l'émission Hockey 360 vendredi, Damphousse a avoué ne pas comprendre les motifs derrière le refus de la plus récente proposition faite par les propriétaires de la LNH aux quelque 700 joueurs en arrêt de travail.
« Je trouve qu'il y a eu un manque d'opportunisme du côté des joueurs. On dirait que Donald Fehr a voulu pousser un peu trop loin et maintenant, on est revenu à la case départ », opine Damphousse, qui était le vice-président du comité exécutif de l'AJLNH lors du lock-out de 2004.
L'ancien capitaine du Canadien est d'avis que les propriétaires ont offert sur un plateau d'argent des concessions qui ne froissaient pas abusivement la philosophie embrassée par les joueurs depuis le début du conflit.
« La durée de la convention collective (10 ans) était un point très important pour les propriétaires et je pense que c'était un compromis facile à faire pour les joueurs. Chaque fois qu'ils négocient, ils sont obligés de céder des acquis, alors pourquoi ne pas signer à long terme? Je ne comprends pas pourquoi ils ont refusé ça », a d'abord expliqué le vétéran de 1518 matchs dans la LNH.
« Les joueurs ont aussi refusé que la durée maximale des contrats, à l'intérieur du nouveau système, soit de cinq ans. Celle-là non plus, je ne la comprends pas. C'est une minorité des joueurs, les grandes vedettes, qui signent pour plus de cinq ans. Et si ces vedettes produisent à la hauteur de leur talent, ils auront la chance de signer un autre gros contrat. C'est compliqué pour rien. »
Damphousse croit que le gros bout du bâton est désormais dans les mains du commissaire Gary Bettman et de ses alliés qui préconisent la ligne dure, comme le propriétaire des Bruins de Boston Jeremy Jacobs.
Cliquez ICI pour écouter l'intégrale de l'entrevue que David Arsenault a réalisée avec Vincent Damphousse.