De la casse au centre-ville de Montréal
Pittsburgh Penguins jeudi, 13 mai 2010. 01:02 jeudi, 12 déc. 2024. 14:56
MONTRÉAL - Des individus ont profité des festivités qui ont suivi la victoire du Canadien contre les Penguins de Pittsburgh pour commettre des actes criminels, mercredi soir, dans le centre-ville de Montréal. La police a procédé à 32 arrestations.
Des milliers de partisans avaient pris d'assaut le centre-ville peu après 21h30 pour célébrer la victoire de leurs favoris qui ont éliminé les Penguins en sept matchs. Mais la situation s'est envenimée et environ 500 individus ont saisi l'occasion pour commettre des actes de violence. Deux commerces ont été vandalisés et pillés, soit la SAQ et Foot Locker, sur la rue Sainte-Catherine.
La police a aussi été confrontée à des jeunes lançant des projectiles. Une policière a été blessée, de même qu'un cheval. La police a alors donné l'ordre d'évacuer la rue Sainte-Catherine.
Malgré tout, le Service de police de la ville de Montréal estime que les agents sont intervenus de façon structurée. Sylvain Brouillette, assistant-directeur aux opérations du SPVM, a souligné jeudi matin que l'intervention s'était déroulée rapidement et avait bien fonctionné.
Il a confié que des améliorations à la stratégie policière seront effectuées en vue de la prochaine série. Il a expliqué que les gens devaient pouvoir s'amuser au centre-ville dans le respect et qu'il fallait éviter que des personnes soient blessées.
Euphorie
Des milliers de partisans du Canadien de Montréal euphoriques avaient pris d'assaut le centre-ville peu après 21h30 pour célébrer la surprenante victoire de leurs favoris.
Nombre des partisans soutenaient que le Canadien était en mesure de poursuivre son brio jusqu'à une première conquête du précieux trophée depuis 1993.
Des milliers de gens se sont entassés sur la rue Sainte-Catherine dans une procession improvisée et ont suivi un homme transportant un manchot en peluche sur ses épaules.
L'atmosphère immédiatement après la partie était festive et dénuée des incidents fâcheux qui ont marqué certaines autres célébrations des exploits du Tricolore. Toutefois, l'agitation a commencé à grimper quelque 90 minutes après l'issue du match.
Selon certains médias, il y avait environ 750 policiers au centre-ville de Montréal. La police n'a pas fourni de chiffres officiels sur les effectifs.
La police de Montréal avait annoncé que la rue Sainte-Catherine serait piétonne entre les rues Université et Guy mercredi soir entre 19 heures et la fin des activités d'après-match. Encore une fois, cette fermeture avait été décrétée pour assurer la sécurité des citoyens.
Dans les environs du Centre Bell, où quelque 21 000 partisans avaient assisté à la victoire du Canadien sur écran géant, un site avait été érigé par la Ville avec un DJ et des kiosques de rafraîchissements.
Plus tôt dans la journée, en conférence de presse, la Ville, des porte-parole du Canadien, conjointement avec la police de Montréal, avaient lancé un appel à la bonne conduite des partisans.
"Je sais que nos partisans auront du plaisir dans le respect et la dignité", avait affirmé la légende du Canadien Réjean Houle, qui avait prédit une victoire du Tricolore par la marque de 4 à 2.
Alors que la police de Montréal et M. Houle appelaient les gens à la civilité, le SPVM déployait des effectifs imposants pour assurer le calme.
"Notre objectif est clair: assurer le déroulement sans heurts des festivités spontanées après la partie", avait indiqué Denis Desroches, de la police de Montréal.
La police a mentionné qu'il y avait environ 2000 caméras de surveillance au centre-ville et bon nombre de personnes munies de cellulaires pouvant capter des images. De tels clichés avaient aidé la police à retracer des malfaiteurs à la suite de l'émeute survenue lors des séries de 2008.
Ronnie Cukier s'était rendu au centre-ville avec sa fille et ses amis car il voulait leur faire vivre l'expérience d'une célébration dans la plus pure tradition du hockey à Montréal _ une rareté depuis la dernière conquête en 1993.
"Nous attendons une conquête de la Coupe Stanley depuis longtemps, a dit M. Cukier. J'en ai vécu quelques-unes. Mais il faut que les jeunes en vivent aussi. C'est notre tour. C'est notre année pour remporter la Coupe."
Après avoir surpris deux des meilleures formations de la Ligue nationale, le Canadien de Montréal vit son plus long parcours en séries éliminatoires en 17 ans.
Un autre partisan, Rodolphe Louis, a reconnu que les Montréalais ne s'attendaient pas à un tel parcours de la part de leur équipe.
"Les gens savent que nous n'avons pas la meilleure formation. C'est le destin", a-t-il commenté.
Des milliers de partisans avaient pris d'assaut le centre-ville peu après 21h30 pour célébrer la victoire de leurs favoris qui ont éliminé les Penguins en sept matchs. Mais la situation s'est envenimée et environ 500 individus ont saisi l'occasion pour commettre des actes de violence. Deux commerces ont été vandalisés et pillés, soit la SAQ et Foot Locker, sur la rue Sainte-Catherine.
La police a aussi été confrontée à des jeunes lançant des projectiles. Une policière a été blessée, de même qu'un cheval. La police a alors donné l'ordre d'évacuer la rue Sainte-Catherine.
Malgré tout, le Service de police de la ville de Montréal estime que les agents sont intervenus de façon structurée. Sylvain Brouillette, assistant-directeur aux opérations du SPVM, a souligné jeudi matin que l'intervention s'était déroulée rapidement et avait bien fonctionné.
Il a confié que des améliorations à la stratégie policière seront effectuées en vue de la prochaine série. Il a expliqué que les gens devaient pouvoir s'amuser au centre-ville dans le respect et qu'il fallait éviter que des personnes soient blessées.
Euphorie
Des milliers de partisans du Canadien de Montréal euphoriques avaient pris d'assaut le centre-ville peu après 21h30 pour célébrer la surprenante victoire de leurs favoris.
Nombre des partisans soutenaient que le Canadien était en mesure de poursuivre son brio jusqu'à une première conquête du précieux trophée depuis 1993.
Des milliers de gens se sont entassés sur la rue Sainte-Catherine dans une procession improvisée et ont suivi un homme transportant un manchot en peluche sur ses épaules.
L'atmosphère immédiatement après la partie était festive et dénuée des incidents fâcheux qui ont marqué certaines autres célébrations des exploits du Tricolore. Toutefois, l'agitation a commencé à grimper quelque 90 minutes après l'issue du match.
Selon certains médias, il y avait environ 750 policiers au centre-ville de Montréal. La police n'a pas fourni de chiffres officiels sur les effectifs.
La police de Montréal avait annoncé que la rue Sainte-Catherine serait piétonne entre les rues Université et Guy mercredi soir entre 19 heures et la fin des activités d'après-match. Encore une fois, cette fermeture avait été décrétée pour assurer la sécurité des citoyens.
Dans les environs du Centre Bell, où quelque 21 000 partisans avaient assisté à la victoire du Canadien sur écran géant, un site avait été érigé par la Ville avec un DJ et des kiosques de rafraîchissements.
Plus tôt dans la journée, en conférence de presse, la Ville, des porte-parole du Canadien, conjointement avec la police de Montréal, avaient lancé un appel à la bonne conduite des partisans.
"Je sais que nos partisans auront du plaisir dans le respect et la dignité", avait affirmé la légende du Canadien Réjean Houle, qui avait prédit une victoire du Tricolore par la marque de 4 à 2.
Alors que la police de Montréal et M. Houle appelaient les gens à la civilité, le SPVM déployait des effectifs imposants pour assurer le calme.
"Notre objectif est clair: assurer le déroulement sans heurts des festivités spontanées après la partie", avait indiqué Denis Desroches, de la police de Montréal.
La police a mentionné qu'il y avait environ 2000 caméras de surveillance au centre-ville et bon nombre de personnes munies de cellulaires pouvant capter des images. De tels clichés avaient aidé la police à retracer des malfaiteurs à la suite de l'émeute survenue lors des séries de 2008.
Ronnie Cukier s'était rendu au centre-ville avec sa fille et ses amis car il voulait leur faire vivre l'expérience d'une célébration dans la plus pure tradition du hockey à Montréal _ une rareté depuis la dernière conquête en 1993.
"Nous attendons une conquête de la Coupe Stanley depuis longtemps, a dit M. Cukier. J'en ai vécu quelques-unes. Mais il faut que les jeunes en vivent aussi. C'est notre tour. C'est notre année pour remporter la Coupe."
Après avoir surpris deux des meilleures formations de la Ligue nationale, le Canadien de Montréal vit son plus long parcours en séries éliminatoires en 17 ans.
Un autre partisan, Rodolphe Louis, a reconnu que les Montréalais ne s'attendaient pas à un tel parcours de la part de leur équipe.
"Les gens savent que nous n'avons pas la meilleure formation. C'est le destin", a-t-il commenté.