Défense de s'incliner
Hockey vendredi, 1 juin 2007. 20:29 jeudi, 12 déc. 2024. 04:34
OTTAWA - Les déficits de deux matchs en finale de la coupe Stanley, Jean Béliveau et Henri Richard connaissent ça. Ils en ont surmonté deux ensemble, avant de soulever la coupe à bout de bras en 1966 et en 1971. Dans les deux cas, Richard a réussi le but gagnant.
Il n'est donc pas surprenant que les deux anciens joueurs de centre vedettes du Canadien croient aux chances des Sénateurs d'Ottawa d'accomplir l'exploit contre les Ducks de Anaheim.
Si Béliveau a toutefois un conseil à donner aux joueurs des Sénateurs, c'est de ne pas échapper le match de samedi à Ottawa.
"Quand vous tirez de l'arrière de la sorte, vous devez absolument gagner la troisième joute (sic)", a affirmé l'ancien grand numéro 4 du CH.
"Je me rappelle que c'est ce qu'on se disait à l'époque, en mettant l'accent sur l'effort additionnel qu'on devait fournir.
"Les Sénateurs font face à une très bonne équipe, a-t-il ajouté. Je ne connaissais pas les Ducks, avant la finale."
Béliveau, âgé de 75 ans, et Richard, 71 ans, étaient en ville, vendredi, afin de participer à la soirée que la LNH a organisée afin d'honorer la plus grande dynastie de l'histoire du hockey - celle du Canadien (1956-1960). Ils étaient accompagnés des quatre autres membres de la dynastie toujours vivants: Dickie Moore (76 ans), Jean-Guy Talbot (74 ans), Tom Johnson (79 ans) et Don Marshall (75 ans). Un sextuor qui totalise 39 conquêtes de la coupes Stanley, Richard (11) et Béliveau (10) en ayant savouré 21 à eux seuls.
La dernière fois qu'on a honoré la dynastie en 1984, à l'occasion du 75e anniversaire de fondation du Club de hockey Canadien, 12 anciens avaient été de la partie.
"La première chose à laquelle j'ai pensée au moment où la ligue m'a contacté, c'est aux six qui sont malheureusement partis", a confié Béliveau, en saluant l'initiative de la ligue.
"Ça fait chaud au coeur, je suis très heureux d'être ici, a-t-il commenté. De revoir d'anciens coéquipiers, ça évoque de nombreux souvenirs. On formait une grande famille dans le temps. C'est encore le cas."
Deux équipes ont par la suite connu des dynasties de quatre coupes Stanley d'affilée: le Canadien, vers la fin des années 1970, et les Islanders de New York, dans les années 1980.
Richard estime qu'on ne reverra jamais une équipe aligner cinq conquêtes consécutivement.
"C'est impossible parce qu'il y a 30 équipes dans la ligue, a-t-il argué. Dans le temps, il n'y en avait que six. C'est la même raison pour laquelle on ne reverra jamais un joueur remporter 11 coupes Stanley, comme je l'ai fait."
Pour revenir aux Sénateurs, Richard ne voit pas pourquoi ils ne pourraient pas revenir de l'arrière.
"Ils ont l'équipe pour le faire", a lancé le frère cadet du regretté Maurice Richard qu'on surnomme "Pocket Rocket".
"A l'époque, je ne me rappelle pas trop comment on s'y était pris. C'est loin dans mes souvenirs. Et je n'ai pas de conseil à donner à personne", a-t-il glissé à la blague.
Béliveau, qui est en plein déménagement à Longueuil, a expliqué que la pression va se transférer sur les Ducks advenant que les Sénateurs remportent le troisième match.
"Dans le moment, la pression est très forte sur les Sénateurs. Les Ducks vont la ressentir s'ils perdent un match, puis un deuxième. C'est ce qui arrive quand tu combles un retard."
Il n'est donc pas surprenant que les deux anciens joueurs de centre vedettes du Canadien croient aux chances des Sénateurs d'Ottawa d'accomplir l'exploit contre les Ducks de Anaheim.
Si Béliveau a toutefois un conseil à donner aux joueurs des Sénateurs, c'est de ne pas échapper le match de samedi à Ottawa.
"Quand vous tirez de l'arrière de la sorte, vous devez absolument gagner la troisième joute (sic)", a affirmé l'ancien grand numéro 4 du CH.
"Je me rappelle que c'est ce qu'on se disait à l'époque, en mettant l'accent sur l'effort additionnel qu'on devait fournir.
"Les Sénateurs font face à une très bonne équipe, a-t-il ajouté. Je ne connaissais pas les Ducks, avant la finale."
Béliveau, âgé de 75 ans, et Richard, 71 ans, étaient en ville, vendredi, afin de participer à la soirée que la LNH a organisée afin d'honorer la plus grande dynastie de l'histoire du hockey - celle du Canadien (1956-1960). Ils étaient accompagnés des quatre autres membres de la dynastie toujours vivants: Dickie Moore (76 ans), Jean-Guy Talbot (74 ans), Tom Johnson (79 ans) et Don Marshall (75 ans). Un sextuor qui totalise 39 conquêtes de la coupes Stanley, Richard (11) et Béliveau (10) en ayant savouré 21 à eux seuls.
La dernière fois qu'on a honoré la dynastie en 1984, à l'occasion du 75e anniversaire de fondation du Club de hockey Canadien, 12 anciens avaient été de la partie.
"La première chose à laquelle j'ai pensée au moment où la ligue m'a contacté, c'est aux six qui sont malheureusement partis", a confié Béliveau, en saluant l'initiative de la ligue.
"Ça fait chaud au coeur, je suis très heureux d'être ici, a-t-il commenté. De revoir d'anciens coéquipiers, ça évoque de nombreux souvenirs. On formait une grande famille dans le temps. C'est encore le cas."
Deux équipes ont par la suite connu des dynasties de quatre coupes Stanley d'affilée: le Canadien, vers la fin des années 1970, et les Islanders de New York, dans les années 1980.
Richard estime qu'on ne reverra jamais une équipe aligner cinq conquêtes consécutivement.
"C'est impossible parce qu'il y a 30 équipes dans la ligue, a-t-il argué. Dans le temps, il n'y en avait que six. C'est la même raison pour laquelle on ne reverra jamais un joueur remporter 11 coupes Stanley, comme je l'ai fait."
Pour revenir aux Sénateurs, Richard ne voit pas pourquoi ils ne pourraient pas revenir de l'arrière.
"Ils ont l'équipe pour le faire", a lancé le frère cadet du regretté Maurice Richard qu'on surnomme "Pocket Rocket".
"A l'époque, je ne me rappelle pas trop comment on s'y était pris. C'est loin dans mes souvenirs. Et je n'ai pas de conseil à donner à personne", a-t-il glissé à la blague.
Béliveau, qui est en plein déménagement à Longueuil, a expliqué que la pression va se transférer sur les Ducks advenant que les Sénateurs remportent le troisième match.
"Dans le moment, la pression est très forte sur les Sénateurs. Les Ducks vont la ressentir s'ils perdent un match, puis un deuxième. C'est ce qui arrive quand tu combles un retard."