Denis Gauthier connaît les Sutter
Calgary Flames lundi, 30 déc. 2002. 20:01 dimanche, 15 déc. 2024. 07:38
(PC) CALGARY - Denis Gauthier avoue avoir ressenti une drôle d'impression en voyant Darryl Sutter entrer dans la chambre des Flames de Calgary. Pendant trois ans, il a eu Brian Sutter pour entraîneur. Physiquement, les deux hommes se ressemblent. Ils ont aussi beaucoup de similitudes dans leur façon d'être.
«Ça faisait vraiment bizarre, raconte le robuste défenseur natif de Montréal. Ils agissent et parlent de la même façon.»
Gauthier sait très bien à quoi s'attendre de son nouvel entraîneur qui a succédé à Al MacNeil, dimanche. Celui-ci assurait l'intérim depuis le congédiement de Greg Gilbert.
«Il va exiger de la discipline et du travail. Il va aussi demander à tous les joueurs de se sentir responsables envers l'équipe. Avec lui, les gars vont être constamment sur le qui-vive. Il ne va pas nous permettre de revenir à nos petites habitudes.»
Gauthier rappelle en avoir arraché avec Brian Sutter à ses débuts dans la Ligue nationale.
«Brian aime les gars de l'ouest. C'est normal puisqu'il vient d'ici. Le Canadien fait la même chose avec les francophones. À valeur égale, un entraîneur va préférer un gars de la place. J'ai donc travaillé fort et je me suis fermé la boîte.
«À l'époque, je n'étais peut-être pas prêt à jouer dans la LNH. J'en ai vraiment arraché. Mais aujourd'hui, je donne beaucoup de crédit à Brian. Il a fait de moi un meilleur joueur.»
Un grand match
Gauthier a créé une belle impression auprès de Darryl Sutter. Dimanche, il a marqué un but en plus de distribuer de bonnes mises en échec dont une très percutante aux dépens de Jason Krog. Il a aussi terminé la soirée à plus-3, une performance lui a valu la première étoile.
«Les joueurs ont tous des choses à prouver au nouvel entraîneur, explique-t-il. Ils veulent gagner son respect et mériter du temps de glace.»
Des semaines difficiles
Gauthier, âgé de 26 ans, avoue que les dernières semaines n'ont pas été faciles. L'incertitude concernant le poste d'entraîneur a contribué aux problèmes de l'équipe.
«On a vécu six semaines de grosses distractions. Pendant les trois premières, on se demandait quand Gilbert serait congédié. Puis durant les trois semaines suivantes, on s'est demandé qui allait le remplacer.
«Il est clair qu'on avait besoin de direction. Un club a beau avoir des leaders, le meneur demeure l'entraîneur. Al McNeil a fait ce qu'il a pu. Mais il était là en attendant. Il a essayé de renforcer certains aspects de notre jeu. Sauf qu'on ne gagnait pas avant en jouant de cette façon.»
Gauthier ne désespère pas de voir les Flames prendre part aux séries.
«Il nous reste encore 45 matchs à jouer», rappelle-t-il.
Un bon défenseur
À sa cinquième saison dans la LNH, Gauthier est devenu un rouage important à la ligne bleue des Flames. Il forme un duo avec le vétéran Bob Boughner et les deux défenseurs sont généralement opposés au meilleur trio de l'adversaire. Dimanche, Gauthier et Boughner étaient sur la glace à chacune des présences de Paul Kariya.
En 36 matchs, Gauthier, qui fait 6 pieds 2 pouces et 224 livres, présente un dossier de 2-2-4 ainsi qu'un différentiel de +4 dans un océan de rouge.
«Depuis trois ans, seulement 5 ou 10 pour cent de nos joueurs sont dans les plus. C'est mon cas. Depuis deux ans, j'ai le meilleur différentiel parmi les défenseurs. Pour moi, c'est une statistique qui me valorise.»
«Ça faisait vraiment bizarre, raconte le robuste défenseur natif de Montréal. Ils agissent et parlent de la même façon.»
Gauthier sait très bien à quoi s'attendre de son nouvel entraîneur qui a succédé à Al MacNeil, dimanche. Celui-ci assurait l'intérim depuis le congédiement de Greg Gilbert.
«Il va exiger de la discipline et du travail. Il va aussi demander à tous les joueurs de se sentir responsables envers l'équipe. Avec lui, les gars vont être constamment sur le qui-vive. Il ne va pas nous permettre de revenir à nos petites habitudes.»
Gauthier rappelle en avoir arraché avec Brian Sutter à ses débuts dans la Ligue nationale.
«Brian aime les gars de l'ouest. C'est normal puisqu'il vient d'ici. Le Canadien fait la même chose avec les francophones. À valeur égale, un entraîneur va préférer un gars de la place. J'ai donc travaillé fort et je me suis fermé la boîte.
«À l'époque, je n'étais peut-être pas prêt à jouer dans la LNH. J'en ai vraiment arraché. Mais aujourd'hui, je donne beaucoup de crédit à Brian. Il a fait de moi un meilleur joueur.»
Un grand match
Gauthier a créé une belle impression auprès de Darryl Sutter. Dimanche, il a marqué un but en plus de distribuer de bonnes mises en échec dont une très percutante aux dépens de Jason Krog. Il a aussi terminé la soirée à plus-3, une performance lui a valu la première étoile.
«Les joueurs ont tous des choses à prouver au nouvel entraîneur, explique-t-il. Ils veulent gagner son respect et mériter du temps de glace.»
Des semaines difficiles
Gauthier, âgé de 26 ans, avoue que les dernières semaines n'ont pas été faciles. L'incertitude concernant le poste d'entraîneur a contribué aux problèmes de l'équipe.
«On a vécu six semaines de grosses distractions. Pendant les trois premières, on se demandait quand Gilbert serait congédié. Puis durant les trois semaines suivantes, on s'est demandé qui allait le remplacer.
«Il est clair qu'on avait besoin de direction. Un club a beau avoir des leaders, le meneur demeure l'entraîneur. Al McNeil a fait ce qu'il a pu. Mais il était là en attendant. Il a essayé de renforcer certains aspects de notre jeu. Sauf qu'on ne gagnait pas avant en jouant de cette façon.»
Gauthier ne désespère pas de voir les Flames prendre part aux séries.
«Il nous reste encore 45 matchs à jouer», rappelle-t-il.
Un bon défenseur
À sa cinquième saison dans la LNH, Gauthier est devenu un rouage important à la ligne bleue des Flames. Il forme un duo avec le vétéran Bob Boughner et les deux défenseurs sont généralement opposés au meilleur trio de l'adversaire. Dimanche, Gauthier et Boughner étaient sur la glace à chacune des présences de Paul Kariya.
En 36 matchs, Gauthier, qui fait 6 pieds 2 pouces et 224 livres, présente un dossier de 2-2-4 ainsi qu'un différentiel de +4 dans un océan de rouge.
«Depuis trois ans, seulement 5 ou 10 pour cent de nos joueurs sont dans les plus. C'est mon cas. Depuis deux ans, j'ai le meilleur différentiel parmi les défenseurs. Pour moi, c'est une statistique qui me valorise.»