Des conseils au futur premier choix
Hockey mercredi, 23 juin 2010. 19:45 samedi, 14 déc. 2024. 23:43
Après avoir été repêché au premier rang au total par les Islanders de New York, John Tavares a certainement connu l'été avec le moins de sommeil de sa vie.
Si le dernier no 1 avait un conseil à donner au prochain premier choix, ce serait de ne pas oublier de prendre un peu de temps pour lui. Car il y a une saison de hockey à jouer après tout cela.
"La chose la plus importante, c'est de s'assurer que tu te reposes, a souligné Tavares lors d'une récente entrevue. Il se passe beaucoup de choses pendant et après le repêchage. Il faut s'assurer d'être prêt physiquement parce que ça peut facilement drainer toute ton énergie. En fait, tu ne vois pas vraiment passer l'été."
Il y a toujours beaucoup d'attention portée sur le premier choix, mais ça semble encore plus vrai dans le cas du premier tour qui aura lieu vendredi à Los Angeles.
Taylor Hall et Tyler Seguin ont été placés en haut de la liste durant toute la saison et seuls les Oilers d'Edmonton savent quel nom sera prononcé en premier au Staples Center.
Une fois que ce sera fait, le joueur en question entrera dans un tourbillon - une tonne d'entrevues, les présentations aux membres de l'organisation et éventuellement, l'occasion de célébrer avec les amis et la famille. Tavares est passé par là en juin dernier à Montréal.
"Il faut en profiter, a-t-il dit. C'est tellement une belle expérience et ça ne se présente qu'une seule fois. Et ça signifie que tu auras une belle occasion de jouer au hockey pour gagner ta vie."
Steven Stamkos garde de bons souvenirs de son week-end passé à Ottawa lorsque le Lightning de Tampa Bay en a fait son premier choix en 2008.
Si Hall ou Seguin lui demandait conseil, il leur recommanderait de garder les deux pieds sur terre.
"C'est une occasion qui se présente une fois dans une vie. Vous aurez beaucoup d'attention et il y aura beaucoup d'attentes et de pression, mais en bout de ligne, ça revient à ce que vous en faites. Il faut simplement travailler fort et vous aurez l'occasion de connaître du succès, a expliqué Stamkos.
"Il faut essayer de ne pas changer en tant que personne ou en tant que joueur. Je leur conseillerais simplement de faire de leur mieux et d'avoir du plaisir."
Les derniers numéro un ont eu un très grand impact avec l'équipe qui les a repêchés. Sur les sept joueurs qui ont été sélectionnés au premier rang depuis 2003, cinq ont déjà remporté un honneur individuel majeur et trois ont soulevé la coupe Stanley, soit Marc-André Fleury, Sidney Crosby et Patrick Kane.
Stamkos a éprouvé des difficultés au cours de la première moitié de sa saison recrue, avant de rebondir de belle façon cette année, terminant à égalité avec Crosby au chapitre des meilleurs buteurs de la LNH avec 51.
Un des avantages dont Stamkos a pu profité lors de sa transition du junior à la grande ligue, mais que le numéro un de cette année ne devrait pas avoir, c'est de jouer dans un certain anonymat. Stamkos a été rayé de la formation à sa saison recrue et il croit que ces difficultés ont fini par être bénéfiques.
"Je pense que d'aller à Tampa m'a aidé à enlever de la pression un peu. Ce n'est pas un marché traditionnel de hockey. Dans mon cas, je pense que j'ai mis plus de pression sur moi (que n'importe qui d'autre) pour bien performer. C'était difficile au début, mais quand j'y repense, ça m'a aidé à forger mon caractère.
"C'était en quelque sorte la première fois de ma carrière que je faisais face à de l'adversité. Je l'ai utilisée comme motivation et je me suis amélioré", a conclu Stamkos.
Mais pour n'importe quel joueur qui est repêché, il n'y a pas grand-chose qui bat la combinaison de soulagement et d'excitation qui surviennent lorsque l'on entend son nom.
Si le dernier no 1 avait un conseil à donner au prochain premier choix, ce serait de ne pas oublier de prendre un peu de temps pour lui. Car il y a une saison de hockey à jouer après tout cela.
"La chose la plus importante, c'est de s'assurer que tu te reposes, a souligné Tavares lors d'une récente entrevue. Il se passe beaucoup de choses pendant et après le repêchage. Il faut s'assurer d'être prêt physiquement parce que ça peut facilement drainer toute ton énergie. En fait, tu ne vois pas vraiment passer l'été."
Il y a toujours beaucoup d'attention portée sur le premier choix, mais ça semble encore plus vrai dans le cas du premier tour qui aura lieu vendredi à Los Angeles.
Taylor Hall et Tyler Seguin ont été placés en haut de la liste durant toute la saison et seuls les Oilers d'Edmonton savent quel nom sera prononcé en premier au Staples Center.
Une fois que ce sera fait, le joueur en question entrera dans un tourbillon - une tonne d'entrevues, les présentations aux membres de l'organisation et éventuellement, l'occasion de célébrer avec les amis et la famille. Tavares est passé par là en juin dernier à Montréal.
"Il faut en profiter, a-t-il dit. C'est tellement une belle expérience et ça ne se présente qu'une seule fois. Et ça signifie que tu auras une belle occasion de jouer au hockey pour gagner ta vie."
Steven Stamkos garde de bons souvenirs de son week-end passé à Ottawa lorsque le Lightning de Tampa Bay en a fait son premier choix en 2008.
Si Hall ou Seguin lui demandait conseil, il leur recommanderait de garder les deux pieds sur terre.
"C'est une occasion qui se présente une fois dans une vie. Vous aurez beaucoup d'attention et il y aura beaucoup d'attentes et de pression, mais en bout de ligne, ça revient à ce que vous en faites. Il faut simplement travailler fort et vous aurez l'occasion de connaître du succès, a expliqué Stamkos.
"Il faut essayer de ne pas changer en tant que personne ou en tant que joueur. Je leur conseillerais simplement de faire de leur mieux et d'avoir du plaisir."
Les derniers numéro un ont eu un très grand impact avec l'équipe qui les a repêchés. Sur les sept joueurs qui ont été sélectionnés au premier rang depuis 2003, cinq ont déjà remporté un honneur individuel majeur et trois ont soulevé la coupe Stanley, soit Marc-André Fleury, Sidney Crosby et Patrick Kane.
Stamkos a éprouvé des difficultés au cours de la première moitié de sa saison recrue, avant de rebondir de belle façon cette année, terminant à égalité avec Crosby au chapitre des meilleurs buteurs de la LNH avec 51.
Un des avantages dont Stamkos a pu profité lors de sa transition du junior à la grande ligue, mais que le numéro un de cette année ne devrait pas avoir, c'est de jouer dans un certain anonymat. Stamkos a été rayé de la formation à sa saison recrue et il croit que ces difficultés ont fini par être bénéfiques.
"Je pense que d'aller à Tampa m'a aidé à enlever de la pression un peu. Ce n'est pas un marché traditionnel de hockey. Dans mon cas, je pense que j'ai mis plus de pression sur moi (que n'importe qui d'autre) pour bien performer. C'était difficile au début, mais quand j'y repense, ça m'a aidé à forger mon caractère.
"C'était en quelque sorte la première fois de ma carrière que je faisais face à de l'adversité. Je l'ai utilisée comme motivation et je me suis amélioré", a conclu Stamkos.
Mais pour n'importe quel joueur qui est repêché, il n'y a pas grand-chose qui bat la combinaison de soulagement et d'excitation qui surviennent lorsque l'on entend son nom.