Des fleurs aux recrues
Hockey vendredi, 23 mars 2007. 16:01 samedi, 14 déc. 2024. 03:38
MONTRÉAL - La contribution des jeunes sera encore une fois sollicitée samedi soir face aux Capitals de Washington. Jaroslav Halak, Maxim Lapierre, Andreï Kostitsyn et Guillaume Latendresse ont tous répondu présents lorsque Guy Carbonneau leur a confié plus de responsabilités. Sans rien enlever aux vétérans, ces jeunes participent à la poussée du Canadien à un moment où l'équipe paraissait très démunie.
Halak va entreprendre un quatrième match de suite après des victoires contre Toronto et Boston dans une série aller-retour. Dans ces trois rencontres, le jeune Slovaque a limité l'adversaire à cinq buts malgré 104 lancers, sans parler de sa performance aux tirs de barrage face aux Maple Leafs.
«Il nous donne une chance de gagner, a noté Guy Carbonneau. À Boston, il a réalisé un arrêt important en deuxième période juste avant le but de (Tomas) Plekanec.»
Si Marco Sturm avait marqué en échappée, le Canadien aurait tiré de l'arrière par trois buts, un retard difficile à combler, surtout à l'étranger.
«Il semble mieux préparé, a ajouté Carbo. Au début, c'était nouveau et tout était beau. Tout le monde lui lançait des fleurs. Il s'est peut-être laissé emporter par tout ça. Je ne crois pas qu'il va se faire prendre une deuxième fois.»
Plus que de l'énergie
Lapierre a enregistré à Boston son cinquième but de la saison et son deuxième filet gagnant. Un beau tir des poignets sous la barre transversale, comme quoi le jeune homme peut apporter autre chose que de l'énergie et de l'enthousiasme.
La rencontre face aux Bruins avait pourtant mal commencé pour lui. Il s'est retrouvé avec un différentiel de -2 avant même la fin du premier vingt. Carbonneau l'a alors cloué au banc avant de le retourner au jeu en troisième.
«Les matchs ne commencent pas toujours comme on le voudrait. J'étais à -2 après seulement trois présences, a-t-il rappelé. Je pense que le petit «break» m'a fait du bien. J'ai pu me reprendre par la suite. C'est plaisant de voir que l'entraîneur a toujours confiance en vous. Je me trouve chanceux quand je vois des amis des autres équipes qui jouent seulement trois ou quatre minutes dans le quatrième trio.»
Solide comme un bloc
La plus belle révélation finalement est peut-être Kostitsyn. Premier choix du Canadien en 2003, le Bélarusse est en train de débloquer. En cinq matchs, il présente un dossier de 1-5-6 et un différentiel de +4.
«Il est bâti tout d'un bloc, mentionne Lapierre qui l'a bien connu à Hamilton. Il a des avant-bras énormes. C'est pas pour rien s'il possède un tir aussi puissant.
«Il se mêle davantage aux autres parce qu'il parle un peu mieux l'anglais, ajoute-t-il. Andreï demeure quand même un gars très gêné. Même avec les Russes, il ne parle pas beaucoup.»
Mike Komisarek a été son coéquipier chez les Bulldogs. Il est également impressionné par sa force physique.
«Il serre la main comme le fait Kovy (Alex Kovalev). Ça surprend toujours», dit l'Américain qui n'est pas petit à 6'4 et 242 livres.
Latendresse, enfin, s'affirme lui aussi dans le dernier droit même s'il n'a pas disputé son meilleur match à Boston.
«Ces jeunes s'imposent juste au bon moment, dit Komisarek, lui-même un jeune vétéran. Ca prouve que la direction et les dépisteurs ont fait du bon travail.»
Halak va entreprendre un quatrième match de suite après des victoires contre Toronto et Boston dans une série aller-retour. Dans ces trois rencontres, le jeune Slovaque a limité l'adversaire à cinq buts malgré 104 lancers, sans parler de sa performance aux tirs de barrage face aux Maple Leafs.
«Il nous donne une chance de gagner, a noté Guy Carbonneau. À Boston, il a réalisé un arrêt important en deuxième période juste avant le but de (Tomas) Plekanec.»
Si Marco Sturm avait marqué en échappée, le Canadien aurait tiré de l'arrière par trois buts, un retard difficile à combler, surtout à l'étranger.
«Il semble mieux préparé, a ajouté Carbo. Au début, c'était nouveau et tout était beau. Tout le monde lui lançait des fleurs. Il s'est peut-être laissé emporter par tout ça. Je ne crois pas qu'il va se faire prendre une deuxième fois.»
Plus que de l'énergie
Lapierre a enregistré à Boston son cinquième but de la saison et son deuxième filet gagnant. Un beau tir des poignets sous la barre transversale, comme quoi le jeune homme peut apporter autre chose que de l'énergie et de l'enthousiasme.
La rencontre face aux Bruins avait pourtant mal commencé pour lui. Il s'est retrouvé avec un différentiel de -2 avant même la fin du premier vingt. Carbonneau l'a alors cloué au banc avant de le retourner au jeu en troisième.
«Les matchs ne commencent pas toujours comme on le voudrait. J'étais à -2 après seulement trois présences, a-t-il rappelé. Je pense que le petit «break» m'a fait du bien. J'ai pu me reprendre par la suite. C'est plaisant de voir que l'entraîneur a toujours confiance en vous. Je me trouve chanceux quand je vois des amis des autres équipes qui jouent seulement trois ou quatre minutes dans le quatrième trio.»
Solide comme un bloc
La plus belle révélation finalement est peut-être Kostitsyn. Premier choix du Canadien en 2003, le Bélarusse est en train de débloquer. En cinq matchs, il présente un dossier de 1-5-6 et un différentiel de +4.
«Il est bâti tout d'un bloc, mentionne Lapierre qui l'a bien connu à Hamilton. Il a des avant-bras énormes. C'est pas pour rien s'il possède un tir aussi puissant.
«Il se mêle davantage aux autres parce qu'il parle un peu mieux l'anglais, ajoute-t-il. Andreï demeure quand même un gars très gêné. Même avec les Russes, il ne parle pas beaucoup.»
Mike Komisarek a été son coéquipier chez les Bulldogs. Il est également impressionné par sa force physique.
«Il serre la main comme le fait Kovy (Alex Kovalev). Ça surprend toujours», dit l'Américain qui n'est pas petit à 6'4 et 242 livres.
Latendresse, enfin, s'affirme lui aussi dans le dernier droit même s'il n'a pas disputé son meilleur match à Boston.
«Ces jeunes s'imposent juste au bon moment, dit Komisarek, lui-même un jeune vétéran. Ca prouve que la direction et les dépisteurs ont fait du bon travail.»