Le Sommet mondial sur le hockey prenait fin à Toronto. Lors de la dernière journée, les dirigeants ont parlé de l'avenir du hockey féminin et ils ont aussi fait le bilan de l'événement.

Le hockey féminin a été critiqué à Vancouver si bien que même le président du Comité internationale olympique, Jacques Rogge, a remis en question l'avenir du sport aux Jeux olympiques. Le problème, c'est qu'à Vancouver il y avait un trop grand écart entre le Canada, les États-Unis et les autres pays.

«Il faut discuter de la situation du hockey féminin», avoue Melody Davidson l'entraîneuse-chef du Canada. «Mais il faut surtout être excitée de cette occasion et cette visibilité. Les gens posent des questions et c'est un pas énorme pour le sport.»

«Je ne dirais pas que le sport se retrouve dans une situation critique, mais c'est plutôt une occasion d'améliorer le contexte», raconte Angela Ruggerio de l'équipe américaine. «Tout le monde aimerait voir chacun des sports progresser et évoluer.»

Le projet le plus ambitieux proposé est celui de créer une ligue dans laquelle les meilleures joueuses au monde joueraient. Même la Ligue nationale aurait l'intention de supporter cette ligue qui serait à l'image de la WNBA aux États-Unis.

«Je verrais cela comme un système de développement. Les participantes aux championnats des moins de 18 ans et 22 ans pourraient ensuite joindre ce circuit», avance Hayley Wickenheiser de l'équipe canadienne.

Le Sommet mondial sur le hockey est maintenant chose du passé. Il sera intéressant de surveiller si les idées soumises deviendront des réalités.

«Nous espérons voir beaucoup de retombées bénéfiques de ce sommet d'ici un an dans la LNH, Hockey Canada, Hockey Québec et à travers du monde», lance le président de Hockey Canada Bob Nicholson.

«Ce Sommet est très utile! Nous avons entendu plusieurs idées créatives et je disais à quelqu'un que nous allons voir certaines choses dont nous avons discuté dans la LNH et à d'autres niveaux», ajoute le commissaire adjoint de la LNH Bill Daly.

Cette rencontre internationale était ouverte au public et aux différentes associations. Au total, 425 personnes ont payé 450 dollars pour assister à toutes les rencontres lors des quatre jours du Sommet.

D'après un reportage de Félix Séguin