Des jeunes jetés dans la gueule du loup
Hockey mardi, 11 oct. 2011. 15:55 dimanche, 15 déc. 2024. 01:28
BROSSARD - Le bleu-blanc-rouge va présenter une défense plutôt verte face aux Flames de Calgary, jeudi, à son ouverture officielle au Centre Bell.
P.K. Subban (81), Yannick Weber (51), Raphael Diaz (2) et Alexei Emelin (1) totalisent un bagage d'expérience de 135 matchs dans la LNH. Les recrues Diaz et Emelin sont les plus verts du quatuor, même s'ils sont les plus âgés - 25 ans chacun. Subban en a 22 ans et Weber 23.
Les Suisses Weber et Diaz ainsi que le Russe Emelin seraient confinés à un rôle de réservistes si les vétérans Andrei Markov, Chris Campoli et Jaroslav Spacek n'étaient pas sur la touche.
Il ne reste que les vétérans Hal Gill, qui se rapproche du plateau mythique des 1000 matchs dans la LNH (996) et Josh Gorges, qui a 366 rencontres derrière la cravate.
« On n'aurait pas imaginé avoir autant besoin de Diaz et d'Emelin en début de saison, a admis l'entraîneur Jacques Martin, mardi. Mais ce sont des joueurs qui étaient des professionnels en Europe, et ils s'adaptent au style de jeu de la Ligue nationale. »
Pour ce qui est de Weber, Martin s'est défendu d'avoir jeté l'éponge dans son cas.
« Les gens ont paniqué parce que j'avais le sentiment qu'il n'a pas connu un bon camp d'entraînement, a-t-il affirmé.
« Nous avons décidé de le faire jouer à l'aile droite parce que nous avions un poste à combler, a-t-il poursuivi. Il peut le faire et il nous a aidés. On peut aussi l'utiliser en avantage numérique. Quand nous avons eu besoin d'un défenseur, nous avons fait appel à ses services. Dimanche à Winnipeg, il a connu un fort match. Il a été un de nos meilleurs éléments en défense. Il a réussi le but qui a brisé les reins des Jets, en avantage numérique, en plus de bien se tirer d'affaire en défense. »
Weber a retrouvé le sourire, mais son visage se crispe dès qu'on l'interroge au sujet des états d'âme qui l'animaient avant l'ouverture de la saison.
« C'est chose du passé et je ne reviens plus là-dessus », a-t-il lancé aux journalistes.
Plus tard, il a ajouté : « J'ai oublié les dernières semaines et je repars à neuf. »
La semaine dernière, Weber avait confié garder le moral grâce au soutien de son compatriote Mark Streit, qui a vécu une situation identique lors de son passage chez le Canadien.
Il a fallu que Campoli et Spacek se blessent, dans deux matchs successifs, afin que Weber se voit finalement accorder la chance de se faire valoir en défense.
« Ça ne me dérange pas de jouer à l'attaque, mais je suis nettement plus à l'aise comme défenseur. C'est malheureux que des blessures surviennent. Des joueurs doivent prendre la relève dans ce temps-là, et c'est ce que j'ai tenté de faire dans les deux premiers matchs. »
Diaz et Emelin, eux, doivent prendre les bouchées doubles. Diaz progresse bien. C'est plus difficile pour Emelin, en raison de la barrière de la langue. Mardi, après la fin de la séance d'entraînement, on a vu le Russe allé demander des explications à Jacques Martin. Tous deux se sont dirigés vers le petit tableau fixé sur la baie vitrée, entre les bancs des joueurs, et ont sorti les crayons feutres afin de mieux se comprendre.
« Il a une très bonne attitude, le jeune, a corroboré l'entraîneur. Mettez-vous à sa place. Ce n'est pas facile pour un joueur étranger d'arriver dans un nouveau pays, une nouvelle culture et de ne pas maîtriser la langue. C'est un handicap assez sévère. Dans son cas, il fait des efforts. Sa compréhension s'améliore. Il reste beaucoup à faire afin qu'il puisse tout bien saisir quand on parle de stratégies. Mais il travaille très fort, il s'applique. Dimanche, il s'est porté à l'attaque à quelques reprises. Il a fait de beaux jeux, il a foncé vers le filet. C'est ce qu'on demande aux défenseurs. Il doit poursuivre son adaptation, mais il est sur la bonne voie. »
P.K. Subban (81), Yannick Weber (51), Raphael Diaz (2) et Alexei Emelin (1) totalisent un bagage d'expérience de 135 matchs dans la LNH. Les recrues Diaz et Emelin sont les plus verts du quatuor, même s'ils sont les plus âgés - 25 ans chacun. Subban en a 22 ans et Weber 23.
Les Suisses Weber et Diaz ainsi que le Russe Emelin seraient confinés à un rôle de réservistes si les vétérans Andrei Markov, Chris Campoli et Jaroslav Spacek n'étaient pas sur la touche.
Il ne reste que les vétérans Hal Gill, qui se rapproche du plateau mythique des 1000 matchs dans la LNH (996) et Josh Gorges, qui a 366 rencontres derrière la cravate.
« On n'aurait pas imaginé avoir autant besoin de Diaz et d'Emelin en début de saison, a admis l'entraîneur Jacques Martin, mardi. Mais ce sont des joueurs qui étaient des professionnels en Europe, et ils s'adaptent au style de jeu de la Ligue nationale. »
Pour ce qui est de Weber, Martin s'est défendu d'avoir jeté l'éponge dans son cas.
« Les gens ont paniqué parce que j'avais le sentiment qu'il n'a pas connu un bon camp d'entraînement, a-t-il affirmé.
« Nous avons décidé de le faire jouer à l'aile droite parce que nous avions un poste à combler, a-t-il poursuivi. Il peut le faire et il nous a aidés. On peut aussi l'utiliser en avantage numérique. Quand nous avons eu besoin d'un défenseur, nous avons fait appel à ses services. Dimanche à Winnipeg, il a connu un fort match. Il a été un de nos meilleurs éléments en défense. Il a réussi le but qui a brisé les reins des Jets, en avantage numérique, en plus de bien se tirer d'affaire en défense. »
Weber a retrouvé le sourire, mais son visage se crispe dès qu'on l'interroge au sujet des états d'âme qui l'animaient avant l'ouverture de la saison.
« C'est chose du passé et je ne reviens plus là-dessus », a-t-il lancé aux journalistes.
Plus tard, il a ajouté : « J'ai oublié les dernières semaines et je repars à neuf. »
La semaine dernière, Weber avait confié garder le moral grâce au soutien de son compatriote Mark Streit, qui a vécu une situation identique lors de son passage chez le Canadien.
Il a fallu que Campoli et Spacek se blessent, dans deux matchs successifs, afin que Weber se voit finalement accorder la chance de se faire valoir en défense.
« Ça ne me dérange pas de jouer à l'attaque, mais je suis nettement plus à l'aise comme défenseur. C'est malheureux que des blessures surviennent. Des joueurs doivent prendre la relève dans ce temps-là, et c'est ce que j'ai tenté de faire dans les deux premiers matchs. »
Diaz et Emelin, eux, doivent prendre les bouchées doubles. Diaz progresse bien. C'est plus difficile pour Emelin, en raison de la barrière de la langue. Mardi, après la fin de la séance d'entraînement, on a vu le Russe allé demander des explications à Jacques Martin. Tous deux se sont dirigés vers le petit tableau fixé sur la baie vitrée, entre les bancs des joueurs, et ont sorti les crayons feutres afin de mieux se comprendre.
« Il a une très bonne attitude, le jeune, a corroboré l'entraîneur. Mettez-vous à sa place. Ce n'est pas facile pour un joueur étranger d'arriver dans un nouveau pays, une nouvelle culture et de ne pas maîtriser la langue. C'est un handicap assez sévère. Dans son cas, il fait des efforts. Sa compréhension s'améliore. Il reste beaucoup à faire afin qu'il puisse tout bien saisir quand on parle de stratégies. Mais il travaille très fort, il s'applique. Dimanche, il s'est porté à l'attaque à quelques reprises. Il a fait de beaux jeux, il a foncé vers le filet. C'est ce qu'on demande aux défenseurs. Il doit poursuivre son adaptation, mais il est sur la bonne voie. »