Des retraités qui ne chôment pas
Hockey lundi, 12 nov. 2007. 19:08 dimanche, 15 déc. 2024. 09:42
TORONTO - Leurs brillantes carrières sur la patinoire ont facilité leur élection au Temple de la renommée du hockey. Mais leurs carrières dans le hockey sont loin d'être terminées.
Ron Francis, Mark Messier, Scott Stevens et Al MacInnis ont fait leur entrée au panthéon lundi dès leur première année d'éligibilité - des intronisations qui n'ont surpris personne.
Et ils ont encore des pages à écrire dans le hockey.
En fait, Francis et MacInnis ont déjà commencé un nouveau chapitre. Ils sont déjà des membres de la direction d'une équipe de la LNH tandis que Messier et Stevens envisagent de les suivre.
"C'est l'amour du jeu, la passion que nous avons pour le hockey", a expliqué MacInnis, qui est le vice-président des opérations hockey des Blues de St.Louis.
"Le hockey a été bon pour nous au cours des 25 dernières années et nous croyons que nous pouvons remettre quelque chose à nos organisations respectives."
Compte tenu des millions de dollars que gagnent maintenant les hockeyeurs de la LNH, ils pourraient se permettre de prendre leur retraite sans avoir à travailler mais le hockey est dans leur sang.
"Tout ce que j'ai, je le dois au hockey, a dit Francis, qui est le directeur général adjoint et directeur du développement des joueurs des Hurricanes de la Caroline. C'est une occasion pour moi de rendre quelque chose, et je suis content de le faire.
"J'ai pris quelques années (après ma retraite) et je me suis tenu loin du hockey mais à la fin, j'ai estimé que c'était ce que je faisais le mieux, que c'était la chose avec laquelle j'étais le plus à l'aise."
Les quatre joueurs étoiles ont donc plusieurs choses en commun avec Jim Gregory, qui était admis au panthéon avec eux, lundi. Elu dans la catégorie des bâtisseurs, Gregory a été le directeur général des Maple Leafs de Toronto de 1969-70 à 1978-79.
A l'emploi de la LNH depuis longtemps et considéré comme le coeur et l'âme des bureaux de la LNH par le commissaire Gary Bettman, Gregory trouve intéressant que des joueurs étoiles continuent de travailler dans le hockey. Steve Yzerman, à Detroit, Luc Robitaille, à Los Angeles, Doug Gilmour, à Toronto, et Brett Hull, à Dallas, font aussi partie des anciens joueurs étoiles ayant récemment accepté d'occuper un poste de direction dans le hockey.
"Dans le passé, à l'époque de Gordie Howe et Maurice Richard, les grands joueurs ne semblaient pas vouloir d'un poste de direction, du moins pas immédiatement, a dit Gregory. J'ai dit aux gars (Francis, Messier, MacInnis et Stevens) qu'ils auront même le sentiment d'avoir à payer pour travailler s'ils mettent autant de coeur dans leur nouvelle carrière que sur la patinoire.
"Et ce sont tous des passionnés du hockey."
Il est clair que Messier veut revenir dans le hockey. L'an dernier, il avait fait la manchette en déclarant qu'il aimerait être un directeur général dans la LNH. Mais ça ne s'est pas encore concrétisé.
"Rien n'est imminent. Je ne cherche pas à obtenir un poste à un moment précis, mais je vais sûrement regarder éventuellement pour faire un retour dans le hockey, probablement plus tôt que tard", a indiqué Messier, gagnant de la coupe Stanley à six reprises avec les Oilers d'Edmonton et les Rangers de New York.
"Pour moi, c'est excitant parce que je recommence à neuf."
Messier aimerait avoir l'occasion de travailler avec les Rangers mais il dit qu'il est prêt à écouter des offres ailleurs puisque les Rangers ont déjà un excellent directeur général en Glen Sather.
"Glen pourrait être là pendant encore 10 ans, il le pourrait vraiment, a noté Messier. Il mérite de rester aussi longtemps qu'il le voudra et faire tout ce qu'il veut. Il l'a mérité."
Pourrait-il rejoindre ses anciens coéquipiers des Oilers Wayne Gretzky, à Phoenix, ou Kevin Lowe, à Edmonton?
"Wayne, Kevin - j'ai tellement d'amis avec lesquels j'ai joué qui sont présentement impliqués dans le hockey, a dit Messier. Oui, pourquoi pas? On se connaît et on se comprend sur la patinoire ou à l'extérieur. On se respecte beaucoup. Ce serait agréable de pouvoir travailler ensemble."
Stevens, pour sa part, a été invité à joindre les Devils du New Jersey par le directeur général Lou Lamoriello mais pour le moment, il préfère attendre quelque peu pour savoir exactement ce qu'il aimerait faire.
"Oui, on verra, a dit Stevens, qui est le défenseur ayant pris part au plus grand nombre de matchs dans l'histoire de la LNH, 1635. C'est très exigeant d'être un entraîneur. J'ai côtoyé de grands entraîneurs et je sais ce qu'il faut pour être un entraîneur. Je ne sais pas si je suis prêt à travailler autant d'heures.
"Je pourrais peut-être faire autre chose qui serait profitable à l'équipe. Nous verrons. Lou a été très bon pour moi. Quand je serai prêt, il sera là pour m'écouter et m'aider."
Ron Francis, Mark Messier, Scott Stevens et Al MacInnis ont fait leur entrée au panthéon lundi dès leur première année d'éligibilité - des intronisations qui n'ont surpris personne.
Et ils ont encore des pages à écrire dans le hockey.
En fait, Francis et MacInnis ont déjà commencé un nouveau chapitre. Ils sont déjà des membres de la direction d'une équipe de la LNH tandis que Messier et Stevens envisagent de les suivre.
"C'est l'amour du jeu, la passion que nous avons pour le hockey", a expliqué MacInnis, qui est le vice-président des opérations hockey des Blues de St.Louis.
"Le hockey a été bon pour nous au cours des 25 dernières années et nous croyons que nous pouvons remettre quelque chose à nos organisations respectives."
Compte tenu des millions de dollars que gagnent maintenant les hockeyeurs de la LNH, ils pourraient se permettre de prendre leur retraite sans avoir à travailler mais le hockey est dans leur sang.
"Tout ce que j'ai, je le dois au hockey, a dit Francis, qui est le directeur général adjoint et directeur du développement des joueurs des Hurricanes de la Caroline. C'est une occasion pour moi de rendre quelque chose, et je suis content de le faire.
"J'ai pris quelques années (après ma retraite) et je me suis tenu loin du hockey mais à la fin, j'ai estimé que c'était ce que je faisais le mieux, que c'était la chose avec laquelle j'étais le plus à l'aise."
Les quatre joueurs étoiles ont donc plusieurs choses en commun avec Jim Gregory, qui était admis au panthéon avec eux, lundi. Elu dans la catégorie des bâtisseurs, Gregory a été le directeur général des Maple Leafs de Toronto de 1969-70 à 1978-79.
A l'emploi de la LNH depuis longtemps et considéré comme le coeur et l'âme des bureaux de la LNH par le commissaire Gary Bettman, Gregory trouve intéressant que des joueurs étoiles continuent de travailler dans le hockey. Steve Yzerman, à Detroit, Luc Robitaille, à Los Angeles, Doug Gilmour, à Toronto, et Brett Hull, à Dallas, font aussi partie des anciens joueurs étoiles ayant récemment accepté d'occuper un poste de direction dans le hockey.
"Dans le passé, à l'époque de Gordie Howe et Maurice Richard, les grands joueurs ne semblaient pas vouloir d'un poste de direction, du moins pas immédiatement, a dit Gregory. J'ai dit aux gars (Francis, Messier, MacInnis et Stevens) qu'ils auront même le sentiment d'avoir à payer pour travailler s'ils mettent autant de coeur dans leur nouvelle carrière que sur la patinoire.
"Et ce sont tous des passionnés du hockey."
Il est clair que Messier veut revenir dans le hockey. L'an dernier, il avait fait la manchette en déclarant qu'il aimerait être un directeur général dans la LNH. Mais ça ne s'est pas encore concrétisé.
"Rien n'est imminent. Je ne cherche pas à obtenir un poste à un moment précis, mais je vais sûrement regarder éventuellement pour faire un retour dans le hockey, probablement plus tôt que tard", a indiqué Messier, gagnant de la coupe Stanley à six reprises avec les Oilers d'Edmonton et les Rangers de New York.
"Pour moi, c'est excitant parce que je recommence à neuf."
Messier aimerait avoir l'occasion de travailler avec les Rangers mais il dit qu'il est prêt à écouter des offres ailleurs puisque les Rangers ont déjà un excellent directeur général en Glen Sather.
"Glen pourrait être là pendant encore 10 ans, il le pourrait vraiment, a noté Messier. Il mérite de rester aussi longtemps qu'il le voudra et faire tout ce qu'il veut. Il l'a mérité."
Pourrait-il rejoindre ses anciens coéquipiers des Oilers Wayne Gretzky, à Phoenix, ou Kevin Lowe, à Edmonton?
"Wayne, Kevin - j'ai tellement d'amis avec lesquels j'ai joué qui sont présentement impliqués dans le hockey, a dit Messier. Oui, pourquoi pas? On se connaît et on se comprend sur la patinoire ou à l'extérieur. On se respecte beaucoup. Ce serait agréable de pouvoir travailler ensemble."
Stevens, pour sa part, a été invité à joindre les Devils du New Jersey par le directeur général Lou Lamoriello mais pour le moment, il préfère attendre quelque peu pour savoir exactement ce qu'il aimerait faire.
"Oui, on verra, a dit Stevens, qui est le défenseur ayant pris part au plus grand nombre de matchs dans l'histoire de la LNH, 1635. C'est très exigeant d'être un entraîneur. J'ai côtoyé de grands entraîneurs et je sais ce qu'il faut pour être un entraîneur. Je ne sais pas si je suis prêt à travailler autant d'heures.
"Je pourrais peut-être faire autre chose qui serait profitable à l'équipe. Nous verrons. Lou a été très bon pour moi. Quand je serai prêt, il sera là pour m'écouter et m'aider."