Don Lever est-il l'homme de Gainey?
Hockey mercredi, 11 mars 2009. 18:47 jeudi, 12 déc. 2024. 10:43
Mercredi matin à l'entraînement du Canadien, tous les yeux étaient tournés vers Don Lever, que Bob Gainey a ramené de Hamilton pour le seconder derrière le banc.
Qui est donc ce Don Lever, qui a mené les Bulldogs de Hamilton à la conquête de la coupe Calder il y a deux ans? Après une carrière de plus de 1000 matchs comme joueur dans la Ligue nationale, il roule sa bosse depuis 21 ans comme entraîneur dans les mineures ou comme adjoint dans la Ligue nationale.
C'est peut-être le Canadien qui lui donnera sa première chance comme entraîneur-chef.
"Personnellement, je pensais que j'étais prêt pour ce défi il y a 20 ans, a lancé Lever en riant. Mais c'est un objectif difficile à atteindre et j'ai été très chanceux de faire un passage dans quelques organisations et jusqu'ici, le Canadien a démontré beaucoup de classe à mon endroit."
Si jamais Gainey donnait à Lever les rennes de l'équipe dans quelques mois, il y aura un parallèle très intéressant à tracer avec le parcours de Bruce Boudreau, qui dirige aujourd'hui les Capitals de Washington.
"Parfois, c'est une question de chance, croit Lever. D'autres fois, il s'agit d'être au bon endroit au bon moment. Il faut surtout profiter de la situation et c'est ce que Bruce a fait. L'organisation des Capitals a un paquet de jeunes joueurs et il a sauté sur sa chance quand elle s'est présentée."
Pour le moment, Lever se retrouve à Montréal pour seconder le patron et aussi parce qu'il connaît tous les jeunes qui ont transigé par Hamilton au cours des dernières années. Il les a menés aux plus grands honneurs dans la Ligue américaine et selon eux, il a les atouts nécessaires pour connaître du succès dans la LNH.
"C'est une personne honnête, décrit Maxim Lapierre. Il va te le dire si quelque chose ne fonctionne pas, il ne tourne pas autour du pot. À l'opposé, après t'avoir donné un mauvais commentaire, il peut revenir une période plus tard et te dire ce que tu as fait de bien. Il dit ce qu'il voit et ce qu'il pense et les joueurs savent où ils s'en vont."
"Il sait appuyer sur les bons boutons, ajoute Ryan O'Byrne. Il sait sortir le meilleur de ses joueurs. Ce qu'il a à dire n'est pas toujours plaisant à entendre, mais ça vous fouette. Ça a fonctionné avec moi à Hamilton."
Même si Lever se retrouve déjà avec l'équipe et qu'il est donc permis de croire qu'il aurait peut-être une longueur d'avance, Gainey a rappelé qu'il est complètement inutile de spéculer sur l'identité du prochain entraîneur puisque pour le moment, c'est lui qui occupe ces fonctions. Par contre, il a aussi mentionné que l'éventuel candidat devrait préférablement être bilingue et que c'est un atout qui avait fortement influencé sa décision lorsqu'était venu le temps d'embaucher Guy Carbonneau.
*D'après un reportage de Luc Gélinas.
Qui est donc ce Don Lever, qui a mené les Bulldogs de Hamilton à la conquête de la coupe Calder il y a deux ans? Après une carrière de plus de 1000 matchs comme joueur dans la Ligue nationale, il roule sa bosse depuis 21 ans comme entraîneur dans les mineures ou comme adjoint dans la Ligue nationale.
C'est peut-être le Canadien qui lui donnera sa première chance comme entraîneur-chef.
"Personnellement, je pensais que j'étais prêt pour ce défi il y a 20 ans, a lancé Lever en riant. Mais c'est un objectif difficile à atteindre et j'ai été très chanceux de faire un passage dans quelques organisations et jusqu'ici, le Canadien a démontré beaucoup de classe à mon endroit."
Si jamais Gainey donnait à Lever les rennes de l'équipe dans quelques mois, il y aura un parallèle très intéressant à tracer avec le parcours de Bruce Boudreau, qui dirige aujourd'hui les Capitals de Washington.
"Parfois, c'est une question de chance, croit Lever. D'autres fois, il s'agit d'être au bon endroit au bon moment. Il faut surtout profiter de la situation et c'est ce que Bruce a fait. L'organisation des Capitals a un paquet de jeunes joueurs et il a sauté sur sa chance quand elle s'est présentée."
Pour le moment, Lever se retrouve à Montréal pour seconder le patron et aussi parce qu'il connaît tous les jeunes qui ont transigé par Hamilton au cours des dernières années. Il les a menés aux plus grands honneurs dans la Ligue américaine et selon eux, il a les atouts nécessaires pour connaître du succès dans la LNH.
"C'est une personne honnête, décrit Maxim Lapierre. Il va te le dire si quelque chose ne fonctionne pas, il ne tourne pas autour du pot. À l'opposé, après t'avoir donné un mauvais commentaire, il peut revenir une période plus tard et te dire ce que tu as fait de bien. Il dit ce qu'il voit et ce qu'il pense et les joueurs savent où ils s'en vont."
"Il sait appuyer sur les bons boutons, ajoute Ryan O'Byrne. Il sait sortir le meilleur de ses joueurs. Ce qu'il a à dire n'est pas toujours plaisant à entendre, mais ça vous fouette. Ça a fonctionné avec moi à Hamilton."
Même si Lever se retrouve déjà avec l'équipe et qu'il est donc permis de croire qu'il aurait peut-être une longueur d'avance, Gainey a rappelé qu'il est complètement inutile de spéculer sur l'identité du prochain entraîneur puisque pour le moment, c'est lui qui occupe ces fonctions. Par contre, il a aussi mentionné que l'éventuel candidat devrait préférablement être bilingue et que c'est un atout qui avait fortement influencé sa décision lorsqu'était venu le temps d'embaucher Guy Carbonneau.
*D'après un reportage de Luc Gélinas.