Dopage : Dick Pound n'est pas surpris
Hockey lundi, 7 nov. 2011. 20:30 jeudi, 12 déc. 2024. 10:51
Dick Pound a mentionné que les allégations de Georges Laraque par rapport à la consommation de stéroïdes dans la LNH confirmait ses propres allégations, qu'il avait émises il y a six ans.
Pound, qui était alors président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a fait écarquiller bien des yeux en 2005 lorsqu'il a déclaré que le tiers des joueurs de la LNH avaient recours à certains types de drogue pour améliorer leurs performances.
Laraque, homme fort à la retraite depuis l'été 2010, a écrit dans son autobiographie qu'il connaissait des joueurs - et pas seulement des durs à cuire - qui utilisaient des stéroïdes et des stimulants alors qu'il évoluait encore dans la LNH.
« Toute personne qui porte attention à ce genre de choses était déjà au courant, a dit Pound. La seule organisation qui le nie encore, c'est la LNH. »
Les affirmations de Pound en 2005 ont été fortement niées par la LNH, l'Association des joueurs et par certains joueurs directement.
Pound a été membre du Comité olympique canadien pendant 33 ans, et sera d'ailleurs intronisé au Temple de la renommée du sport canadien à Calgary mardi, tout comme l'étoile du hockey Raymond Bourque, le botteur de la LCF Lui Passaglia, la joueuse de soccer Andrea Neil, le triathlète Peter Reid et l'athlète paralympienne Lauren Woolstencroft.
Président de l'AMA depuis sa création en 1999 et jusqu'en 2007, Pound a publiquement pointé du doigt des organisations sportives qui selon lui fermaient les yeux sur le dopage de leurs athlètes.
Laraque, qui a accroché ses patins après avoir participé à plus de 700 matchs en carrière, mentionne dans son livre intitulé « La force d'y croire » que la LNH n'avait instauré sa politique antidopage que dans ses dernières années dans la ligue.
Et Pound n'est pas convaincu qu'elle fonctionne.
« Quand on voit ce qui se passe sur la patinoire ces derniers temps, c'est difficile de dire si on se trouve devant un cas de joueur qui commet un geste stupide en raison de sa consommation de stéroïdes ou non, a-t-il dit. Mais certains de ces coups à la tête ne sont pas accidentels. »
La LNH et l'AJLNH se sont entendus sur une politique antidopage lors des négociations de leur dernière convention collective en juillet 2005, à la suite du lock-out de 2004-2005.
Un joueur qui commet une première infraction reçoit une suspension de 20 matchs et doit consulter le programme de la LNH pour les abus de drogues et les troubles de comportements. Une deuxième transgression mène quant à elle à une suspension de 60 rencontres, tandis qu'une troisième faute entraîne une suspension permanente, avec le droit de demander de réintégrer la ligue après deux ans.
Le défenseur Sean Hill est le seul joueur à avoir été suspendu dans le cadre de cette politique. Il a écopé d'une suspension de 20 matchs en 2007, alors qu'il évoluait avec les Islanders de New York.
Pound, qui était alors président de l'Agence mondiale antidopage (AMA), a fait écarquiller bien des yeux en 2005 lorsqu'il a déclaré que le tiers des joueurs de la LNH avaient recours à certains types de drogue pour améliorer leurs performances.
Laraque, homme fort à la retraite depuis l'été 2010, a écrit dans son autobiographie qu'il connaissait des joueurs - et pas seulement des durs à cuire - qui utilisaient des stéroïdes et des stimulants alors qu'il évoluait encore dans la LNH.
« Toute personne qui porte attention à ce genre de choses était déjà au courant, a dit Pound. La seule organisation qui le nie encore, c'est la LNH. »
Les affirmations de Pound en 2005 ont été fortement niées par la LNH, l'Association des joueurs et par certains joueurs directement.
Pound a été membre du Comité olympique canadien pendant 33 ans, et sera d'ailleurs intronisé au Temple de la renommée du sport canadien à Calgary mardi, tout comme l'étoile du hockey Raymond Bourque, le botteur de la LCF Lui Passaglia, la joueuse de soccer Andrea Neil, le triathlète Peter Reid et l'athlète paralympienne Lauren Woolstencroft.
Président de l'AMA depuis sa création en 1999 et jusqu'en 2007, Pound a publiquement pointé du doigt des organisations sportives qui selon lui fermaient les yeux sur le dopage de leurs athlètes.
Laraque, qui a accroché ses patins après avoir participé à plus de 700 matchs en carrière, mentionne dans son livre intitulé « La force d'y croire » que la LNH n'avait instauré sa politique antidopage que dans ses dernières années dans la ligue.
Et Pound n'est pas convaincu qu'elle fonctionne.
« Quand on voit ce qui se passe sur la patinoire ces derniers temps, c'est difficile de dire si on se trouve devant un cas de joueur qui commet un geste stupide en raison de sa consommation de stéroïdes ou non, a-t-il dit. Mais certains de ces coups à la tête ne sont pas accidentels. »
La LNH et l'AJLNH se sont entendus sur une politique antidopage lors des négociations de leur dernière convention collective en juillet 2005, à la suite du lock-out de 2004-2005.
Un joueur qui commet une première infraction reçoit une suspension de 20 matchs et doit consulter le programme de la LNH pour les abus de drogues et les troubles de comportements. Une deuxième transgression mène quant à elle à une suspension de 60 rencontres, tandis qu'une troisième faute entraîne une suspension permanente, avec le droit de demander de réintégrer la ligue après deux ans.
Le défenseur Sean Hill est le seul joueur à avoir été suspendu dans le cadre de cette politique. Il a écopé d'une suspension de 20 matchs en 2007, alors qu'il évoluait avec les Islanders de New York.