Dopage: facile sur Internet
Hockey vendredi, 25 mars 2005. 16:26 samedi, 14 déc. 2024. 20:50
(RDS) - L'arrivée et la popularité de l'Internet a grandement ajouter à la problématique du dopage dans le sport. Si les gymnases demeurent encore des points de vente importants, l'Internet continue de gagner du terrain.
Avec Internet, c'est devenu un jeu d'enfant pour les jeunes de commander des substances considérées comme illégales au Canada.
"Certains produits sont légaux aux États-Unis. Avec internet, il n'y a plus de frontières. Il y a même des parents qui vont sur internet, parce que leurs enfants leur disent qu'ils ont besoin d'un produit", a indiqué le coordonnatrice du programme antidopage, Natasha Llorenz.
Il n'est pas simple de se démêler avec tous les produits existants sur le marché. Les jeunes hockeyeurs devraient se méfier même des suppléments alimentaires qui peuvent avoir été contaminés.
"Ils vont chercher la facilité, la substance qui n'entraînera pas un test positif, qui n'est pas trop nocive pour la santé. On sait que certains suppléments peuvent être dangereux. Ils trouvent leur produit, mais ne savent pas d'où il provient", a ajouté Llorenz.
"Le corps n'est pas une machine. On ne peut pas recevoir une injection pour le biceps et consommé un comprimé pour leur coeur sans qu'il n'y ait conséquence", a mentionné la directrice du laboratoire du dopage de l'INRS, Christiane Ayotte.
Cette recherche de la substance magique est souvent reliée au calendrier trop chargé des équipes juniors au Canada.
"Les séquences de matchs, les voyages en autobus qui s'éternisent. Les jeunes doivent prendre des calmants pour dormir et des stimulants pour jouer leurs matchs. On amorce donc un cercle vicieux. On les place dans un état de surexcitation et on reprend le calmant le soir. Il faut intervenir", a souligné madame Ayotte.
"Les calendriers sont surchargés. Les athlètes vont être intéressés aux stimulants. Les stimulants augmentent le temps de récupération. Ils entraînent beaucoup d'effets secondaires", a laissé entendre madame Llorenz.
Les histoires d'horreurs concernant le dopage sportif commencent à peine à faire surface car la loi du silence existe encore.
Avec Internet, c'est devenu un jeu d'enfant pour les jeunes de commander des substances considérées comme illégales au Canada.
"Certains produits sont légaux aux États-Unis. Avec internet, il n'y a plus de frontières. Il y a même des parents qui vont sur internet, parce que leurs enfants leur disent qu'ils ont besoin d'un produit", a indiqué le coordonnatrice du programme antidopage, Natasha Llorenz.
Il n'est pas simple de se démêler avec tous les produits existants sur le marché. Les jeunes hockeyeurs devraient se méfier même des suppléments alimentaires qui peuvent avoir été contaminés.
"Ils vont chercher la facilité, la substance qui n'entraînera pas un test positif, qui n'est pas trop nocive pour la santé. On sait que certains suppléments peuvent être dangereux. Ils trouvent leur produit, mais ne savent pas d'où il provient", a ajouté Llorenz.
"Le corps n'est pas une machine. On ne peut pas recevoir une injection pour le biceps et consommé un comprimé pour leur coeur sans qu'il n'y ait conséquence", a mentionné la directrice du laboratoire du dopage de l'INRS, Christiane Ayotte.
Cette recherche de la substance magique est souvent reliée au calendrier trop chargé des équipes juniors au Canada.
"Les séquences de matchs, les voyages en autobus qui s'éternisent. Les jeunes doivent prendre des calmants pour dormir et des stimulants pour jouer leurs matchs. On amorce donc un cercle vicieux. On les place dans un état de surexcitation et on reprend le calmant le soir. Il faut intervenir", a souligné madame Ayotte.
"Les calendriers sont surchargés. Les athlètes vont être intéressés aux stimulants. Les stimulants augmentent le temps de récupération. Ils entraînent beaucoup d'effets secondaires", a laissé entendre madame Llorenz.
Les histoires d'horreurs concernant le dopage sportif commencent à peine à faire surface car la loi du silence existe encore.